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MandrakeSoft
Janvier 2000 http://www.linux-mandrake.com
Avant d'introduire KDE, il est utile de comprendre le fondement de l'interface graphique sous Linux et sous Unix de façon générale, et sur laquelle KDE est basé: X Window System.
X Window System, abrégé par X, est un projet initié par le MIT (Massachussets Institute of Technology), dont le but était de fournir une interface graphique aux systèmes Unix. Aujourd'hui, tous les systèmes Unix et Linux (avec XFree86) l'utilisent. X Window System est basé sur le modèle client/serveur. Les serveurs X pilotent le matériel: carte graphique, écran, clavier, souris, tablettes graphiques, etc. Les clients X sont toutes les applications graphiques. Ce schéma présente de nombreux avantages:
X Window System en lui-même ne prévoit pas la gestion des fenêtres: ce rôle est laissé à un client X spécial, appelé un gestionnaire de fenêtres. Sans un gestionnaire de fenêtres, celles-ci n'auraient pas de décorations (barre de titre, boutons de manipulation, etc.), vous ne pourriez ni redimensionner les fenêtres, ni les mettre au premier plan ou à l'arrière-plan, ni même les cacher (les icônifier), sauf sur demande de l'application elle-même, ce qui n'est pas très pratique. Le nombre de gestionnaire de fenêtres existants est, comme toujours dans le logiciel libre, impressionnant. Quelques-uns sont livrés avec Linux-Mandrake: citons Fvwm, AfterStep, WindowMaker, et le simplissime, très vieux et vénérable Twm.
Reste encore le problème le plus important pour l'utilisateur final: la cohérence. En effet, les applications ne font que « parler » au serveur X, mais elles n'ont aucune conscience les unes des autres. Un gestionnaire de fenêtres n'a conscience des applications que dans le sens où elles sont des fenêtres: il ne peut pas savoir si l'application est un traitement de texte, un terminal ou autre. X en lui-même ne prévoit pas non plus le glisser-déposer (Drag'n'Drop en anglais), ni même les icônes. C'est là qu'entre en scène KDE.
(Traduction: « Unix est-il prêt pour le bureau (graphique)? »)
KDE apporte la cohérence qui fait défaut dans le monde de X Window System, sans pour autant lui retirer sa souplesse. KDE est un projet libre (entendez: sous GPL, même si ce n'est pas le cas de sa boîte à outils, ou toolkit) initié par Matthias Ettrich, et son but est de donner à Linux un environnement de bureau (Desktop Environment) totalement fonctionnel. Ce but est si bien atteint aujourd'hui que KDE est l'environnement de bureau le plus utilisé dans le monde Linux, et il a même percé dans le monde des Unix commerciaux, où certains administrateurs n'hésitent pas à l'utiliser en lieu et place des gestionnaires de fenêtres fournis avec leurs systèmes!
KDE vient avec son propre gestionnaire de fenêtres. Il apporte également tous les éléments qu'attendent aujourd'hui les utilisateurs habitués aux interfaces graphiques: une barre des tâches, un gestionnaire de fichiers extrêmement performant, des icônes, des menus contextuels, des bulles d'aide, et un protocole de glisser-déposer.
KDE apporte également quelques idées neuves. Le bureau orienté web en est une, les possibilités apportées par les icônes en sont une autre, ainsi que la polyvalence de son gestionnaire de fichiers, KFM. Et pour ne rien gâcher, il est très intuitif et très configurable. C'est un vrai environnement de travail, et il peut vous faire gagner beaucoup de temps.
Vous pouvez voir dans la figure 5.1 un bureau KDE classique avec les principaux composants:
Chacun de ces éléments est configurable. Avant de continuer, signalons une particularité: les bureaux virtuels. Cette fonctionnalité est très utilisée dans le monde Unix et KDE ne déroge pas à la règle. Ainsi, dans le panneau, vous pouvez voir dans la figure 5.2 ce que l'on appelle communément un pager.
