Ce chapitre donne des informations spécifiques sur les diverses cartes d'interface SCSI qui sont supportées d'une manière ou d'une autre par Linux.
Les pilotes de la distribution du noyau :
Adaptec 152x, Adaptec 154x (les cartes DTC 329x fonctionnent théoriquement, mais ne sont pas explicitement gérées), Adaptec 174x, Adaptec 274x/284x (le support pour la 294x nécessite une version plus récente du pilote), BusLogic MultiMaster Host Adapters, les cartes compatibles avec les protocoles EATA-DMA et EATA-PIO (DPT PM2001, PM2011, PM2012A, PM2012B, PM2021, PM2022, PM2024, PM2122, PM2124, PM2322, PM2041, PM2042, PM2044, PM2142, PM2144, PM2322, PM3021, PM3122, PM3222, PM3224, PM3334, quelques cartes de NEC, AT&T, SNI, AST, Olivetti et Alphatronix), Future Domain 850, 885, 950 et d'autres cartes de cette série (sauf les cartes 840, 841, 880 et 881 à moins que vous n'appliquiez le patch adéquat), Future Domain 16x0 avec les composants TMC-1800, TMC-18C30 ou TMC-18C50, NCR53c8xx, PAS16, les ports SCSI, Seagate ST0x, les cartes Trantor T128/T130/T228, Ultrastor 14F, 24F et 34F et les Western Digital 7000.
MCA :
Les cartes MCA compatibles avec une des cartes précédemment citées fonctionnent.
Les pilotes alpha :
Plusieurs pilotes ALPHA sont disponibles à
ftp://tsx-11.mit.edu/pub/linux/ALPHA/scsi
Certains pilotes fonctionnent après quelques modifications :
NCR53c8x0/7x0:
Un pilote NCR53c8xx a été développé mais il ne marche toujours pas avec les composants NCR53c700, NCR53c700-66, NCR53c710 et NCR53c720. Une liste des modifications nécessaires pour le faire marcher sur chacun de ces composants est fournie ci-après, accompagnée d'un résumé de la difficulté de chaque patch. NCR53c720 (facile) - modifications dans la détection du composant, dans la phase d'initialisation, dans la traduction des adresses des registres '810 vers l'organisation (mapping) des registres '7xx. NCR53c710 (facile) - modifications dans la détection du composant, dans la phase d'initialisation, dans la traduction des adresses des registres '810 vers l'organisation (mapping) des registres '7xx, modification des gestionnaires d'interruption pour traiter l'interruption IID de l'instruction INTFLY pour l'émuler (Note aux relecteurs (à supprimer dans la version définitive) je ne suis pas sûr d'avoir bien compris ce que voulait dire l'auteur : change interrupt handlers to treat IID interrupt from INTFLY instruction to emulate it), NCR53c700, NCR53c700-66 (très compliqué) - modifications dans la détection des composants, dans la phase d'initialisation. Modification du code du NCR pour ne pas utiliser DSA, modification du code de la gestion des commutations de contextes.
Les cartes SCSI qui ne marcheront pas :
Tous les adapteurs parallèle->SCSI, les cartes Rancho SCSI et les cartes Grass Roots SCSI. Les cartes BusLogic FlashPoint, telles que les BT-930/932/950, ne sont actuellement pas supportées.
Les cartes SCSI qui ne marcheront JAMAIS :
Les cartes non compatibles Adaptec, les cartes non NCR53c8xx DTC (y compris les 3270 et les 3280).
Les cartes CMD SCSI.
L'obtention d'informations techniques sur ces cartes nécessite la signature d'un accord de confidentialité (NDA : non-disclosure agreement) avec DTC/CMD. En conséquence, distribuer un pilote pour Linux est impossible car se conformer à cet accord signifie qu'il n'est pas possible de fournir les sources, ce qui est en violation de la GPL. Inversement, se conformer à la GPL signifie que les sources doivent être rendus publics, ce qui est en conflit avec la NDA.
Si vous voulez utiliser Linux sur du matériel non supporté, deux options s'offrent à vous :
Avec certaines cartes (voir Guide de l'acheteur : comparaison des fonctionnalités), vous pouvez utiliser plusieurs contrôleurs du même type sur la même machine. Dans ce cas, la plus petite adresse SCSI va être référencée par le noyau comme scsi0, la suivante comme scsi1, etc.
Dans tous les cas, il est possible d'utiliser des contrôleurs de types différents, sous réserve que leurs adresses n'entrent pas en conflit. Les cartes contrôleur sont scrutées dans l'ordre suivant (défini dans le tableau builtin_scsi_hosts[]
du fichier drivers/scsi/hosts.c
) :
BusLogic, Ultrastor 14/34F, Ultrastor 14F, Adaptec 151x/152x, Adaptec 154x, Adaptec 174x, AIC7XXX, AM53C974, Future Domain 16x0, Always IN2000, Generic NCR5380, QLOGIC, PAS16, Seagate, Trantor T128/T130, NCR53c8xx, EATA-DMA, WD7000 et le pilote de mise au point.
Dans la plupart des cas (c'est-à-dire si vous n'utilisez pas en même temps une BusLogic et une Adaptec), le tableau précédent peut être changé pour définir un ordre qui vous convient mieux (de manière à garder le même ordre pour les périphériques de votre ancienne carte lorsque vous ajoutez une nouvelle carte dans votre système); il vous suffit de déplacer les entrées du tableau.
Vérifiez que les interruptions sont bien autorisées et qu'il n'y a pas de conflits d'IRQ, de DMA ou d'adresses avec d'autres cartes.
Si votre contrôleur SCSI est un des suivants :
Adaptec 152x, Adaptec 151x, Adaptec AIC-6260, Adaptec AIC-6360, Future Domain 1680, Future Domain TMC-950, Future Domain TMC-8xx, Trantor T128, Trantor T128F, Trantor T228F, Seagate ST01, Seagate ST02 ou un Western Digital 7000
et qu'il n'est pas détecté au démarrage (vous avez eu par exemple :
scsi : 0 hosts
ou encore
scsi%d : type
au démarrage), vous avez certainement un problème avec la routine d'auto-détection qui ne reconnaît pas votre carte contrôleur.
L'auto-détection échoue pour les pilotes qui s'appuient sur le BIOS si celui-ci est désactivé. Vérifiez plutôt deux fois qu'une que votre BIOS est activé et qu'il n'entre pas en conflit avec celui d'un autre périphérique.
L'auto-détection peut également échouer si la "signature" de la carte et son adresse de BIOS ne font pas partie de la liste des cartes connues.
Si le BIOS est installé, redémarrez sous DOS et utilisez DEBUG pour trouver la signature de votre carte.
Par exemple, si votre carte se trouve à l'adresse 0xc8000, redémarrez sous DOS puis tapez :
debug
d c800:0
q
Envoyez ensuite un message à la liste de diffusion SCSI avec le message ASCII obtenu, sa longueur et son déplacement par rapport à l'adresse de base (par exemple 0xc8000). Attention : le texte exact est nécessaire et vous aurez certainement à fournir une version ASCII et une autre binaire du message.
Si aucun BIOS n'est installé et si vous utilisez une Adaptec 152x, une Trantor T128 ou un contrôleur Seagate, vous pouvez utiliser la ligne de commande (LILO) ou bien surcharger des variables au moment de la compilation de manière à ce que l'auto-détection fonctionne malgré tout.
Reportez-vous à la section appropriée de votre carte SCSI, ainsi qu'au chapitre Dysfonctionnement généralisé.
(Les cartes Trantor T128 et Seagate sont de telles cartes. Les cartes Adaptec, Generic NCR5380, PAS16 et Ultrastor n'en sont pas)
Les pannes sont souvent dues à un 'cache' des ports d'entrées/sorties incorrect. L'espace d'adressage de la carte doit être indiqué comme 'non cachable' dans les paramètres de la XCMOS. Si ce n'est pas possible, il vous faudra complètement interdire le 'cache'.
Si vous avez manuellement spécifié l'adresse de la carte, souvenez-vous que Linux a besoin de la véritable adresse de la carte et non pas de l'adresse segmentée (par segments de 16 octets) à laquelle la documentation pourrait faire référence.
Ainsi, 0xc8000 est une adresse valide, tandis que 0xc800 ne marche pas et risque de causer des problèmes d'intégrité de la mémoire du noyau.
