présente...
LéaBook
, Chapitre :
Documentation
par tous les amis de Léa
Le copyright de chaque article est détenu
par son auteur.
Le copyright du livre lui-même est détenu par Léa
(Association Loi 1901).
Les articles de ce livre sont diffusés selon la license GPL (GNU
General Public License), sauf mention explicite dans l'article.
Copyright (c) 2003 Association Léa.
This documentation is free documentation; you can redistribute it
and/or modify it under the terms of the GNU General Public License as
published by the Free Software Foundation; either version 2 of the
License, or (at your option) any later version.
This documentation is distributed in the hope that it will be
useful, but WITHOUT ANY WARRANTY; without even the implied warranty of
MERCHANTABILITY or FITNESS FOR A PARTICULAR PURPOSE. See the GNU
General Public License for more details.
You should have received a copy of
the GNU General Public License along with this program; if not,
write to the Free Software Foundation, Inc., 675 Mass Ave, Cambridge,
MA 02139, USA.
For the purpose of applying the GPL to this document, I
consider "source code" to refer to the html source.
Table des matières
Documentations annexes
Cette section contient des documents pouvant vous permettre de mieux comprendre Linux.

Contribuer aux logiciels libres, comment, pourquoi ?
par Jean-Marc Lichtlé
Utiliser les logiciels libres c'est bien, contribuer à leur promotion c'est mieux.
La définition d'un logiciel libre
Les quatre conditions qui changent tout
Les logiciels libres forment une famille bien précise et aux contours parfaitement définis. Par définition un logiciel est libre s'il rempli les quatre conditions suivantes:
- L'utilisation du logiciel est libre sans restriction du nombre de postes de travail équipé,
- le code source est ouvert c'est à dire communiqué en même temps que le logiciel ou accessible à tout moment par tout moyen ad-hoc, Internet, BBS ou autre,
- L'utilisateur à le droit de modifier le code source pour l'adapter ou le corriger.
- Il a le droit de le distribuer librement, y compris de vendre des copies mais à la condition de ne pas modifier le statut du logiciel qui doit rester libre.
Ce concept est assez peu répandu dans la sphère des logiciels qui sont fondés sur un système d'exploitation bien connu édité du côté de Redmond (USA).
Par contre pour les utilisateurs le LINUX ou d'OS de la famille BSD ou HURD la notion de logiciel libre est tout à fait courante. Elle peut même constituer un dénominateur commun entre tous les logiciels packagés dans une distribution. L'une des plus connues pour le respect strict de l'aspect libre de ses constituants est une distribution qui se nomme DEBIAN.
Aussi curieux que cela puisse paraître un grand nom du monde de l'informatique est en train de migrer lui aussi vers le logiciel libre. La dernière version de Mac OS X est architecturée autour d'un noyau nommé DARWIN et dont le code source est disponible sur le Net.
Le concept de logiciel libre n'est donc pas marginal. Il ne s'agit pas non plus d'un effet de mode. Les principes qui régissent "le libre" ont été énoncés dès le début des années 80, la Free Software Foundation a vu le jour en octobre 1985.
Liberté et gratuité
Contrairement à une idée couramment admise logiciel libre ne signifie pas obligatoirement logiciel gratuit. Si la rétribution des heures passées à aligner les lignes de code est peu courante elle est toutefois admise. Par contre il est tout à fait courant qu'un éditeur qui assemble une distribution, c'est à dire qui combine entre eux les différents logiciels de façon à réaliser un système cohérent, qui grave les CD et rédige et imprime les manuels et qui livre le tout dans une boite bien présentée se fasse rétribuer pour ce travail.