Ce pager vous permet d'accéder à tous vos bureaux virtuels d'un simple clic. Chaque bureau virtuel héberge des fenêtres différentes et certains paramètres sont uniques à chaque bureau --- par exemple, la couleur ou l'image de fond.
Le panneau est un des éléments centraux de KDE. C'est le principal lanceur d'applications et il héberge le menu principal de KDE: le menu K, que vous reconnaîtrez facilement; il est présenté dans la figure 5.3.
Ce menu est séparé en trois parties distinctes. De haut en bas on trouve:
/usr/share/applnk
;
Il s'agit de tout le sous-menu Tableau de bord du menu K. Vous pouvez y ajouter ou en retirer la liste des fenêtres ou le Disk Navigator, ou même y ajouter un lanceur d'application. Le sous-menu Configuration est suffisamment explicite, mais nous reviendrons sur l'onglet Disk Navigator qui configure l'application du même nom. L'onglet Bureaux ne permet de modifier que le nom des différents bureaux et la taille physique du pager, ce n'est pas ici que vous pouvez modifier le nombre de bureaux.
Le Disk Navigator vous permet d'accéder à tous vos fichiers
depuis un menu. Cet outil peut s'avérer très pratique... si le nombre
de fichiers dans le répertoire n'est pas trop grand! Le menu de
configuration (figure 5.4) parle pour lui-même, comme
pratiquement tous les menus de configuration de KDE. Notez que
les fichiers cachés sous Linux et Unix en général
désignent les fichiers dont le nom commence par le caractère '.'
.
Si vous décidez de modifier vos liens personnels, vous devrez créer vos
entrées dans une fenêtre de KFM typique (nous reviendrons sur la
façon de créer de telles entrées). Vous ne pouvez modifier les entrées
globales qu'en tant que root
!
Quand vous sélectionnez un répertoire depuis Disk Navigator, vous pouvez au choix naviguer dans ce répertoire ou bien ouvrir le répertoire en question dans une fenêtre de KFM. Si vous cliquez sur un fichier, KFM repère automatiquement le type de fichier et lancera le programme approprié pour le type de fichier!
Si, en revanche, le type de fichier est inconnu de KFM, vous devrez alors indiquer comment l'ouvrir, comme exposé dans la figure 5.5.
Si vous sélectionnez Parcourir, vous aurez alors la liste des
menus de KDE, dans laquelle vous pourrez sélectionner le
programme approprié. Autrement, vous pouvez toujours entrer à la main le
nom du programme avec lequel vous voulez ouvrir le fichier, mais il vous
faudra spécifier l'emplacement du fichier dans la ligne de commande avec
%f
; cela est montré dans la
figure 5.6.
En l'occurrence, less
étant un programme fonctionnant en mode
console, il faut également cocher l'option
Lancer dans un terminal. Vous pourrez aussi associer un programme
à un type de fichier non connu par KFM, nous verrons comment
plus tard dans ce chapitre.
Avec le panneau, c'est le deuxième composant fondamental de KDE. C'est un outil extrêmement puissant, et ses possibilités sont au-delà de tous les gestionnaires de fichiers existants. Il partage, bien sûr, toutes les fonctionnalités de ses semblables:
Mais ce sont surtout ses autres fonctionnalités qui font son utilité:
Vous pouvez ouvrir une fenêtre KFM d'au moins deux façons:
La figure 5.8 montre un exemple de fenêtre KFM.
Ce n'est probablement pas la vue que vous aurez par défaut, car la
configuration pour cette fenêtre a été modifiée par rapport à la
configuration « de base ». Il y a des choses qui ne changent pas
cependant: vous avez toujours un emplacement URL où
vous pouvez entrer l'URL à consulter, la barre d'outils et la barre
de menus. Les fichiers locaux sont représentés par des URL dont le
préfixe est file:
, vous pouvez donc voir ici le contenu du
répertoire /home/fg
. On peut déjà voir quelques caractéristiques
du gestionnaire:
Vous aurez deviné en regardant la fenêtre qu'il y a également une icône
pour les types de fichiers qu'il ne connaît pas (en fait, le fichier
ircnewbies-ops.welcome
est un simple fichier texte, mais
l'« extension » .welcome
qui, en fait, n'en est pas une,
l'incite à rechercher un type MIME correspondant à un tel
fichier). Si, dans cette fenêtre, vous cliquez par exemple sur le
fichier grepmail-3.9.tar.gz
, KFM lancera l'application
associée au type MIME du fichier associé à l'« extension »
.tar.gz
: un programme d'archivage.