Vous allez devoir éditer l'image binaire du noyau (avant ou après l'avoir écrite sur la disquette) pour modifier quelques champs de deux octets (en petit indien -- little endian), afin de garantir qu'il fonctionnera sur votre système.
C'est à dire que les octets doivent être 3,5" : 0xA0 0x05 5,25" : 0xB0 0x04
Recopiez le fichier sur la disquette par dd
ou rawrite
. Insérez ensuite la disquette dans un lecteur puis relancez. Attendez qu'il vous soit demandé d'insérer la disquette racine (root disk) puis mettez celle fournie avec votre distribution.
Vous devez commencer avec la version du noyau utilisée par le développeur du pilote. Il arrive qu'on trouve la version en question dans la documentation incluse avec le pilote.
Des versions récentes du noyau sont présentes à l'adresse
nic.funet.fi:/pub/OS/Linux/PEOPLE/Linus
dans les fichiers linux-version.tar.gz
On peut également les trouver sur divers sites et autres miroirs (dont tsx-11.mit.edu).
cd /usr/src
Supprimez l'ancienne arborescence des sources de Linux ou faites-en une copie :
mv linux linux-old
Désarchivez le fichier
gunzip < linux-0.99.12.tar.gz | tar xvfp -
(pour la version 0.99.12 ici). Appliquez les patches. Habituellement, les patches sont relatifs à un des répertoires de l'arborescence. En recherchant la chaîne '---' dans le fichier de patch, vous pouvez savoir à partir d'où l'appliquer. Ainsi, des lignes
--- ./kernel/blk_drv/scsi/Makefile
--- ./config.in Wed Sep 1 16:19:33 1993
vous pouvez déduire que les fichiers à modifier sont relatifs à /usr/src/linux
.
Désarchivez les sources du pilote à l'endroit approprié :
tar tfv patches.tar
vous fournira d'abord une liste des fichiers. Déplacez quelques fichiers si nécessaire (les sources des pilotes SCSI doivent se trouver dans le répertoire /usr/src/linux/kernel/drivers/scsi
).
Vous pouvez ensuite aller dans le répertoire racine du patch et taper :
patch -p0 < patch_file
Vous pouvez également demander à 'patch' d'éliminer les chemins initiaux des noms des fichiers à modifier. Ainsi, si les fichiers commencent par
--- linux-new/kernel/blk_drv/scsi/Makefile
et que vous voulez appliquer le patch directement depuis /usr/src/linux
, vous pouvez faire les opérations suivantes :
cd /usr/src/linux
patch -p1 < patches
pour supprimer le "linux-new" des noms des fichiers.
Une fois les patches appliqués, vérifiez qu'il n'y a pas eu de rejets (un fichier de rejet a la même nom que le fichier à modifier, un suffixe # y étant ajouté).
find /usr/src/linux/ -name "*#" -print
Si vous trouvez des fichiers de rejet, éditez-les. Parfois, seules les chaînes d'identification RCS seront différentes. Cela ne posera alors pas de problème. Dans d'autres cas, il vous faudra appliquer d'importantes parties du patch à la main. Il n'est pas dans l'optique de ce document de décrire les fichiers de différences ou l'utilisation de patch.
Référez-vous également à la section Configurer et regénérer le noyau.
L'auteur d'un pilote ne fournit parfois pas de patches avec les .c et .h qui forment le pilote. Il se peut aussi que les patches soient faits pour une vieille version du noyau et qu'ils risquent de ne pas passer avec le noyau courant.
/usr/src/linux/drivers/scsi
/usr/src/linux/config.in
puis ajoutez une ligne (une variable de configuration booléenne pour votre pilote) dans le chapitre
*
* SCSI low-level drivers
*
Par exemple
bool 'Always IN2000 SCSI support' CONFIG_SCSI_IN2000 y
/usr/src/linux/drivers/scsi/Makefile
et ajoutez une entrée similaire à
ifdef CONFIG_SCSI_IN2000
SCSI_OBS := $(SCSI_OBJS) in2000.o
SCSI_SRCS := $(SCSI_SRCS) in2000.c
endif
juste avant la ligne
scsi.a: $(SCSI_OBJS)
du makefile. Ici, le fichier .c est votre fichier source et le .o est le fichier objet généré à partir de votre fichier source (le .c est remplacé par le .o).
/usr/src/linux/drivers/scsi/hosts.c
puis ajoutez un #include pour le fichier d'entête, mis en conditionnel par la constante que vous venez de définir dans le fichier de configuration. Par exemple, après
#ifdef CONFIG_SCSI_GENERIC_NCR5380
#include "g_NCR5380.h"
#endif
vous pouvez ajouter
#ifdef CONFIG_SCSI_IN2000
#include "in2000.h"
#endif
Vous devez également ajouter l'entrée pour le Scsi_Host_Template dans le tableau scsi_hosts[]
. Jetez un oeil dans le fichier .h et vous devriez y trouver un #define qui ressemble à :
#define IN2000 {"Always IN2000", in2000_detect, \
in2000_info, in2000_command, \
in2000_queuecommand, \
in2000_abort, \
in2000_reset, \
NULL, \
in2000_biosparam, \
1, 7, IN2000_SG, 1, 0, 0}
Ajoutez la constante IN2000 dans le tableau scsi_hosts[]
, rendue conditionnelle par le symbole que vous venez de définir dans le fichier de configuration.
Par exemple, après
#ifdef CONFIG_SCSI_GENERIC_NCR5380
GENERIC_NCR5380,
#endif
vous pouvez ajouter
#ifdef CONFIG_SCSI_IN2000
IN2000,
#endif
Référez-vous au chapitre
Configurer et regénérer le noyau.
Un certain nombre de machines Compaq logent les extensions 32-bit du BIOS permettant de tester les contrôleurs PCI dans une zone mémoire inaccessible au noyau Linux (cela est dû à l'organisation de la mémoire). Si Linux est incapable de détecter une carte PCI SCSI connue comme étant supportée et si le noyau affiche un message du genre
pcibios_init: entry in high memory, unable to access
allez chercher
ftp://ftp.compaq.com/pub/softpaq/Software-Solutions/sp0921.zip
C'est un programme auto-extractible qui vous permettra de reloger le code du BIOS32.