Le fonctionnement du libre
La caricature du développeur de logiciel libre est assez simple à faire. Il s'agit d'un passionné d'informatique qui maîtrise le langage C, aime la pizza et la bière, aligne les lignes de code à une heure ou les autres dorment, communique énormément par émail et, passage obligé, s'exprime au moins à l'écrit dans un anglais qui peut parfaitement être approximatif mais qui est compréhensible. Cette image explique certainement une des caractéristiques des logiciels libres qui est de suivre une évolution assez peu organisée. Il serait exagéré de dire que le libre est le domaine de l'anarchie. Par contre le développeur de base n'étant pas astreint, par un contrat de travail ou toute autre forme de lien commercial, à respecter une charte graphique ou un ensemble de règles d'ergonomie ont voit des logiciels à l'approche très diverse pour ne pas dire disparate.
Il serait inexacte de limiter le monde du libre à des programmeurs indépendants grattant les soirs de pleine lune. Des sociétés commerciales ont, elles aussi, une action motrice. On trouve ici des sociétés aux intérêts très divers. Les éditeurs de distributions ont par exemple tout intérêt à construire des distributions homogènes et qui s'installent correctement. Bien sûr leur valeur ajoutée réside surtout dans le packaging et la rédaction de leur installeur, mais il ne faut pas négliger le fait que les sites Internet de ces sociétés sont des points d'échange et de communication avec les autres acteurs du libre.
Des géants du monde de l'informatique soutiennent par ailleurs activement la démarche logiciels libres. Le cas d'Apple a été abordé brièvement plus haut. Une compagnie comme IBM apporte un soutien important à LINUX en supportant LINUX sur toute sa gamme de machines, du PC au mainframe. Ce soutien n'a rien de symbolique. IBM investit en effet dans un Linux Technology Center armé de presque 300 informaticiens qui développent du code qui est ensuite mis à disposition de la communauté sur Internet.
Comment contribuer ?
L'exposé ci-dessus n'apporte guère d'éléments de réponse à la question posée dans le titre. Je ne connais pas le langage C, je préfère le Beaujolais à la binouze et qui plus est j'ai l'habitude de dormir la nuit. De plus mon anglais approximatif risque plus d'alimenter les bêtisiers du net que de constituer une langue d'échange.
Les traductions
Trêve de plaisanterie, la situation est loin d'être aussi critique qu'il y parait. Le monde du libre parle et écrit en anglais, certes, mais il a également un besoin énorme de traductions parce que tout le monde ne parle pas cette langue. Et finalement même avec une maîtrise approximative de l'anglais ont peut parfaitement traduire un document, à condition toutefois d'en comprendre correctement le contenu ce qui n'est qu'une question d'étude. Voilà dont un premier axe de contribution. Il faut savoir que les logiciels qui composent une distribution LINUX sont très souvent accompagnés d'une "man page", véritable manuel d'utilisation dont la forme est codifiée et qui comporte généralement une mine d'information. Avec un petit effort on arrive assez facilement à traduire ces textes pour les remettre à disposition de la communauté. Il suffit de chercher sur le Net pour trouver des adresses qui permettent de coordonner les efforts de traduction.
La création d'articles
LINUX et d'une façon générale tous les systèmes libres issus d'UNIX, s'alimentent d'Internet. Il s'agit là d'un lien quasi génétique. Dès l'origine les système UNIX étaient conçus pour pouvoir communiquer entre eux. Les premiers réseaux d'université ont donné naissance à Internet, structure qui, a son tour, a permis l'inflation des échanges que nous connaissons. Il est donc tout à fait naturel que ce média serve de support à une documentation extrêmement riche.