Voyons maintenant les bases de la configuration de KFM: elle se trouve dans deux menus. Le premier est le menu Affichage, exposé dans la figure 5.9.
Les options sont les suivantes:
'.'
; activer cette option rendra donc visibles de tels fichiers
(en général, ce sont des fichiers et/ou répertoires de configuration
d'applications dans le répertoire personnel de l'utilisateur);
index.html
d'un répertoire, si ce fichier existe. Par exemple,
essayez de visualiser le contenu du répertoire /usr/doc/mandrake
:)
. Si toutefois vous ne voulez pas visualiser le HTML
directement, il vous faut désactiver cette option. Voir un fichier
HTML requiert alors que vous cliquiez dessus avec le bouton gauche.
Vous pouvez également aller dans le menu Options: vous
pourrez choisir d'afficher ou de cacher certains des composants de
KFM. C'est également dans ce menu que vous pourrez enregistrer
les options de KFM (si toutefois vous n'avez pas choisi de
cacher la barre de menus :)
).
Enfin, vous disposez d'une boîte de dialogue où vous pouvez configurer d'autres aspects du gestionnaire de fenêtres, que vous obtiendrez en sélectionnant Options/Configurer le gestionnaire de fichiers .... Les intitulés des options parlent d'elles-mêmes. Dans le menu Autres, l'option Permettre la sauvegarde des paramètres pour chaque URL s'applique aux options de la fenêtre: sa taille, l'affichage des divers composants, etc.
KFM peut également naviguer sur le Web. Quelques liens présents sur le bureau de base de Linux-Mandrake pointent en fait vers des sites web: essayez par exemple un clic droit sur l'icône intitulée news et sélectionnez l'onglet URL, vous verrez alors l'onglet de la figure 5.10, ce qui est bien une URL désignant un site web. Maintenant, cliquez sur ce lien avec le bouton gauche, vous obtenez une fenêtre de KFM qui chargera le site web, comme on le montre dans la figure 5.11!
Vous pouvez voir que le rendu du HTML n'a pas grand chose à envier à
d'autres navigateurs web bien connus... mais surtout,
KFM mange nettement moins de mémoire que les susdits navigateurs
:)
En revanche, il n'y a pas (pour l'instant) de support pour les
plugins, mais le support MIME est là; si vous
cliquez, par exemple, sur un lien désignant un fichier MPEG,
KFM téléchargera le fichier en local puis lancera
aktion
pour le visualiser. Vous pouvez aussi sauvegarder le
lien sur disque en le sélectionnant et en le faisant glisser vers une
autre fenêtre de KFM, voire sur le bureau!
KFM propose une fonction très intéressante: la possibilité de se
comporter comme un client FTP. En effet, une fenêtre donnant sur un
site FTP apparaîtra de la même façon qu'une fenêtre désignant un
répertoire local, à ceci près, bien sûr, que l'URL commencera par
ftp://
. Vous pouvez aussi entrer directement l'adresse d'un site:
si celle-ci commence par ftp
, KFM apposera alors
automatiquement le préfixe...
Par exemple, si on entre ftp.ciril.fr
dans le champ URL,
KFM apposera automatiquement le préfixe ftp://
au début et
ouvrira effectivement le site FTP correspondant, comme le montre la
figure 5.12.
Vous pouvez voir que KFM associe les icônes de la même façon que pour des répertoires locaux, et est à même d'effectuer les mêmes actions pour les types de fichier, à ceci près qu'il téléchargera d'abord localement une copie du fichier. Les icônes de répertoires « entourés d'une ceinture » signifient que vous n'y avez pas accès, comme avec les répertoires locaux.