Certains systèmes PCI ont un BIOS défectueux qui masque les interruptions et qui n'arrive pas à les démasquer avant de rendre la main à l'appelant. Le patch suivant corrige ce problème :
--- bios32.c.orig Mon Nov 13 22:35:31 1995
+++ bios32.c Thu Jan 18 00:15:09 1996
@@ -56,6 +56,7 @@
#include <linux/pci.h> #include <asm/segment.h>
+#include <asm/system.h> #define PCIBIOS_PCI_FUNCTION_ID 0xb1XX
#define PCIBIOS_PCI_BIOS_PRESENT 0xb101
@@ -125,7 +126,9 @@
unsigned long address; /* %ebx */
unsigned long length; /* %ecx */
unsigned long entry; /* %edx */
+ unsigned long flags;
+ save_flags(flags);
__asm__("lcall (%%edi)"
: "=a" (return_code),
"=b" (address),
@@ -134,6 +137,7 @@
: "0" (service),
"1" (0),
"D" (&bios32_indirect));
+ restore_flags(flags);
switch (return_code) {
case 0:
@@ -161,11 +165,13 @@
unsigned char present_status;
unsigned char major_revision;
unsigned char minor_revision;
+ unsigned long flags;
int pack;
if ((pcibios_entry = bios32_service(PCI_SERVICE))) {
pci_indirect.address = pcibios_entry;
+ save_flags(flags);
__asm__("lcall (%%edi)\n\t"
"jc 1f\n\t"
"xor %%ah, %%ah\n"
@@ -176,6 +182,7 @@
: "1" (PCIBIOS_PCI_BIOS_PRESENT),
"D" (&pci_indirect)
: "bx", "cx");
+ restore_flags(flags);
present_status = (pack>> 16) & 0xff;
major_revision = (pack>> 8) & 0xff;
@@ -210,7 +217,9 @@
{
unsigned long bx;
unsigned long ret;
+ unsigned long flags;
+ save_flags(flags);
__asm__ ("lcall (%%edi)\n\t"
"jc 1f\n\t"
"xor %%ah, %%ah\n"
@@ -221,6 +230,7 @@
"c" (class_code),
"S" ((int) index),
"D" (&pci_indirect));
+ restore_flags(flags);
*bus = (bx>> 8) & 0xff;
*device_fn = bx & 0xff;
return (int) (ret & 0xff00)>> 8;
@@ -232,7 +242,9 @@
{
unsigned short bx;
unsigned short ret;
+ unsigned long flags;
+ save_flags(flags);
__asm__("lcall (%%edi)\n\t"
"jc 1f\n\t"
"xor %%ah, %%ah\n"
@@ -244,6 +256,7 @@
"d" (vendor),
"S" ((int) index),
"D" (&pci_indirect));
+ restore_flags(flags);
*bus = (bx>> 8) & 0xff;
*device_fn = bx & 0xff;
return (int) (ret & 0xff00)>> 8;
@@ -254,7 +267,9 @@
{
unsigned long ret;
unsigned long bx = (bus << 8) | device_fn;
+ unsigned long flags;
+ save_flags (flags);
__asm__("lcall (%%esi)\n\t"
"jc 1f\n\t"
"xor %%ah, %%ah\n"
@@ -273,7 +288,9 @@
{
unsigned long ret;
unsigned long bx = (bus << 8) | device_fn;
+ unsigned long flags;
+ save_flags(flags);
__asm__("lcall (%%esi)\n\t"
"jc 1f\n\t"
"xor %%ah, %%ah\n"
@@ -292,7 +309,9 @@
{
unsigned long ret;
unsigned long bx = (bus << 8) | device_fn;
+ unsigned long flags;
+ save_flags(flags);
__asm__("lcall (%%esi)\n\t"
"jc 1f\n\t"
"xor %%ah, %%ah\n"
@@ -303,6 +322,7 @@
"b" (bx),
"D" ((long) where),
"S" (&pci_indirect));
+ restore_flags(flags);
return (int) (ret & 0xff00)>> 8;
}
@@ -311,7 +331,9 @@
{
unsigned long ret;
unsigned long bx = (bus << 8) | device_fn;
+ unsigned long flags;
+ save_flags(flags);
__asm__("lcall (%%esi)\n\t"
"jc 1f\n\t"
"xor %%ah, %%ah\n"
@@ -322,6 +344,7 @@
"b" (bx),
"D" ((long) where),
"S" (&pci_indirect));
+ restore_flags(flags);
return (int) (ret & 0xff00)>> 8;
}
@@ -330,7 +353,9 @@
{
unsigned long ret;
unsigned long bx = (bus << 8) | device_fn;
+ unsigned long flags;
+ save_flags(flags);
__asm__("lcall (%%esi)\n\t"
"jc 1f\n\t"
"xor %%ah, %%ah\n"
@@ -341,6 +366,7 @@
"b" (bx),
"D" ((long) where),
"S" (&pci_indirect));
+ restore_flags(flags);
return (int) (ret & 0xff00)>> 8;
}
@@ -349,7 +375,9 @@
{
unsigned long ret;
unsigned long bx = (bus << 8) | device_fn;
+ unsigned long flags;
+ save_flags(flags);
__asm__("lcall (%%esi)\n\t"
"jc 1f\n\t"
"xor %%ah, %%ah\n"
@@ -360,6 +388,7 @@
"b" (bx),
"D" ((long) where),
"S" (&pci_indirect));
+ restore_flags(flags);
return (int) (ret & 0xff00)>> 8;
}
Configurations supportées :
adresses du BIOS : 0xd8000, 0xdc000, 0xd0000, 0xd4000, 0xc8000, 0xcc000,
0xe0000, 0xe4000.
Ports : 0x140, 0x340
IRQs : 9, 10, 11, 12
DMA : non utilisé
E/S : port mappé
Auto-détection :
Cela marche avec de nombreuses cartes qui ont un BIOS installé. Toutes les autres cartes,
y compris les Adaptec 1510 et les Sound Blaster 16 SCSI, nécessitent d'utiliser une ligne
de commande du noyau ou une surcharge au moment de la compilation.
Surcharge de l'auto-détection :
Au moment de la compilation :
Définissez PORTBASE, IRQ, SCSI_ID, RECONNECT, PARITE de manière adéquate (voir Définitions)
Ligne de commande du noyau :
aha152x=<PORTBASE>[,<IRQ>[,<SCSI-ID>[,<RECONNECT>[,<PARITE>]]]]
Le champ SCSI-ID est l'identificateur SCSI de la carte contrôleur. Aucun autre périphérique connecté sur ce bus SCSI ne doit avoir ce numéro. Habituellement, il est fixé à 7.
Pour forcer l'auto-détection à l'adresse 0x340, l'IRQ 11, SCSI-ID 7 et autoriser la connexion/déconnexion, vous devez utiliser la ligne de commande suivante :
aha152x=0x340,11,7,1
Problèmes préhistoriques, résolus en mettant à jour le noyau :
Les constantes :
AUTOCONF : utiliser la configuration reportée par le contrôleur (uniquement pour les 152x)
IRQ : surcharge du niveau d'interruption (9,10,11 ou 12) (11 par défaut)
SCSI_ID : surcharge du SCSI ID de l'AIC-6260 (0-7) (7 par défaut)
RECONNECT : surcharge l'indicateur de déconnexion/resélection (une valeur non nulle
signifie 'autoriser', une valeur nulle signifie 'interdire')
DONT_SNARF : n'enregistre pas les ports (pl12 et inférieurs)
SKIP_BIOSTEST : ne teste pas la signature du BIOS (pour la AHA-1510 ou en cas de BIOS débrayé)
PORTBASE : force le port de base. Il ne faut pas essayer l'auto-détection
Configurations supportées :
Ports : 0x330 et 0x334
IRQs : 9, 10, 11, 12, 14, 15
Canaux DMA : 5, 6, 7
E/S : port mappé, contrôle de bus (bus master)
Auto-détection :
détecte uniquement les cartes en 0x330 et 0x334.
Surcharge de l'auto-détection :
aha1542=<PORTBASE>[,<BUSON>,<BUSOFF>[,<VITESSEDMA>]]
Notes :
drivers/scsi/aha1542.h
.Problèmes préhistoriques, résolus en mettant à jour le noyau :
Problèmes fréquents :
Les nouvelles cartes ne sont pas vraiment meilleures et sont pointilleuses sur la qualité des câbles et sur la sensibilité des terminaisons.
Référez-vous aux chapitres Problèmes fréquents #2 et #3, Problèmes habituels, ou Dysfonctionnement généralisé.
aha1542.h
. Cela va limiter le nombre de commandes présentes sur le bus SCSI à 1 à la fois. Il se peut que ça résolve le problème. Par contre, une fois encore, si vous avez des périphériques lents (lecteur de bandes, lecteur de CDROM), ce contournement risque de ne pas être une solution utilisable.
Reportez-vous aux chapitres Problèmes fréquents
#1 et
#2,
Problèmes habituels ou
Le SCSI se bloque.
buslogic=0x330
Configurations supportées :
Emplacements : 1-8
Ports : non significatif (carte EISA)
IRQs : 9, 10, 11, 12, 14, 15
Canaux DMA : non significatif (carte EISA)
E/S : port mappé, contrôle de bus
Auto-détection :
fonctionne avec toutes les configurations gérées
Surcharge de l'auto-détection :
aucune
Remarque :
Problèmes courants :
votre carte a été désactivée parce qu'elle ne tournait pas en mode étendu (enhanced mode). Les cartes qui fonctionnent en mode 1542 standard ne sont pas gérées.