LINUX commence à percer dans les écoles. On commence à voir apparaître des unités de formation sur ce système dans les catalogues des organismes de formation. Il n'en demeure pas moins vrai que celui qui veut, chez lui et à son rythme, découvrir les merveilles du système doit s'attendre à un travail de bénédictin. Il faudra lire, essayer, chercher les renseignements, prendre des notes etc.. Ce travail fait, l'objectif étant atteint, pourquoi ne pas prendre sa plume et mettre au propre toutes ces notes pour en faire une contribution qui sera hébergée sur l'un des sites Internet parlant du sujet abordé ? Il m'est arrivé souvent de proposer des articles à tel ou tel site, je n'ai jamais trouvé de porte fermée, les contributions ont toujours été acceptées. Ne croyez surtout pas qu'un débutant ne puisse rien écrire, bien au contraire. Un débutant sera obligé de passer par toutes les étapes de la découverte. Chaque détail de fonctionnement sera pour lui une pierre d'achoppement. Il s'en suit que là ou le gourou aurait résumé le propos en 5 lignes car il suppose acquis un certain savoir, le débutant, lui, détaillera l'explication par le menu et rédigera une note infiniment plus précise. Ne croyez pas non plus que tout a déjà été écrit. Ne craignez pas d'écrire un papier qui fait double emploi. Le simple fait de recevoir un jour un mail d'un inconnu vivant à l'autre bout de la France et qui vous remercie d'avoir gratté des heures parce que le document lui a rendu service constitue plus que toute autre reconnaissance une justification de votre travail. Il ne faut par ailleurs pas croire que tous les sujets ont été abordés, loin s'en faut. Dès qu'on sort des sentiers battus on découvre qu'Internet n'est finalement pas aussi riche qu'on pourrait le croire. Essayez par exemple de trouver comment programmer un micro contrôleur PIC 16F84 avec un PC sous LINUX en utilisant directement le port parallèle et qui plus est sans extraire le PIC de sa carte d'application et vous aurez l'impression de traverser un désert. Et si vous trouvez l'article et bien c'est certainement que vous aurez l'un de mes papiers dans les mains.
Le prosélytisme
L'un des moyens les plus efficaces est bien sûr de faire connaître directement LINUX auprès de son entourage. C'est d'ailleurs dans cette mission que vous allez découvrir un aspect absolument fascinant de la nature humaine, la résistance au changement ! Et le plus curieux est que les jeunes sont indiscutablement les moins enthousiastes ! Père de 3 enfants qui dès leur plus jeune age ont appris à utiliser le cliquaudrôme mis au point à REDMOND (USA) je fais la dure expérience de cette résistance. Il n'y guère que la petite dernière qui préfère LINUX à l'autre système, en partie d'ailleurs parce que la machine sur la quelle tourne une Mandrake 9.0 est plus récente et qu'elle a la gamme complète des périphériques, imprimante, scanner, graveur, lecteur DVD etc. Linux rend bien des services pour copier les CD des copains de lycée y compris les jaquettes (chuuuut....)
Dans le milieu du travail la résistance est la même. LINUX est en phase de montée en puissance sur les serveurs. Parlez de LINUX aux informaticiens de votre entreprise et vous découvrirez étonné que le passage à LINUX sur les serveurs est terminé ou pour le moins qu'ils sont tout à fait prêts à envisager cette mutation. Parlez-en à la standardiste ou à la dactylo et attendez vous à obtenir dans le meilleur des cas une réponse du style "quoi?", dans le meilleur des cas "mais est ce que je pourrais encore utiliser W....? (ici le nom d'un traitement de texte construit lui aussi à REDMOND). Sourire, comme si, sorti du format imposé par cet éditeur, il était impossible de créer du document.
Pourquoi contribuer ?
La réponse à cette question est finalement assez simple. Lorsqu'on tire une partie de son savoir du travail d'une communauté il est tout à fait normal de rendre à son tour en apportant à cette communauté un peu de son temps et de son travail. On se sent en fait assez rapidement concerné par ce qui se passe dans le monde du libre. D'utilisateur exigeant envers un éditeur qui fait payer très cher ses logiciels on passe dans la situation d'utiliser sans bourse déliée ou presque le fruit du travail de contributeurs inconnus mais qui ont eu le courage et la science suffisante pour créer un ensemble de logiciels qui n'a pas d'équivalent dans le circuit commercial. La contribution dans ce cas devient un moyen sympathique de s'acquitter d'une dette envers la communauté du libre.
jml
A propos de ce document...
Contribuer aux logiciels libres, comment, pourquoi ?
This document was generated using the
LaTeX2HTML translator Version 2002-1 (1.68)
Copyright 1993, 1994, 1995, 1996,
Nikos Drakos,
Computer Based Learning Unit, University of Leeds.
