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MandrakeSoft
Janvier 2000 http://www.linux-mandrake.com
Même si la nouvelle procédure d'installation graphique, DrakX, est recommandée (et c'est aussi la solution la plus facile), vous pouvez aussi choisir l'installation en mode texte.
N'oubliez pas: vous devez auparavant avoir créé une disquette de boot. Reportez-vous au Guide d'installation d'installation pour connaître la procédure à suivre pour en créer une, si ce n'est déjà fait.
Dès que vous démarrez sur la disquette, vous devriez obtenir l'écran de la figure 236.1.
Tapez simplement sur la touche Entrée
. L'écran d'introduction
apparaît alors, comme dans la figure 20.2.
Appuyez alors encore une fois sur la touche Entrée
: l'installation
proprement dite commence alors.
Avant d'aller plus loin, il vous sera utile de connaître quelques raccourcis claviers pour pouvoir manipuler l'interface texte. De cette façon, il sera inutile de les rappeler en permanence le long de ce manuel:
TAB
fait défiler parmi les différents éléments
d'un écran (zones de texte, listes de choix);
Entrée
simulera un appui sur le
bouton sélectionné. Si aucun bouton n'est mis en surbrillance, une
pression sur cette touche équivaudra à une pression sur la touche
OK.L'installation commence comme DrakX: vous devez sélectionner la langue par défaut pour le système. Ce sera également la langue utilisée pour l'installation, et ce choix est présenté dans la figure 20.3.
Sélectionnez la langue que vous souhaitez et validez ensuite avec OK. Puis vient le type de clavier que vous possédez (figure 20.4).
Là encore, validez avec OK.
Le programme d'installation vous demande ensuite quel type de média contient les données et les fichiers de la distribution Linux-Mandrake. Sélectionnez CD-ROM, comme c'est le cas dans la figure 20.5.
À partir de là, vous devrez insérer (si ce n'est déjà fait) le CD de Linux-Mandrake, comme le programme d'installation vous le demande, puis valider.
Après l'initialisation du CD-ROM, vous devrez choisir entre une installation et une mise à jour. Si vous souhaitez mettre à jour une version antérieure de Linux-Mandrake, et uniquement dans ce cas, vous sélectionnerez Mise à jour. Autrement, choisissez Installation, comme dans la figure 20.6.
Le programme vous demandera ensuite (figure 20.7) la classe d'installation que vous désirez. Les options sont les suivantes:
Le programme d'installation vous demande ensuite si vous possédez une carte SCSI, comme dans la figure 20.8.
Si vous répondez Oui, une recherche d'un adaptateur PCI sera effectuée. Si une telle carte est trouvée, le pilote correspondant sera inséré. Si, en revanche, votre carte est ISA ou bien PCI mais inconnue du programme d'installation, vous devrez alors spécifier au programme d'installation quel pilote choisir, comme dans la figure 20.9.
Après le choix du pilote, le programme demandera des paramètres pour ce dernier. Vous pouvez essayer de ne pas en soumettre: le pilote tentera alors de trouver l'adaptateur lui-même. Il est rare que cette autodétection échoue, mais si elle échoue, n'oubliez pas les renseignements que vous avez pu obtenir dans le Guide d'installation: ils vous serviront encore ici.
Pour continuer avec l'installation Personnalisée, sélectionnez Disk Druid dans l'écran suivant, comme dans la figure 20.10. Si vous avez déjà partitionné le disque dur, le programme Disk Druid vous laissera choisir les points de montage des partitions. S'il vous faut encore créer ou modifier des partitions, vous pouvez également le faire ici.
Vous vous retrouverez alors devant l'écran de la figure 20.11.
La figure 20.12 montre la solution minimale en termes
de partitions et de types nécessaire pour l'installattion. Pour vous
déplacer dans cette fenêtre, utilisez les touches fléchées et la touche
TAB
.
Appuyez ensuite sur Entrée
. Si vous voulez en savoir plus sur les
points de montage, reportez-vous au Manuel de référence.
Ensuite, déplacez-vous avec la touche TAB
jusqu'au bouton
OK, puis validez.
Maintenant que le disque a été partitionné et les points de montages attribués, le programme d'installation va procéder au formatage de ces partitions, ce qui consiste à y écrire un système de fichiers. En premier lieu, l'espace de swap (en français, « échange ») est formaté (figure 20.13).
Choisir Vérification des blocs défectueux est recommandé pour les disques plus anciens, où la probabilité que certains secteurs soient défectueux est plus élevée; tout mauvais bloc détecté sera marqué comme étant « inutilisable ». Remarquez que cette option allongera l'ensemble du processus d'un temps considérable. Puis vient le formatage des partitions de données Linux (si vous en avez plusieurs), comme on le présente dans la figure 20.14.