Une nouvelle version qui gère également les cartes Adaptec 294x est disponible à l'adresse
ftp://ftp.ims.com/pub/Linux/aic7xxx
Configurations supportées :
274x 284x 294x
Emplacements EISA : 1-12 N/A N/A
Ports : N/A TOUS TOUS
IRQs : ALL TOUTES TOUTES
Canaux DMA : N/A TOUS N/A
E/S : port mappé, contrôle de bus
Surcharge de l'auto-détection :
Ligne de commande du noyau :
aha274x=extended
(pour forcer le mapping étendu)
Remarques :
Configurations supportées :
Ports : 0x100, 0x110, 0x200, 0x220
IRQs : 10, 11, 14, 15
DMA : non utilisé
E/S : port mappé
Auto-détection :
le BIOS n'est pas nécessaire
Surcharge de l'auto-détection :
aucune
Problèmes courants :
(cette section est Copyright 1995 par Leonard N. Zubkoff <lnz@dandelion.com>) (le fichier README.BusLogic constitue une documentation plus complète du pilote BusLogic ; lisez-le)
Pilote SCSI BusLogic Multi-Maîtres pour Linux Version 1.2.2 pour Linux 1.2.13 Version 1.3.2 pour Linux 1.3.88 ftp://ftp.dandelion.com/BusLogic-1.2.2.tar.gz ftp://ftp.dandelion.com/BusLogic-1.3.2.tar.gz 16 Avril 1996 Leonard N. Zubkoff Dandelion Digital lnz@dandelion.com BusLogic Inc. conçoit et fabrique un ensemble de contrôleurs SCSI de hautes performances, qui partagent une interface de programmation commune pour diverses architectures de bus, par le biais de leur technologie ASIC Multi-Maîtres (Multi- Master ASIC). Ce pilote gère tous les contrôleurs BusLogic Multi-Maîtres actuels, et devrait gérer toutes les cartes Multi-Maîtres à venir avec peu (voire aucune) de modifications. Les contrôleurs basés sur la nouvelle architecture FlashPoint ne sont pas gérés par ce pilote ; reportez-vous au fichier README.FlashPoint pour la marche à suivre pour passer d'une carte FlashPoint LT non gérée à une carte BT-948 supportée. Mes buts principaux lorsque j'ai écrit ce pilote BusLogic complètement nouveau pour Linux étaient d'exploiter les performances maximales que les contrôleurs SCSI Bus- Logic et les périphériques SCSI modernes sont capables d'atteindre et de fournir un pilote extrêmement fiable sur lequel des applications critiques puissent s'appu- yer. Tout peut être configuré sur la ligne de commande du noyau, des performances jusqu'aux détections d'erreurs. Cela permet à chaque installation d'ajuster les pa- ramètres de performance et de gestion des erreurs aux besoins locaux. BusLogic est une compagnie avec laquelle il a été très agréable de travailler, et je recommande chaleureusement leurs produits à la communauté Linuxienne. En Novem- bre 1995, j'ai eu l'opportunité de devenir site bêta testeur pour leur dernier pro- duit Multi-Maîtres - le contrôleur SCSI BT-948 PCI Ultra -, puis de nouveau pour le contrôleur BT-958 PCI Wide Ultra en Janvier 1996. Cela a été un bénéfice réciproque, car nous avons apporté à BusLogic un environnement de test que leurs propres équi- pes ne pouvaient pas avoir et la communauté Linuxienne a disposé de contrôleurs de hautes performances qui avaient correctement été testés sur Linux avant même que les produits ne soient commercialisés. Cette relation avec BusLogic m'a en outre donné l'occasion d'interagir directement avec leur équipe technique et ainsi de leur donner connaissance des besoins et des potentialités du monde Linux. Leur in- térêt et leur support sont très appréciés. Contrairement à d'autres vendeurs, si vous contactez le support technique de Bus- Logic et que vous annoncez que vous tournez sous Linux, ils ne vont pas vous rétor- quer que votre utilisation de leur produit n'est pas supportée. Leurs dernières pu- blications commerciales mentionnent même "Les contrôleurs SCSI BusLogic sont compa- tibles avec tous les systèmes d'exploitation importants, incluant : ... Linux ...". BusLogic, Inc. se trouve à 4151 Burton Drive, Santa Clara, California, 95054, USA, et vous pouvez les contacter par téléphone au 408/492-9090 ou par fax au 408/492- 1542. BusLogic dispose d'un site Web (http://www.buslogic.com), d'un site FTP ano- nyme (ftp.buslogic.com) et d'une BBS au 408/492-1984. Le support technique de Bus- Logic peut être joint par courrier électronique à l'adresse techsup@buslogic.com, par téléphone au 408/654-0760 ou par fax au 408/492-1542. Des renseignements sur leurs réprésentants en Europe et au Japon sont disponibles sur leur site Web. LES CONTROLEURS GERES La liste suivante comporte les contrôleurs SCSI BusLogic gérés à la date de ce document. Il est recommandé qu'une personne se portant acquéreur d'une carte BusLogic non listée dans la table suivante contacte l'auteur de ce document pour vérifier si elle est supportée ou si elle le sera un jour. Les séries "W" : BT-948 PCI Ultra Fast Terminaison unique SCSI-2 BT-958 PCI Ultra Wide Terminaison unique SCSI-2 BT-958D PCI Ultra Wide Différentielle SCSI-2 Les séries "C" : BT-946C PCI Fast Terminaison unique SCSI-2 BT-956C PCI Fast Wide Terminaison unique SCSI-2 BT-956CD PCI Fast Wide Différentielle SCSI-2 BT-445C VLB Fast Terminaison unique SCSI-2 BT-747C EISA Fast Terminaison unique SCSI-2 BT-757C EISA Fast Wide Terminaison unique SCSI-2 BT-757CD EISA Fast Wide Différentielle SCSI-2 BT-545C ISA Fast Terminaison unique SCSI-2 BT-540CF ISA Fast Terminaison unique SCSI-2 Les séries "S": BT-445S VLB Fast Terminaison unique SCSI-2 BT-747S EISA Fast Terminaison unique SCSI-2 BT-747D EISA Fast Différentielle SCSI-2 BT-757S EISA Fast Wide Terminaison unique SCSI-2 BT-757D EISA Fast Wide Différentielle SCSI-2 BT-545S ISA Fast Terminaison unique SCSI-2 BT-542D ISA Fast Différentielle SCSI-2 BT-742A EISA Terminaison unique SCSI-2 (742A version H) BT-542B ISA Terminaison unique SCSI-2 (542B version H) Les séries "A" : BT-742A EISA Terminaison unique SCSI-2 (742A versions A - G) BT-542B ISA Terminaison unique SCSI-2 (542B versions A - G) Les contrôleurs AMI FastDisk, véritables clones BusLogic, sont gérés par ce pilote. REMARQUES SUR L'INSTALLATION DES CARTES BT-948/958/958D Les contrôleurs SCSI BT-948/958/958D PCI Ultra ont des fonctionnalités qui peuvent nécessiter une certaine attention lors de l'installation de Linux. o Affectation des ports d'entrée/sortie PCI Lorsqu'elles sont configurées avec les valeurs par défaut usine, les cartes BT- 948/958/958D vont uniquement reconnaître les affectations des ports d'E/S faites par le BIOS PCI de la carte mère. Les BT-948/958/958D ne répondront plus aux ports d'E/S compatibles ISA auxquels les contrôleurs SCSI BusLogic précédents ré- pondaient. Le pilote gère les affectations des ports d'E/S PCI. C'est la configu- ration à privilégier. Toutefois, si le pilote BusLogic obsolete doit être utilisé pour une raison quelconque, comme par exemple une distribution Linux qui n'utili- serait pas encore le nouveau pilote dans son noyau de démarrage, BusLogic a fourni une option de configuration AutoSCSI qui autorise les ports d'E/S compatibles ISA. Pour activer cette option de compatibilité ascendante, appelez l'utilitaire AutoSCSI par CTRL-B au démarrage du système et choisissez "Adapter Configura- tion", "View/Modify Configuration", puis changez les paramètres "ISA Compatible Port" de "Disable" à "Primary" ou "Alternate". Une fois que ce pilote a été installé, l'option "ISA Compatible Port" doit être remise à "Disable" pour éviter tout conflit de futurs ports d'E/S. Les anciennes cartes BT-946C/956C/956CD ont également cette option de configuration, mais le défaut usine est "Primary". o L'ordre de scrutation des emplacements PCI Dans les systèmes comportant plusieurs contrôleurs PCI BusLogic, l'ordre dans lequel les emplacements PCI sont scrutés peut apparaître inversé pour les cartes BT-948/958/958D par rapport aux cartes BT-946C/956C/956CD. Pour démarrer depuis un disque SCSI, il est nécessaire que le BIOS du contrôleur et le noyau soient d'accord sur quel disque est le disque de démarrage (boot disk). Cela implique qu'ils reconnaissent les contrôleurs PCI dans le même ordre. Le BIOS PCI de la carte mère fournit un moyen standard d'énumérer les contrôleurs PCI. Ce moyen est utilisé par le noyau Linux. Certaines implémentations du BIOS PCI énumèrent les emplacements PCI par ordre croissant des numéros de bus et des numéros de contrô- leurs, alors que d'autres le font dans le sens contraire. Malheureusement, Microsoft a décidé que Windows 95 énumérerait toujours les emplacements PCI dans l'ordre croissant des numéros de bus et des numéros de contrôleurs indépendamment de l'énumération du BIOS PCI et ils ont exigé que leur façon de faire soit supportée par le BIOS des contrôleurs pour être certifié Windows 95. En conséquence, les défauts usine des cartes BT-948/958/ 958D énumè- rent les contrôleurs par numéros croissants. Pour désactiver ce fonctionnement, appelez l'utilitaire AutoSCSI par CTRL-B au démarrage du système, puis choisissez "Adapter Configuration", "View/Modify Configuration", appuyez sur CTRL-F10 et changez l'option "Use Bus And Device # For PCI Scanning Seq." à 0FF. Ce pilote va interroger la valeur de l'option de Séquence De Scrutation PCI, de manière à reconnaître les contrôleurs dans le même ordre qu'ils ont été énumérés par le BIOS du contrôleur. LA LISTE DE DIFFUSION DES ANNONCES BUSLOGIC La liste de diffusion des annonces BusLogic constitue un forum d'information pour les utilisateurs Linux des nouveautés (nouvelles versions du pilote et autres annonces concernant le support pour Linux des contrôleurs BusLogic). Pour vous inscrire à la liste, envoyez un message à l'adresse suivante : "BusLogic-announce-request@dandelion.com", avec la ligne "subscribe" dans le corps du message.