Copyright 1997, 1998, 1999,
Ross Moore,
Mathematics Department, Macquarie University, Sydney.
The command line arguments were:
latex2html -no_subdir -split 0 contrib.tex
The translation was initiated by jml on 2003-03-30
jml
2003-03-30

Consignes pour les contributions
par
Jean-Christophe et Fred
comment rédiger vos contributions pour quelles soient publiées le plus vite possible
Remarque : cela va sans doute vous faire rire,
mais nous avons reçu des propositions d'articles de personnes
qui demandaient de l'argent en retour... si, c'est véridique !
Je pensais qu'il était inutile de préciser que les
articles que vous nous envoyez sont publiés :
- Sous votre responsabilité,
- Sans Garantie Du Gouvernement (SGDG), ni de Léa,
- Conformément à l'esprit du libre, ils
sont mis gratuitement à disposition des internautes,
- étant nous même bénévoles,
nous ne gagnons pas d'argent avec Léa, et ne pouvons ni ne
souhaitons rémunérer les contributeurs.
Lorsque vous nous envoyez un article :
- Nous nous réservons le droit de le publier
ou non, suivant notre politique éditoriale,
les projets en cours, ou tout autre critère subjectif qui peut
nous sembler bon.
- Dans tous les cas, l'envoi d'un article à
Léa-Linux nous autorise à nous en inspirer pour compléter
les articles existants, en projet, ou en créer de nouveaux.
Bref, on est de sales dictateurs, mais vous n'êtes pas obligés
de nous demander de publier vos articles. Si vous n'êtes pas
d'accord avec les règles précédentes, merci de
nous le dire dans votre mail ! (sauf si vous voulez de l'argent : dans
ce cas là, ne nous envoyez rien !)
Règles de base
Ce paragraphe regroupe les règles à respecter au minimum pour nous soumettre un article.
Composition des fichiers
Les fichiers doivent suivre quelques règles précises afin
que la génération du site puisse se faire de façon
optimale, car les données présentes dans l'entête sont
utilisées lors de la génération du site, ainsi que
la façon dont est écrit le plan du fichier (tags <Hn>).
Et s'il vous plaît, essayez de vous relire pour virer le maximum
de fautes d'orthographe !
Vous trouverez ici un squelette de document pour une contribution.
HTML
Les articles doivent être écrits en HTML ; essayez de les valider en HTML 4.01 transitional (ou mieux, XHTML) avec http://validator.w3.org/.
Les tags HTML doivent être en minuscules ; ils doivent tous être fermés. Cela signifie qu'un <tag> ouvrant doit avoir un </tag> fermant correspondant, et que les tags simples doivent se terminer par un / : <br /> ou <hr />...
Conventions typographiques
Lignes de commandes, noms de fichiers...
Les noms de fichiers comme /etc/passwd
, et les commandes comme su -c "rm -Rf /tmp/*"
doivent être entourés des tags <code> et </code>.
Extraits de fichiers de configuration, listings...
Les fichiers de logs, ou de configuration
mis en ligne dans un article doivent être
entourés des tags <div class='code'> et </div>.
Cela les affiche dans un cadre comme celui dans lequel
se trouve ce paragraphe.
Autres styles de cadres
D'autres classes que code cont également disponibles :
Style "aparte" : fonte plus petite, pour des remarques qui ne sont pas en relation directe avec le sujet.
Style "note" : pour faire ressortir des remarques.
Style "warning" : pour mettre en garde
Style "exemple" : ajoute automatiquement "Exemple :" devant le bloc.
Style "syntaxe" : ajoute automatiquement "Syntaxe :" devant le bloc.
Styles "en ligne"
Outre le style code
(<code>le_code</code>), vous disposez aussi du style warning. Celui-ci s'obtient avec les tags suivants : <span class='warning'>votre avertissement</span>.