Là encore, la procédure et les options sont les mêmes. Si vous avez plusieurs partitions à formater, descendez le long de la liste et sélectionnez chacune des partitions que vous voulez formater avec la barre espace.
Vient maintenant le moment de sélectionner les paquetages à installer sur votre machine.
Dans l'installation texte, vous devez sélectionner les groupes à installer dans un premier temps. Si vous voulez avoir une sélection plus fine des paquetages que vous voulez installer, il vous faut aussi cocher l'option Sélectionner individuellement les paquetages (figure 20.15).
Si vous avez demandé à sélectionner les paquetages individuellement, vous obtiendrez la fenêtre de la figure 20.16.
Tous les groupes sont organisés sous forme d'arbre, et sous chaque
branche vous trouverez les applications rattachées à ce groupe. Un
+
devant un groupe signifie que l'arborescence de ce groupe
est repliée, un -
signifie qu'elle est dépliée et que vous pouvez
voir chacun des paquetages situés de ce groupe. Vous pouvez appuyer
sur la barre espace pour ouvrir ou refermer un groupe.
Un groupe marqué par un o
signifie que quelques paquetages de ce
groupe sont actuellement sélectionnés, pas tous.
Un groupe marqué par un *
signifie que tous les paquetages dans ce
groupe sont actuellement sélectionnés. Une espace signifie qu'aucune
application du groupe n'est sélectionnée.
Vous pouvez sélectionner ou désélectionner un paquetage avec la barre
espace. Si vous voulez obtenir de l'information sur un paquetage, il
vous suffit de le mettre en surbrillance et d'appuyer sur F1
.
Dès que votre choix est fait, rendez-vous sur le bouton Fait et
appuyez sur la touche Entrée
. Les partitions que vous avez
sélectionnées sont alors formatées, puis les paquetages sont installés
sur votre système.
Après la phase d'installation des paquetages, le programme d'installation tente une détection de la souris. Vous verrez alors apparaître une message du genre de celui de la figure 20.17.
Il s'agit ici d'une souris PS/2. Si vous avez une souris série, le message ressemble à ceci:
Probing found some type of serial mouse on port ttyS0
Le port série est en l'occurrence ttyS0
, l'équivalent du
COM1 de DOS. Validez avec la touche Entrée
, le programme
vous demandera quel type de souris vous possédez exactement: par défaut,
il sélectionne un type générique, mais ce n'est peut-être pas ce que
vous désirez (figure 20.18).
Parcourez la liste et regardez si l'un des types de souris correspond au vôtre. Si vous n'en avez aucune idée, choisissez une souris générique à deux ou trois boutons.
Attention: Linux reconnaît et manipule les trois boutons, donc si vous possédez une souris à deux boutons, il va vous falloir (pour profiter des nombreuses applications qui en dépendent) émuler le troisième, en cochant l'option Émuler le troisième bouton; le troisième bouton sera alors émulé par une pression sur les deux boutons de la souris en même temps.
Cet écran vous permet de vous connecter à un réseau local (par Ethernet) existant (pas une connexion Internet par modem). Si vous n'êtes pas sur un réseau, choisissez Non.
Si vous répondez Oui, le programme d'installation recherchera alors une carte réseau. S'il la trouve, il installera le pilote. S'il ne la trouve pas, une liste de pilotes apparaîtra, dans laquelle vous devrez en choisir un. Là encore, n'oubliez pas les renseignements que vous aurez pu obtenir depuis Windows sur votre carte réseau: comme pour la configuration d'un adaptateur SCSI, vous devrez passer des paramètres au pilote pour qu'il puisse trouver la carte si l'autodétection échoue.
Quand la carte réseau sera configurée, il restera ensuite à configurer son adresse IP (figure 20.19).
Normalement, vous aurez une adresse IP statique, à moins que vous fassiez partie d'un réseau existant et que l'administrateur vous ait notifié une méthode différente. La configuration d'une adresse IP statique se présente comme dans la figure 20.20.
Si vous faites partie d'un réseau existant, là aussi, l'administrateur réseau vous aura spécifié les paramètres. Si vous constituez un réseau privé, n'oubliez pas de prendre une classe d'adresses privées!
Également, ne mettez aucune passerelle par défaut ni serveur de noms (à moins que vous en ayez configuré un) si votre réseau n'est pas relié à l'Internet (n'oubliez pas que les connexions Internet par modem ne rentrent pas dans le cadre de cette section). Ensuite, vous devrez configurer le nom de votre machine (figure 20.21).