(cette section est Copyright 1995 par Leonard N. Zubkoff <lnz@dandelion.com>)
Il n'y a pas de pilote Linux pour les cartes FlashPoint LT/DL/LW (BT-930/932/950), et quand il va y en avoir ou s'il y en aura n'est pas très clair. Les cartes Flash- Point ont une architecture différente des cartes Multi-Maîtres et n'ont pas de processeurs sur la carte ; elles disposent d'un simple séquenceur SCSI. Elles sont conçues pour les ordinateurs de bureau et ne sont pas spécialement conçues pour des systèmes d'exploitation multitâches performants comme Linux. Les cartes Multi-Maîtres BT-948/958 ont un processeur embarqué et l'interface de programmation par "boîte à lettres" permet de faire du parallélisme et du pipeli- ning entre le contrôleur et le système d'exploitation, alors que les cartes Flash- Point nécessitent de fréquentes interventions du processeur principal. Etant donné que les délais de prise en compte des interruptions augmentent sur un système chargé, les BT-948/958 continuent d'avoir d'excellentes performances au contraire des FlashPoint, qui s'écroulent rapidement. De plus, le firmware des BT-948/958 possède la connaissance de bas niveau pour une interaction efficace avec le bus SCSI. Avec un séquenceur SCSI comme dans les FlashPoint, le noyau Linux doit en revanche contenir lui-même toutes ces informations de bas niveau, et il est en général long d'arriver à faire marcher tout cela proprement. Etant donné le faible écart de prix entre ces deux modèles, les cartes BT-948 et BT-958 sont de toute évidence le meilleur choix pour Linux. <début de citation> ANNONCE Mise à jour des BusLogic FlashPoint vers les BT-948 1er Février 1996 Depuis leur apparition en Octobre 1995, les BusLogic FlashPoint LT ont posé des problèmes sous Linux, si bien qu'aucun pilote n'est encore disponible pour cette nouvelle carte Ultra SCSI. Bien que le produit soit officiellement déclaré comme une carte pour machine de bureau et ne soit pas particulièrement efficace dans des environnements multitâches performants tels que Linux, la FlashPoint LT a été annoncée comme étant le dernier cri, le nec plus ultra, par les vendeurs d'ordinateurs et elle s'est retrouvée sur certains de leurs systèmes haut de gamme, à l'exclusion de ceux équipés des anciennes cartes Multi-Maîtres. Cela a causé du tort à de nombreuses personnes qui ont par mégarde acheté un système en s'attendant à ce que tous les produits BusLogic soient gérés par Linux, et qui ont finalement découvert que la FlashPoint n'était pas supportée et ne le serait pas avant longtemps, si elle devait l'être un jour. Après que ce problème a été identifié, BusLogic est entrée en contact avec ses principaux clients OEM pour annoncer que les cartes Multi-Maîtres BT-946C/ 956C seraient toujours disponibles, et que les utilisateurs Linux qui avaient par mégarde commandé des systèmes à base de FlashPoint pourraient mettre à jour leur machine avec une BT-946C. Si cela a aidé de nouveaux acheteurs, cela n'était qu'une solution partielle au problème plus général du support de la FlashPoint pour les utilisateurs de Linux. Cette annonce n'apportait aucun soutien à ceux qui avaient initialement acheté une FlashPoint pour un système d'exploitation qui la gérait et qui décidaient plus tard de passer à Linux ou ceux qui avaient acheté une FlashPoint, croyant qu'elle était gérée et qui étaient incapables de la retourner. Mi-Décembre, j'ai demandé à rencontrer le responsable de la gestion de BusLogic pour discuter du support pour le logiciel libre (free software) et pour Linux de la FlashPoint. Des bruits plus ou moins exacts avaient circulé publiquement sur l'attitude de BusLogic envers Linux et j'avais le sentiment que le mieux était d'en discuter directement. J'envoyai un message par email un soir à 11 heures et la réunion eut lieu le lendemain après-midi. Malheureusement, les rouages administratifs tournent lentement, particulièrement lorsqu'une compagnie est en cours d'acquisition, c'est pourquoi il a fallu attendre jusqu'à maintenant que tous les détails soient parfaitement clairs et qu'une annonce publique puisse être faite. BusLogic n'est pas prête aujourd'hui à publier les informations nécessaires à ce que des parties tierces puissent écrire des pilotes pour la FlashPoint. Les seuls pilotes existants pour la FlashPoint ont été écrits par l'équipe technique de BusLogic et il n'existe pas de documentation suffisamment détaillée pour permettre à un développeur extérieur d'écrire un pilote sans aide conséquente. Alors qu'il y a des gens chez BusLogic qui ne veulent pas entendre parler de divulgation de détails sur l'architecture de la FlashPoint, le débat n'est pas entièrement clos. Dans tous les cas, même si la documentation était disponible aujourd'hui, il faudrait certainement pas mal de temps pour qu'un pilote réellement utilisable soit écrit, surtout que je ne suis pas convaincu que l'effort en vaille la peine. De toute façon, BusLogic continue à fournir une solution SCSI de hautes performan- ces pour Linux et ils ne désirent pas voir quelqu'un incapable de travailler sous Linux sous prétexte qu'il a une FlashPoint LT. En conséquence, BusLogic a mis en place un programme de mise à jour permettant à n'importe quel utilisateur de Linux dans le monde de changer sa FlashPoint LT pour une nouvelle carte BT-948 Multi-Maî- tres PCI Ultra SCSI. La BT-948 est la successeur Ultra SCSI de la BT-946C, et possède toutes les fonctionnalités des contrôleurs BT-946C et FlashPoint LT, y compris une terminaison adaptative (smart termination) et une PROM flashable pour faciliter les mises à jour du firmware. Elle est bien sûr compatible avec le pilote actuel de Linux. Le prix pour cette mise à jour a été fixé à 45 dollars américains, et le programme de mise à jour est réalisé par le Support Technique de BusLogic, qui peut être contacté par courrier électronique à l'adresse techsup@BusLogic.com, par téléphone au +1 408 654-0760 ou par fax au +1 408 492-1542. J'ai un site en bêta test pour le contrôleur BT-948 et les versions 1.2.1 et 1.3.1 de mon pilote BusLogic contiennent déjà le support pour les BT-948. Une gestion sup- plémentaire (non indispensable) pour les cartes Multi-Maîtres Ultra SCSI sera ajou- tée dans une future version. En résultat de ce mécanisme de test 'coopératif', plu- sieurs problèmes du firmware ont été décelés et corrigés (assurez-vous que vous avez la version 5.05R ou plus). Mon système de test Linux très chargé a fourni un environnement de test idéal pour tester le mécanisme de détection et de correction d'erreurs SCSI, qui est bien moins souvent mis en évidence sur les machines de production, mais qui est crucial pour la stabilité générale du système. Il a été très pratique de pouvoir travailler directement avec leur ingénieur responsable du firmware en reproduisant les problèmes sous le contrôle de l'environnement de debug du firmware. Il est certain que les techniques ont énormément évolué depuis le temps où je travaillais sur un firmware pour du matériel embarqué. Je travaille actuellement sur des mesures de performances et j'espère avoir prochainement des chiffres et des statistiques. BusLogic m'a demandé d'envoyer cette annonce puisqu'un important pourcentage des questions relatives au support de la FlashPoint m'a directement été envoyé par email ou a été posté dans les groupes de news de Linux auxquels je participe. Pour résumer, BusLogic offre aux utilisateurs Linux de mettre à jour leur carte Flash- Point LT (BT-930) non gérée par une carte gérée BT-948 pour une somme de 45 dollars américains. Contactez le support technique de BusLogic à l'adresse techsup@BusLogic.com ou au +1 408 654-0760 pour bénéficier de leur offre. Leonard N. Zubkoff lnz@dandelion.com <fin de citation>
Cartes gérées : toutes, du moment qu'elles supportent le protocole EATA-DMA.