Autres
Si vous le pouvez, respectez les conventions suivantes :
- Touches : lorsque vous parlez d'une touche, mettez-la en gras, casse fixe et entre crochets :
<b>[<tt>la_touche</tt>]</b>. Exemple : [Ctrl]-[Alt]-[F1].
- à compléter...
Autres règles
Entête
Tags META
L'entête doit contenir des tags spécifiques, sous la forme
de "tags meta" :
<meta name="contribs.php3_le_nom" content="la_valeur">
Les tags META
name |
content |
exemple |
Keywords |
les mots clef décrivant le site, la page. Les mots de l'exemple
suivant sont ajoutés automatiquement aux mots que vous ajoutez éventuellement
ici pour décrire votre page. |
<meta name="contribs.php3_Keywords" content="linux, debutant, newbie, aide,
help, install, installation, distribution, slackware, slakware, mandrake,
redhat, red hat, debian, suse, corel, 3dfx, voodoo, banshee, rush, tv,
bttv, miro, pctv, plug, play, plug and play, module, modules, kernel, noyau,
trucs, son, oss, alsa, driver, compiler, compilation, x, x window, x windows,
scanner, sane, scsi, glossaire, faq, tutoriel, tutorial, shell, commandes,
commande" /> |
Description |
Une description de votre page en quelques mots |
<meta name="contribs.php3_Description" content="Tutoriel pour compiler le
noyau de Linux" /> |
|
|
|
author |
L'auteur de la page. Ce champ se retrouve dans la page générée
(en bas à gauche) |
<meta name="contribs.php3_AUTHOR" content="Jean-Christophe Cardot" /> |
created |
date de création de la page. Ce champ se retrouve dans la page
générée (en bas à gauche). Le contenu se construit
de la manière suivante : année sur 4 chiffres, suivie du
mois sur 2 chiffres, puis le jour sur deux chiffres. Enfin un point virgule
et huits chiffres quelconques. |
<meta name="contribs.php3_CREATED" content="20000124;22230000" /> |
changedby |
La dernière personne a avoir modifié la page, de préférence
ses initiales. Ce champ se retrouve dans la page générée
(en bas à gauche) |
<meta name="contribs.php3_CHANGEDBY" content="JCC" /> |
changed |
Date de dernière modification de la page. Ce champ se retrouve
dans la page générée (en bas à gauche). Le
contenu se construit de la même façon que le champ created. |
<meta name="contribs.php3_CHANGED" content="20000124;22230000" /> |
|
|
|
ressources |
Le nom du fichier dont le contenu va être inséré
dans le cadre "ressources". Si votre page se nomme toto.htm, ce
fichier doit se nommer de préférence _ress_toto.htm
(optionnel). |
<meta name="contribs.php3_ressources" content="_ress_contribs.htm" /> |
merci |
Si vous souhaitez faire apparaître des remerciements dans le
pied de page, cette variable optionnelle, si elle est définie, y
sera copiée. |
<meta name="contribs.php3_merci" content="Merci à BooK pour ses
suggestions." />
ou
<meta name="contribs.php3_merci" content="Merci à \074A HREF=\042mailto:taz98@altern.org\042\076
Jicé\074/a\076 pour l'aide apportée." /> |
Dans l'exemple précédent, vous voyez que vous pouvez définir
des liens, etc. dans la variable "merci". Il suffit de remplacer
les caractères selon la table suivante :
remplacer |
par |
< |
\074 |
> |
\076 |
" |
\042 |
(ce sont les codes ASCII en octal des caractères correspondants)
TITLE
Le tag <title> de l'entête de votre fichier contient le titre,
de préférence court (2 ou 3 mots
courts maximum), car lors de la génération, il est repris
dans plusieurs endroits (page générée, carte du site,
première page du site, etc.) où la présentation demande
des libellés courts sous peine d'être confuse.