D'une telle fenêtre, vous pouvez faire du glisser/déposer et ainsi télécharger un fichier du site FTP vers votre répertoire personnel en manipulant l'icône correspondant au fichier!
Cependant, bien sûr, l'URL telle que nous l'avons formée implique une connexion FTP anonyme, et donc vous n'avez pas accès en écriture au répertoire distant. Si vous disposez d'un accès en écriture à un répertoire distant par FTP (par exemple, vous avez un site web chez votre fournisseur d'accès et que ce dernier donne accès par FTP au répertoire hébergeant vos fichiers HTML), vous devrez spécifier votre nom d'utilisateur sur ce serveur en plus de l'adresse du site FTP, sous la forme:
ftp://login@site.distant.com/
Si votre nom de login est jean
et que le nom
du site est mon.provider.fr, vous entrerez comme URL
la séquence suivante: ftp://jean@mon.provider.fr
. Une fenêtre
apparaîtra ensuite vous demandant votre mot de passe. Saisissez-le.
Vous pourrez alors non seulement faire du glisser/déposer depuis votre
répertoire local vers le répertoire distant, mais vous pourrez en plus
éditer vos fichiers sur le répertoire distant localement. Après
modification, KFM vous demandera confirmation avant de mettre à
jour le fichier sur le site distant.
Les options pour configurer ces deux fonctionnalités de KFM sont accessibles par le menu Options/Configurer le navigateur.... Vous obtiendrez ce qui est présenté dans la figure 5.13.
L'écran Proxy configure ce qu'indique son nom: si vous êtes connectés à l'Internet et que votre fournisseur d'accès possède un proxy, c'est ici que vous pouvez le configurer, pour le FTP et pour le HTTP. L'écran HTTP sert à dire au navigateur quelles langues il doit pouvoir accepter depuis les sites web, ainsi que les jeux de caractères (cyrillique, chinois, etc.). Les options par défaut sont en général suffisantes.
L'écran Agent utilisateur est un peu plus « tordu »: il
s'agit de donner une fausse réponse à la requête de demande d'un serveur
web quant au navigateur que vous utilisez. En effet, il arrive que
certains sites envoient des contenus différents selon le navigateur que
vous utilisez! Cet onglet vous permet de contourner ce problème. Si une
page apparaît différemment selon que vous utilisiez KFM ou
Netscape, vous pourrez toujours entrer le nom du serveur dans la
case Sur le serveur:, et mettre la chaîne identifiant
Netscape (Mozilla 4.61
) dans la case
Connexion en tant que:, puis cliquez sur Ajouter...
Quant à l'écran Cookies, il configure ce que son nom indique:
le comportement de KFM en face des cookies, avec possibilité de
spécifier une politique différente pour tel ou tel site. Comme vous
pouvez le voir, KFM est un navigateur web complet
:)
Pour pouvoir associer des applications à des fichiers, KDE utilise deux types de données: les applications d'une part, et les types MIME d'autre part. Chaque application est associée à un ou plusieurs types MIME. Quand vous faites un clic gauche sur une icône matérialisant un fichier d'un type reconnu, KFM lance l'application par défaut associée à ce type de fichiers. Si vous faites un clic droit dessus, vous verrez, sous les articles de menus, la liste des applications associées à ce type MIME. C'est celle qui est en haut de la liste qui sera lancée par défaut.
MIME est un acronyme pour Multipurpose Internet
Mail Extensions (« extensions de courrier pour
l'Internet à usages multiples »). Au début, les types MIME
servaient à identifier le type d'un fichier en attachement dans un
courrier électronique. Un type MIME a la forme
type-principal/sous-type
. Par exemple, le type MIME
image/jpeg
identifie une image JPEG. Notez qu'un type
MIME est indépendant de l'extension!