Parmi ces cartes, on trouve :
La famille des DPT Smartcache (Plus) : PM2011 ISA Fast Terminaison unique SCSI-2 PM2012B EISA Fast Terminaison unique SCSI-2 La famille des DPT Smartcache III : PM2021 ISA Fast Terminaison unique SCSI-2 PM2021W ISA Wide Terminaison unique SCSI-2 PM2022 EISA Fast Terminaison unique SCSI-2 PM2022W EISA Wide Terminaison unique SCSI-2 PM2024 PCI Fast Terminaison unique SCSI-2 PM2024W PCI Wide Terminaison unique SCSI-2 PM2122 EISA Fast Terminaison unique SCSI-2 PM2122W EISA Wide Terminaison unique SCSI-2 PM2124 PCI Fast Terminaison unique SCSI-2 PM2124W PCI Wide Terminaison unique SCSI-2 PM2322 EISA Fast Terminaison unique SCSI-2 PM2322W EISA Wide Terminaison unique SCSI-2 La famille des DPT Smartcache VI : PM2041W ISA Wide Terminaison unique SCSI-2 PM2041UW ISA Ultra Wide Terminaison unique SCSI-2 PM2042W EISA Wide Terminaison unique SCSI-2 PM2042UW EISA Ultra Wide Terminaison unique SCSI-2 PM2044W PCI Wide Terminaison unique SCSI-2 PM2044UW PCI Ultra Wide Terminaison unique SCSI-2 PM2142W EISA Wide Terminaison unique SCSI-2 PM2142UW EISA Ultra Wide Terminaison unique SCSI-2 PM2144W PCI Wide Terminaison unique SCSI-2 PM2144UW PCI Ultra Wide Terminaison unique SCSI-2 PM2322W EISA Wide Terminaison unique SCSI-2 PM2322UW EISA Ultra Wide Terminaison unique SCSI-2 La famille des DPT SmartRAID : PM3021 ISA Fast Terminaison unique SCSI-2 PM3021W ISA Wide Terminaison unique SCSI-2 PM3122 EISA Fast Terminaison unique SCSI-2 PM3122W EISA Wide Terminaison unique SCSI-2 PM3222 EISA Fast Terminaison unique SCSI-2 PM3222W EISA Wide Terminaison unique SCSI-2 PM3224 PCI Fast Terminaison unique SCSI-2 PM3224W PCI Wide Terminaison unique SCSI-2 PM3334W PCI Wide Terminaison unique SCSI-2 PM3334UW PCI Ultra Wide Terminaison unique SCSI-2
mais également les versions 'différentielles' des contrôleurs ci-dessus.
et quelques contrôleurs de :
NEC, AT&T, SNI, AST, Olivetti, Alphatronix.
Configurations supportées :
Emplacements : Tous
Ports : Tous
IRQs : Tous les niveaux sur changements d'état (edge triggered)
Canaux DMA : Tous les ISA, non significatifs pour les EISA/PCI
E/S : port mappé, contrôle de bus
Canaux SCSI : Tous
Auto-détection :
fonctionne avec toutes les configurations gérées
La dernière version du pilote EATA-DMA est disponible à l'adresse :
ftp.i-Connect.Net:/pub/Local/EATA/
Liste de diffusion :
La liste de diffusion EATA constitue un forum pour les utilisateurs Linux des pilotes EATA-DMA et EATA-PIO pour les discussions et les annonces des nouvelles versions et autres annonces. Pour vous abonner à la liste, envoyez un message à "linux-eata-request@i-connect.net" avec la ligne "subscribe" dans le corps du message.
Support du répertoire /proc/scsi
:
Pour avoir accès à des statistiques plus poussées, entrez les commandes suivantes :
echo "eata_dma latency" >/proc/scsi/eata_dma/<no_driver>
Pour ensuite désactiver les statistiques, faites :
echo "eata_dma nolatency" >/proc/scsi/eata_dma/<no_driver>
Problèmes habituels :
Solution : utilisez une des disquettes de boot ascsi*.
hd.c: ST-506 interface disk with more than 16 heads detected,
probably due to non-standard sector translation. Giving up.
(disk %d: cyl=%d, sect=63, head=64)
hdc: probing with STATUS instead of ALTSTATUS
hdc: MP0242 A, 0MB w/128KB Cache, CHS=0/0/0
hdc: cannot handle disk with 0 physical heads
hdd: probing with STATUS instead of ALTSTATUS
hdd: MP0242 A, 0MB w/128KB Cache, CHS=0/0/0
hdd: cannot handle disk with 0 physical heads
Si le pilote IDE a des problèmes à cause de cela (vous ne pouvez pas accéder à vos véritables périphériques IDE par exemple), changez le port d'E/S et/ou les IRQ de la carte EATA.
Remarques :
Configurations supportées :
BIOS : 2.0, 3.0, 3.2, 3.4, 3.5
Adresses BIOS : 0xc8000, 0xca000, 0xce000, 0xde000
Ports : 0x140, 0x150, 0x160, 0x170
IRQs : 3, 5, 10, 11, 12, 14, 15
DMA : non utilisé
E/S : port mappé
Auto-détection :
fonctionne avec toutes les configurations gérées. Requiert un BIOS activé
Surcharge de l'auto-détection :
aucune
Problèmes préhistoriques, réglés par une mise à jour :
Remarque :
sda
va alors correspondre au dernier périphérique (par analogie avec le DOS, D: au lieu de C:). Vous aurez certainement besoin d'utiliser l'option de surcharge 'disktab' avec LILO.Configurations supportées et non supportées :
Ports : Tous
IRQs : Tous
canaux DMA : le DMA n'est pas utilisé
E/S : port mappé
Auto-détection :
aucune
Surcharge de l'auto-détection :
A la compilation :
définissez GENERIC_NCR5380_OVERRIDE. Ce doit être un tableau de
nuplets de la forme {'port', 'irq', 'dma', 'type de carte'}. Par exemple :
#define GENERIC_NCR5380_OVERRIDE {{0x330, 5, DMA_NONE, BOARD_NCR5380}}
pour une carte NCR5380 de port 0x330 et d'IRQ 5.
#define GENERIC_NCR5380_OVERRIDE {{0x350, 5, DMA_NONE, BOARD_NCR53C400}}
pour une carte T130B sur le port 0x350.
Les vieilles versions du code suppriment l'entrée BOARD_*.
Les valeurs symboliques IRQ_NONE et IRQ_AUTO peuvent être employées pour le
champ IRQ.
Ligne de commande du noyau :
ncr5380=port,irq
ncr5380=port,irq,dma
ncr53c400=port,irq
255 peut être utilisé pour 'pas d'irq' et 254 pour 'auto-détection de l'irq'.
Problèmes fréquents :
Les registres des cartes compatibles NCR5380 ont un déplacement de 8 par rapport à l'adresse de base. Ainsi, si votre adresse est 0x350, utilisez :
ncr5380=0x358,254
sur la ligne de commande du noyau.
Problèmes préhistoriques, réglés par une mise à jour :
Les versions 6 pré-publiques du pilote générique NCR5380 ne géraient pas les interruptions sur ces cartes. Mettez à jour votre pilote.