Exemple
<head>
<meta http-equiv="Content-Type" content="text/html;
charset=iso-8859-1" />
<meta name="contribs.php3_GENERATOR" content="Mozilla/4.61 [en]
(X11; I; Linux 2.2.13-7mdk i586) [Netscape]" />
<meta name="contribs.php3_Description" content="Le shell et les
commandes Linux" />
<meta name="contribs.php3_KeyWords" content="linux, debutant,
newbie, aide, help, install, installation, 3dfx, voodoo, banshee, rush,
tv, bttv, miro, pctv, plug, play, plug and play, module, modules, kernel,
noyau, trucs, son, oss, alsa, driver, compiler, compilation, x, x window,
x windows, scanner, sane, scsi, glossaire, faq, tutoriel, tutorial, shell,
commandes, commande" />
<meta name="contribs.php3_Author" content="Jean-Christophe Cardot" />
<meta name="contribs.php3_created" content="19991102;00000000" />
<meta name="contribs.php3_changedby" content="JCC" />
<meta name="contribs.php3_changed" content="20000110;00000000" />
<meta name="contribs.php3_ressources" content="_ress_shell.htm" />
<meta name="contribs.php3_merci" content="Merci à Thierry
Stoehr pour ses remarques constructives." />
<title>Shell et Commandes</title>
</head>
Corps du fichier
Peu de contraintes dans le corps du fichier, si ce n'est quelques petites
règles à respecter :
Le début de la page
Il doit impérativement commencer comme suit :
<body>
<p class="leatitre">Votre titre (assez court s.v.p.)</p>
<p class="leapar">par Votre nom (+ éventuellement un lien vers votre adresse)</p>
<p class="leadesc">Une courte description de votre contribution.</p>
<hr />
Merci de respecter cette contrainte pour nous accélérer le travail de publication.
Attention: Certains logiciels (ie: netscape) pas sympas enlèvent les informations class
des tags que vous entrez lors de l'édition de vos fichiers ; soyez sympa, avant de nous les envoyer,
vérifiez vos débuts de page.
Couleurs par défaut (tag BODY)
Ne mettez aucune couleur par défaut dans votre fichier : la génération
s'en charge, et le fichier source doit être le plus simple possible.
Ainsi, avant d'envoyer votre page pour publication, vérifiez que
le tag BODY est le plus simple possible : <BODY>.
Couleurs des caractères (tag FONT)
A Faire
Les titres commencent impérativement au niveau 2. Ils ne doivent contenir aucune
indication : ni de couleur, ni de police, ni de style. En effet, ceci est géré
par une feuille de style susceptible de changer n'importe quand sans aucun préavis
;). Une exception toutefois : vous pouvez choisir le style une autre couleur/police au sein
d'un titre pour signifier quelque chose de particulier (important, code, etc.); mais n'en abusez pas
s.v.p.
A ne pas faire
Comme nous utilisons des feuilles de style (CSS:Cascading Style Sheet) sur
l'ensemble du site, il ne faut préciser aucune couleur : ni de fond, ni
de caractère.
Soit jamais les tags suivants :
<FONT COLOR="#000000"> ou <FONT COLOR="#FFFFFF">
Attention :
Certains logiciels de composition de pages web (Netscape composer par
exemple) insèrent sans votre consentement ces tags. Vérifiez
leur absence en éditant le source, et supprimez les éventuellement,
ainsi que le tag </FONT> correspondant.
Cibles pour le plan (tags A NAME)
La génération va créer un plan cliquable de votre
fichier en recherchant les paragraphes de style "titre". Afin que lorsqu'un
visiteur clique dans le plan il soit dirigé vers le bon titre, faites
précéder vos titres d'un tag <a name="contribs.php3_cible"></a>
(nommé cible ou target dans Netscape composer). Attention
de bien mettre un nom différent à chaque fois !
Exemple :
<h2><a name="contribs.php3_introduction"></a>Introduction</h2>
Largeur de la page
Essayez de ne pas faire de pages trop larges : nos visiteurs n'ont pas
tous un écran 24 pouces en 1600*1200 !!! :-)
Donc, essayez d'afficher votre page dans une fenêtre de Netscape
de largeur réduite, et faites en sorte qu'il n'y ait pas d'ascenseur
horizontal.