Choisissez ce qu'il vous plaît si votre réseau est privé. Autrement, là encore, l'administrateur d'un réseau existant vous aura donné le nom de la machine.
Cet onglet vous sert à spécifier votre fuseau horaire. Choisissez le vôtre dans la liste qui apparaît (figure 20.22).
À moins que vous ne sachiez ce que vous faites, ne cochez pas l'option Horloge système réglée sur GMT: cela indiquerait que votre BIOS enregistre l'heure GMT, ce qui est très probablement faux, et vous devez également prendre en compte le fait que Windows ne reconnaît pas le GMT.
Durant la procédure de démarrage, un certain nombre de services seront
initiés automatiquement. L'écran de la figure 20.23
vous permet de choisir ces derniers. Si vous n'êtes pas sûr de vous,
n'intervenez pas sur les choix faits par défaut. Pour lire les
descriptsions, choisissez un service avec les touches fléchées et
enfoncez la touche F1
.
Si vous ne savez pas à quoi correspondent ces services, laissez cet écran tel quel.
Si vous voulez configurer une imprimante, c'est l'écran de la figure 20.24 qui vous permettra d'arriver à vos fins.
La configuration d'une imprimante est exactement la même que celle de DrakX, vous voudrez donc vous reporter à la section correspondante dans le Guide d'installation.
root
Il est maintenant temps d'entrer le mot de passe de root
. Vous
devrez le taper deux fois, pour être sûr(e) de ne pas vous tromper, et à
l'aveugle, dans les deux boîtes de la figure 20.25.
root
Le mot de passe de root
est un point critique de la sécurité de
votre système! L'utilisateur root
est l'administrateur du
système, et il peut tout faire, y compris rendre un système inopérant en
cas d'utilisation malicieuse. Choisissez donc son mot de passe avec
grand soin!
Vous devez maintenant ajouter un utilisateur non privilégié au système.
Même si vous êtes le seul utilisateur de votre machine, il est
préférable de ne pas se connecter au système en tant que root
:
c'est très pratique, mais vous pouvez faire une gaffe irréversible.
Donc, créez d'abord un utilisateur pour vous-même, comme demandé dans la
figure 20.26.
Vous devez en premier lieu choisir un nom de login: c'est le nom sous lequel l'utilisateur se connectera au système. Le nom de l'utilisateur n'est pas obligatoire. Ensuite, vous devez choisir un mot de passe pour ce nouvel utilisateur, et là encore vous devrez le taper à l'aveugle et deux fois, pour être sûr(e) de ne pas vous tromper. Si vous avez envie d'un autre shell que Bash, choisissez-en un dans la liste proposée.
Il s'agit de déterminer les mécanismes d'authentification des utilisateurs sur la machine (figure 20.27).
Les choix par défaut sont en général ce qu'il vous faut. Cependant, si vous faites partie d'un réseau existant, il se peut que vous deviez utiliser NIS. Dans ce cas, interrogez votre administrateur réseau.
Le programme vous demande alors, comme dans la figure 20.28, si vous voulez créer une disquette de démarrage.
Il est préférable de répondre Oui pour plusieurs raisons:
Il vous faudra insérer une disquette qui, si elle n'est pas vierge, ne contient pas des données dont vous puissiez avoir besoin...
Vous pouvez maintenant installer le chargeur de démarrage de Linux: LILO.
Si vous voulez installer LILO, répondez alors Master Boot Record: cela désigne le secteur de boot. Le programme vous demandera de passer des options à LILO si nécessaire, mais vous ne devriez pas en avoir besoin (figure 20.30).
Vous devez maintenant configurer X Window System, le coeur de l'interface graphique de Linux. Si votre carte est récente, elle sera normalement détectée automatiquement. Sinon, vous devrez la choisir dans une liste.
Puis vient le moment du choix du moniteur. Là aussi, vous aurez une liste de choix. Si votre moniteur n'y est pas, choisissez Custom dans l'écran de la figure 20.31.
Vous aurez alors le choix entre plusieurs configurations typiques: choisissez celle qui correspond à votre moniteur. Attention toutefois à ne pas choisir un réglage trop élevé: cela peut endommager le matériel.
Dans certains cas, vous devrez aussi entrer la quantité de mémoire vidéo sur la carte. Ensuite, le programme d'installation démarrera X pour tenter de repérer les modes vidéo disponibles et vous proposera un mode par défaut, que vous pourrez accepter ou non. Enfin, après le choix des modes, X démarrera, et vous pourrez alors juger du résultat.
L'installation du système est maintenant terminée, il ne vous reste plus
qu'à parcourir le reste de ce manuel :)