Remarques :
Configurations supportées et non supportées :
Adresses de base : Toutes
IRQs : Toutes
Canaux DMA : non significatif (PCI)
E/S : port mappé, contrôle de bus
Auto-détection :
requiert un BIOS PCI, utilise les routines du BIOS PCI pour rechercher les
contrôleurs et pour lire les données de configuration
Le pilote utilise les valeurs pré-programmées dans certains regsitres pour son initialisation, aussi un BIOS doit-il être activé.
Problèmes préhistoriques, réglés par une mise à jour :
La dernière version du pilote est disponible à l'adresse :
ftp://tsx-11.mit.edu/pub/linux/ALPHA/scsi/ncr53c810
La versions courante est pour la 1.2.10 (et les derniers patches), bien que la prochaine version soit destinée exclusivement aux noyaux 1.3.x. Ces patches ne sont pas totalement propres, à cause de patches pour le format ELF (et d'autres) qui se trouvaient dans mon arborescence de travail. Si vous ne pouvez pas corriger vous-mêmes les (quatre) problèmes d'application des patches, ne les utilisez surtout pas. Seul le dernier patch est nécessaire ; ce ne sont pas des versions incrémentales.
Si vous ne pouvez pas attendre et désirez utiliser le dernier pilote NCR avec un noyau 1.3.x, Harald Evensen <Harald.Evensen@pvv.unit.no> a adapté les patches pour les noyaux 1.3.x
ftp://ftp.pvv.unit.no/pub/Linux/ALPHA/ncr
Ces patches devraient s'appliquer sans problèmes.
S'il vous plaît, lisez tous les fichiers README dans ces répertoires. Vous devriez également rejoindre la liste de diffusion NCR si vous êtes intéressé à avoir les dernières versions du pilote. Les corrections de bugs intermédiaires et les annonces sont faites sur cette liste.
Pour vous inscrire, envoyez un courrier à majordomo@colorado.edu
avec
subscribe ncr53c810
dans le corps du message. Pour vous retirer de la liste, envoyez à la même adresse un message contenant
unsubscribe ncr53c810
Problèmes fréquents :
Cela est souvent dû à un désaccord entre la valeur sélectionnée par le cavalier réglant le niveau d'interruption (IRQ) pour un emplacement ou un périphérique de la carte mère et la valeur fixée dans la CMOS. VERIFIEZ TOUJOURS QUE :
Cela peut également être dû aux INTB, INTC ou INTD PCI sélectionnées sur une carte PCI dans un système qui ne gère que l'INTA PCI. Si vous utilisez une carte NCR qui vous permet de choisir par cavalier la ligne d'interruption PCI utilisée, assurez-vous que vous avez configuré l'INTA.
Enfin, le PCI doit utiliser des interruptions sur niveau (level-sensitive) plutôt que sur front (edge triggered). Vérifiez que votre carte est positionnée pour générer des interruptions sur niveau. Si cela ne marche toujours pas, essayez les interruptions sur front, au cas où votre système serait défectueux.
Ce problème est assez fréquent avec quelques cartes Viglen, pour lesquelles la configuration des cavaliers d'interruptions n'est pas documentée dans le manuel. On m'a dit que ce qui devrait être une IRQ5 est en fait une IRQ9. Votre cas sera peut-être différent.
the I/O mapping was disabled because base address 0 bits 0..1 indicated a non I/O mappingCela est dû à un bug du BIOS sur certaines machines : la lecture double mots de registres de configuration retourne les mots de 16 bits de poids forts et de poids faibles inversés.
"scsi%d: IRQ0 not free, detaching"
ou
"scsi%d: IRQ255 not free, detaching"
le composant NCR avait tous ses bits à 0 ou à 1 dans le registre de configuration PCI. Soit vous avez des problèmes de configuration (reportez-vous au chapitre
Problèmes fréquents 1), soit le BIOS de votre carte mère est défectueux.
Un contournement serait d'éditer le fichier drivers/scsi/ncr53c7,8xx.c
puis de changer pci_init()
pour mettre :
irq = my_irq;
avant
return normal_init (tpnt, board, chip, (int) base,
(int) io_port, (int) irq, DMA_NONE, 1, bus, device_fn,
options);
ncr53c810=xxx
, etc. ne marchent pas.
Dans les noyaux d'origine, les points d'entrée correspondants ne sont intentionnellement pas inclus dans le fichier init/main.c
:
Le pilote fait malgré tout des auto-détections pour une carte dont des paramètres ont été passés sur la ligne de commande. Ainsi, si une ligne de commande est utilisée alors que la carte a été reconnue par la routine de configuration PCI, vous allez au devant de gros problèmes.
La seule raison pour laquelle vous pourriez avoir besoin d'une surcharge par la ligne de commande serait de contourner un bug du matériel PCI et du BIOS. Dans ce cas, certaines routines de correction d'erreurs ne marcheront pas, rendant la surcharge plus qu'inutile.
Enfin, pratiquement toutes les personnes qui _pensent_ avoir besoin d'une surcharge sur la ligne de commande le font parce qu'elles ont eu un message de la part du pilote. Si le pilote vous signale que vous avez une problème de configuration, votre système est défectueux ou alors vous avez un problème de configuration et aucune ligne de commande ne pourra y remédier.
Si quelqu'un a ajouté les points d'entrée adéquats dans le fichier init/main.c
pour les lignes de commande, elle ne sont pas gérées et peuvent parfaitement ne pas fonctionner.
Remarques :
Configurations supportées et non supportées :
Adresses de base : 0xc8000, 0xca000, 0xcc000, 0xce000, 0xdc000, 0xde000
IRQs : 3, 5
Canaux DMA : le DMA n'est pas utilisé
E/S : mappées en mémoire
Auto-détection :
teste uniquement les adresses, le niveau d'interruption (IRQ) étant supposé
valoir 5 ; nécessite un BIOS installé.
Surcharge de l'auto-détection :
A la compilation :
Définir OVERRIDE à la valeur de l'adresse de base, CONTROLLER à FD ou SEAGATE
en fonction de la configuration et IRQ à la valeur de niveau d'interruption
de la carte.
Ligne de commande du noyau :
st0x=adresse,irq ou tmc8xx=adresse,irq (uniquement pour les noyau 0.99.13b et
plus récents)
Problèmes préhistoriques, réglés par une mise à jour :
Problèmes fréquents :
La carte est fournie avec une configuration prévue par défaut pour MSDOS, c'est-à-dire que les interruptions sont désactivées. Pour les réactiver sur les cartes Seagate, fermez les pattes F-G (choix de l'IRQ 5) sur le cavalier W3 (ST01) ou JP3 (ST02).
Etre capable de traiter ce cas implique de mettre en oeuvre une boucle active pour surveiller la descente du signal REQ, avec un délai de surveillance au cas où vous auriez manqué la transition à cause d'une interruption, etc. Vous observerez une dégradation des performances ; il pourrait être judicieux de ne pas appliquer cette méthode à tous les périphériques SCSI. La sélection peut se faire périphérique par périphérique via le champ "broken" des entrées du tableau scsi_devices
. Si vous avez des problèmes, vous pourrez tenter d'ajouter votre périphérique à la liste des équipements pour lesquels le champ "broken" n'est pas positionné à 0 (actuellement, il n'y a que les lecteurs de CDROM TENEX).
Quelques-unes des cartes Future Domain utilisent l'organisation (mapping) des registres des Seagate ; les bits MSG et CD du registre d'état sont inversés.
Editez le fichier seagate.h
, échangez les définitions de STAT_MSG et STAT_CD puis recompilez le noyau avec la variable CONTROLLER définie à SEAGATE et les variables IRQ et OVERRIDE correctement positionnées.
You must set heads sectors and cylinders. You can do this from the extra functions menu.Reportez-vous à la section Partitionnement des disques
Le code du fichier seagate.c ressemble maintenant à :
cli();
DATA = (unsigned char) ((1 << target) | (controller_type == SEAGATE ? 0x80 : 0x40));
CONTROL = BASE_CMD | CMD_DRVR_ENABLE | CMD_SEL |
(reselect ? CMD_ATTN : 0);
sti();
Votre problème peut être corrigé en changeant ce code en :
cli();
CONTROL = BASE_CMD | CMD_DRVR_ENABLE | CMD_SEL |
(reselect ? CMD_ATTN : 0);
DATA = (unsigned char) ((1 << target) | (controller_type == SEAGATE ? 0x80 : 0x40));
sti();
Constantes :
FAST ou FAST32 pour la mise en oeuvre de transferts aveugles
ARBITRATE va forcer le contrôleur à arbitrer le bus en mode de
compatibilité SCSI-II, plutôt que d'attendre le signal BUS FREE
avant de continuer. Cela devrait nous permettre de traiter une
commande par unité logique le jour où j'intégrerai mes
modifications de réorganisation dans les sources de
l'arborescence de référence.