Le gestionnaire de fichiers KFM reprend les types MIME à son compte, pour associer une description aux fichiers. Il fait tout d'abord usage du type du fichier et de ses droits d'accès (c'est ainsi qu'il reconnaît les répertoires et autres fichiers spéciaux, voir le guide de référence), et si aucun de ces deux éléments ne lui donne d'informations, il se fie aux extensions des noms de fichiers.
Vous pouvez éditer vos types MIME: ouvrez une fenêtre de KFM, puis choisissez dans les menus l'entrée Édition/Types MIME..., pour obtenir la liste de la figure 5.14.
Prenons par exemple le type MIME correspondant aux images JPEG, à
savoir image/jpeg
; pour cela, rendez-vous dans le répertoire
image
, faites un clic droit sur jpeg
et vous obtiendrez
l'écran présenté dans la figure 5.15.
Sélectionnez l'onglet Liaison. C'est ici que tout se joue. Le champ texte intitulé Filtres contient les extensions des fichiers à associer au type dont il est question. Le champ Type MIME contient le nom du type, et le commentaire décrit sommairement le type du fichier.
Nous allons maintenant créer un type MIME pour les fichiers
LyX: KLyX est un traitement de texte fourni avec
Linux-Mandrake, mais il n'est pas enregistré dans la liste des
applications KDE (nous allons le faire après), et dans un
premier temps, il faut pouvoir identifier les fichiers. Ceux-ci ont une
extension en .lyx
. Le type s'appellera text/x-lyx
. Il
faut donc aller dans le répertoire text
, et à partir de là, faire
un clic droit et sélectionner Nouveau/Type MIME pour éditer le
type MIME comme exposé dans la figure 5.16.
Après lui avoir donné un nom, il faut lui dire quelle extension doit normalement porter le fichier, ce qui se fait dans l'onglet Liaison, présenté dans la figure 5.17.
Maintenant, il s'agit de déclarer l'application.
Pour voir la liste des applications définies dans KDE, il faut partir d'une fenêtre de KFM et sélectionner le menu Édition/Applications. Vous serez alors amené(e) dans la liste des applications déjà disponibles dans votre répertoire personnel, qui ressemblera à la figure 5.18.
Pour y ajouter KLyX, cliquez avec le bouton droit sur une zone inoccupée de la fenêtre de KFM et sélectionnez Nouveau/Application, comme dans la figure 5.19.
Maintenant que nous avons créé le nom de l'application, il s'agit de se
rendre dans l'onglet Exécution et de remplir les champs
nécessaires. Notez le %f
dans le champ
Exécuter: il est nécessaire pour désigner l'emplacement
du ou des nom(s) de fichier(s) dans la ligne de commande; cela est
expliqué dans la figure 5.20.
Puis vient l'association de l'application aux types MIME qui lui sont
associés. En l'occurrence, il y en a un seul, que nous avons créé plus
haut, à savoir text/x-lyx
, comme la
figure 5.21 nous le rappelle.
Notez que le commentaire et le nom de l'application sont libres.
Pour confirmer la création, cliquez sur OK. Après avoir créé l'application, vous pouvez maintenant rééditer le type MIME correspondant et lui associer KLyX comme application par défaut.
Le bureau de KDE se comporte à peu de choses près comme celui de Windows, avec toutefois des fonctionnalités supplémentaires:
Vous disposez également de menus contextuels sur le bureau. Cliquez avec le bouton droit sur une zone inoccupée du bureau, sélectionner Propriétés du bureau.
Comme vous pouvez le voir, cet écran (présenté dans la figure 5.22) sert à configurer le fond d'écran. C'est là que commence à apparaître l'utilité des bureaux virtuels: vous pouvez, si vous le désirez, mettre un fond d'écran différent sur chaque bureau (après avoir désactivé le bouton radio Arrière-plan commun) en sélectionnant tour à tour chacun des bureaux. Les autres options sont très semblables à celles auxquelles Windows vous a peut-être habitué: possibilité de mettre un arrière-plan unifié, dégradé, différents arrangements de l'image de fond, et autres. Si vous voulez vous amuser un peu, sélectionnez un papier peint aléatoire et constituez-vous une liste de vos fonds d'écran préférés!
L'onglet Mise en veille configure en fait l'écran de veille que vous souhaitez pour votre environnement. Là encore, le menu de la figure 5.23 devrait paraître familier à la plupart d'entre vous.
Vous pouvez sélectionner un écran de veille dans la liste sur la gauche, le configurer s'il le supporte, et le tester. Vous avez aussi le choix de ne pas mettre d'écran de veille du tout. Faites bien attention au fait que par défaut, vous taperez votre mot de passe à l'aveugle: si vous voulez afficher des astérisques à chaque caractère que vous tapez, il va vous falloir activer l'option Afficher le mot de passe avec des *.
Il vous est laissé à titre d'exercice de découvrir à quoi servent les
onglets Couleurs et Police, vous ne devriez pas
avoir grand mal à trouver :)
L'onglet Style, présenté dans la figure 5.24, est quant à lui un peu plus intéressant.
Voici le descriptif des trois boutons radio du haut:
Enfin, le cadre du dessous vous permet de sélectionner la taille des icônes apparaissant dans le tableau de bord (Tableau de bord), sur le bureau et dans KFM (Gestionnaire de périphériques et icônes du bureau) et dans les autres contextes (Autres).
La création d'icônes se fait de la même façon que l'ajout d'une application dans les applications enregistrées auprès de KDE. Pour créer une icône sur le bureau, cliquez avec le bouton droit sur une zone inoccupée du bureau et sélectionnez Nouveau/Application, il vous suffit alors de remplir les champs exactement de la même façon.
Vous pouvez aussi vous rendre dans la liste des applications KDE et faire un glisser-déposer depuis la fenêtre de KFM vers le bureau: un menu vous demandera alors si vous voulez déplacer le fichier, le copier ou le lier.
Les icônes elles-mêmes sont capables de glisser-déposer, et c'est
particulièrement utile pour les applications. Par exemple, si vous
regardez les propriétés de l'icône de l'imprimante, dans l'onglet
Exécution, vous verrez la simple commande lpr %f
:
cela dit tout simplement que si vous amenez une icône représentant un
fichier sur celle de l'imprimante, KDE exécutera la commande
lpr
avec le nom de fichier en argument (%f
), ce qui
est bien ce que l'on veut (lpr
est le programme servant à
imprimer tout type de fichier). Vous pouvez ainsi modifier les icônes
existantes pour leur apporter cette fonctionnalité. Si vous amenez
plusieurs icônes, le nom de tous les fichiers matérialisés par ces
icônes sera passé en argument.
Le centre de contrôle de KDE (présenté figure 5.25) regroupe tous les aspects de la configuration de KDE. Vous pouvez y accéder directement depuis le menu K.
Beaucoup des aspects de la configuration ont déjà été traités, aussi allons-nous simplement passer en revue les aspects les plus intéressants.
Comme son nom l'indique, cet onglet vous permet de choisir un thème pour KDE. Un thème peut contenir son propre jeu d'icônes, ses propres boutons de fenêtres, ses propres sons, ses images de fond d'écran et autres. Prenez le temps d'essayer les différents thèmes à votre disposition: ils sont très nombreux...
Si vous vous êtes demandé(e) où se trouvaient les fonctions d'économie d'énergie de l'écran, ne cherchez plus: elles sont là. DPMS signifie Display Power Management System, et c'est ce qui est utilisé pour l'extinction de l'écran au bout d'un certain temps d'inactivité. Si vous activez le DPMS, n'oubliez pas de régler les différents paramètres à votre convenance.
Le long de cet onglet, vous trouverez une panoplie d'informations sur le système. Notez que tout ce que vous voyez ici --- et même plus --- est disponible depuis un terminal.
Dans cet onglet, vous pourrez régler à votre convenance les différents paramètres des fenêtres. Cela va des couleurs des barres de titre au type de focus utilisé, en passant par les actions de la souris sur les fenêtres, la configuration du défilement du titre, le placement des boutons et autres. Vous avez une grande liberté de choix, profitez-en!