SLOW_HANDSHAKE autorise la compatibilité avec des périphériques déficients,
qui n'acquittent pas suffisamment rapidement (par exemple
certains lecteurs de CDROM) pour le code des cartes Seagate.
SLOW_RATE=x, x étant un entier spécifiant un taux de transfert par défaut
si le protocole d'acquittement (handshaking) ne fonctionne
pas correctement.
Configurations supportées et non supportées :
Ports : 0x388, 0x384, 0x38x, 0x288
IRQs : 10, 12, 14, 15
IMPORTANT : les IRQ DOIVENT être différentes des IRQ utilisées par la
partie de gestion du son de la carte
DMA : n'est pas utilisé par la partie SCSI de la carte
E/S : port mappé
Auto-détection :
n'a pas besoin du BIOS
Surcharge de l'auto-détection :
A la compilation : définissez PAS16_OVERRIDE comme un tableau de nuplets
de la forme {'port', 'irq'}. Par exemple :
#define PAS16_OVERRIDE {{0x388, 10}}
pour une carte de port 0x388, IRQ 10.
Ligne de commande du noyau :
pas16=port,irq
Constantes :
AUTOSENSE - si elle est définie, la commande SCSI 'REQUEST SENSE' sera
automatiquement émise pour les commandes qui se terminent
avec un status 'CHECK CONDITION'.
PSEUDO_DMA - autorise le PSEUDO-DMA matériel ; devrait résulter en un
gain de performance de l'ordre de x3 / x4 par rapport aux
E/S scrutées (polled I/O).
PARITY - activation du contrôle de parité. N'est pas géré.
SCSI2 - activation de la gestion de 'files marquées' pour le SCSI-II
(SCSI-II tagged queuing). Non testé.
UNSAFE - autorise les interruptions pendant les transferts
pseudo-DMA. Vous activerez cela uniquement si vous avez
des problèmes de perte de caractères durant les
communications à haute vitesse. Cependant, même dans ce cas,
vous auriez plutôt intérêt à jouer avec les tailles de blocs de
transfert.
USLEEP - autorise la gestion des périphériques qui ne se déconnectent
pas. Non testé.
Problèmes fréquents :
Utilisez les patches pour les NCR5380 que j'ai postés sur le réseau il y a quelque temps (ils devraient être intégrés dans la prochaine version alpha). Ces patches corrigent un séquencement critique (race condition) des précédentes versions du pilote NCR5380. Ils corrigent également un problème de gestion de plusieurs périphériques pour les contrôleurs basés sur le NCR5380.
Si cela échoue, vous devrez interdire l'option PSEUDO_DMA en changeant la ligne
#define PSEUDO_DMA
du fichier drivers/scsi/pas16.c
en
#undef PSEUDO_DMA
.
Remarquez que cette solution doit être considérée uniquement en dernier recours, car elle pénalise gravement les performances.
Configurations supportées et non supportées :
Adresses de base : 0xcc000, 00xc8000, 0xdc000, 0xd8000
IRQs : aucune, 3, 5, 7 (toutes cartes)
10, 12, 14, 15 (T128F uniquement)
DMA : non utilisé
E/S : mémoire mappée
Auto-détection :
fonctionne sur toutes les configurations supportées ; nécessite un BIOS
installé.
Surcharge de l'auto-détection :
A la compilation : la variable T128_OVERRIDE doit être un tableau
de nuplets de la forme {'adresse', 'irq'}. Par exemple :
#define T128_OVERRIDE {{0xcc000, 5}}
pour une carte à l'adresse 0xcc000, IRQ 5.
Les valeurs symboliques IRQ_NONE et IRQ_AUTO peuvent être employées pour le
champ IRQ.
Ligne de commande du noyau :
t128=adresse,irq
-1 peut être utilisé pour "pas d'irq", -2 pour "auto-détection de l'irq".
Constantes :
AUTOSENSE - si elle est définie, la commande SCSI 'REQUEST SENSE' sera
automatiquement émise pour les commandes qui se terminent
avec un status 'CHECK CONDITION'.
PSEUDO_DMA - autorise le PSEUDO-DMA matériel ; devrait résulter en un
gain de performance de l'ordre de x3 / x4 par rapport aux
E/S scrutées (polled I/O).
PARITY - activation du contrôle de parité. N'est pas géré.
SCSI2 - activation de la gestion de 'files marquées' pour le SCSI-II
UNSAFE - autorise les interruptions pendant les transferts
pseudo-DMA. Vous activerez cela uniquement si vous avez
des problèmes de perte de caractères durant les
communications à haute vitesse. Cependant, même dans ce cas,
vous auriez tout intérêt à jouer avec les tailles de blocs de
transfert.
USLEEP - autorise la gestion des périphériques qui ne se déconnectent
pas. Non testé.
Problèmes fréquents :
Utilisez les patches pour les NCR5380 que j'ai postés sur le réseau il y quelque temps (ils devraient être intégrés dans la prochaine version alpha). Ces patches corrigent un séquencement critique (race condition) des précédentes versions du pilote NCR5380. Ils corrigent également un problème de gestion de plusieurs périphériques pour les contrôleurs basés sur le NCR5380.
Si cela échoue, vous devrez interdire l'option PSEUDO_DMA en changeant la ligne
#define PSEUDO_DMA du fichier drivers/scsi/pas16.c
en
#undef PSEUDO_DMA.
Remarquez que cette solution doit être considérée uniquement en dernier recours, car elle pénalise gravement les performances.
Configurations supportées :
Ports : 0x130, 0x140, 0x210, 0x230, 0x240, 0x310, 0x330, 0x340
IRQs : 10, 11, 14, 15
Canaux DMA : 5, 6, 7
E/S : port mappé, contrôle de bus
Auto-détection :
ne marche pas pour les cartes sur le port 0x310. Le BIOS n'est pas nécessaire.
Surcharge de l'auto-détection :
uniquement à la compilation (définissez PORT_OVERRIDE)
Problèmes fréquents :
hd.c: ST-506 interface disk with more than 16 heads detected,
probably due to non-standard sector translation. Giving up.
(disk %d: cyl=%d, sect=63, head=64)
Si c'est le cas, vous utilisez la carte Ultrastor en mode émulation WD1003. Vous devez alors :
hd=cylindres,têtes,secteurs
pour surcharger les paramètres de configuration par défaut, de manière à pouvoir démarrer vous-même, tout en vous assurant que le nombre de cylindres <= 2048, le nombre de têtes <= 16 et le nombre de secteurs <= 255 soient tels que cylindres * têtes * secteurs soit le même dans les deux représentations.
Vous devez également préciser la géométrie du disque au moment d'utiliser fdisk sous Linux. Si vous omettez de le faire, de mauvaises valeurs risqueraient d'être écrites dans la table des partitions. Ces valeurs seront correctes pour Linux, mais provoqueront des erreurs sous MSDOS, qui se base sur les triplets <tête/cylindre/secteur> de la table des partitions.
Une fois que Linux a démarré, vous pouvez vous épargner la peine de préciser manuellement à chaque démarrage la géométrie en modifiant comme il le faut la macro HD_TYPE du fichier include/linux/config.h
et en recompilant le noyau.Configurations supportées :
Adresses du BIOS : 0xce000
Ports : 0x350
IRQs : 15
Canaux DMA : 6
E/S : port mappé, contrôle de bus
Auto-détection :
nécessite un BIOS activé.
Problèmes fréquents :
ftp://tsx-11.mit.edu/pub/linux/ALPHA/scsi/AM53C974-0.3.tar.gz
Configurations supportées :
Ports : Tous
IRQs : Tous
Canaux DMA : 6
E/S : port mappé, contrôle de bus (sans intelligence)
Hé, Drew, où est ce chapitre (I (D.F.). Je ne l'ai vu que dans la table des matières ;-) ?