Quelques trucs :
-
Essayez de ne pas trop indenter votre texte,
-
Essayez de ne pas utiliser le type formatté (tag <PRE>) ;
préférez lui le type casse fixe (tag <tt>).
-
Si vous utilisez quand mâme le type formatté (tag <PRE>),
ne faites pas de lignes trop longues.
Ouf !!!
Ben oui je suis ch*** ! ;-) Mais bon, si vous voulez que la publication
de vos pages aille vite, autant me faciliter la tâche, non ?
Je suis déjà assez en retard en général,
et il vaut mieux que j'écrive de nouvelles pages, plutôt que
de corriger les vôtres !
Après la publication
Merci d'utiliser le fichier source dont vous avez le lien en bas de la
page générée si vous souhaitez faire évoluer
votre page, car ainsi votre prochaine publication bénéficiera
directement des modifications que j'y aurai faites.

Les règles de la Netiquette
par Sally Hambridge
Internet, comment ça marche ...
Note (Léa) : Le document original peut-être consulté là.
Note : Ceci est la traduction française du
RFC 1855
Netiquette Guidelines d'octobre 1995. Cette traduction a été
réalisée par Jean-Pierre
Kuypers
<Kuypers@sri.ucl.ac.be>.
Statut de cette note
Cette note est destinée à fournir de l'information à la communauté de
l'Internet. Cette note ne spécifie en aucune manière un standard de
l'Internet. La diffusion de cette note peut se faire sans restriction.
Résumé
Ce document présente un ensemble minimum de règles d'étiquette en matière
de réseau (la Netiquette) que les institutions peuvent utiliser
et adapter pour leur propre usage. Comme tel, il est délibérément écrit
sous forme de liste, de manière à en rendre l'adaptation plus aisée et
rendre facile (ou plus facile) la recherche d'un élément donné. Il
convient aussi comme ensemble minimum de lignes de conduite pour les
personnes, tant les utilisateurs que les gestionnaires. Cette note est
l'oeuvre du groupe de travail Responsible Use of the Network
(RUN) de l'IETF.
1. Introduction
Dans le passé, la population des gens qui utilisaient l'Internet avaient
"grandi" avec l'Internet, étaient techniquement attentifs et comprenaient
la nature du transport et des protocoles. Aujourd'hui, la communauté des
utilisateurs de l'Internet compte des gens qui sont nouveaux dans cet
environnement. Ces "Bleus" ne sont pas au courant de la culture et n'ont
plus besoin de connaître le mode de transport et les protocoles. Afin
d'amener rapidement ces nouveaux utilisateurs à la culture de l'Internet,
ce guide présente un ensemble minimum de règles que les institutions et
les personnes peuvent utiliser et adapter pour leur propre usage. Les
personnes tiendront compte que, quelque soit leur fournisseur d'accès à
l'Internet, que ce soit par un fournisseur de service Internet via une
identification privée, une identification comme étudiant dans une
université ou comme membre d'une société, ces organismes ont des règles
concernant la propriété du courrier et des fichiers, concernant ce qu'il
est approprié de poster ou d'envoyer et comment se présenter soi-même.
Veillez à vérifier les règles de conduite particulières auprès des
autorités locales.
Ce document est organisé en trois parties :
Enfin, une bibliographie choisie peut servir de
référence.
2. Communication de personne à personne (courrier électronique,
talk)
Considérons la communication de personne à personne comme celle dans
laquelle une personne communique avec une autre, comme dans un
face-à-face : un dialogue. En général, les règles de courtoisie
habituelle dans les rapports entre les gens devraient être de mise en
toute circonstance et sur l'Internet, c'est doublement important là où,
par exemple, l'expression corporelle et le ton de la voix doivent être
déduits. Pour plus d'information concernant la Netiquette en
matière de communication par courrier électronique et talk,
voyez les références
[1, 23, 25,
27] dans la bibliographie choisie.
2.1 Règles pour l'utilisateur
2.1.1 Courrier électronique
- A moins d'avoir votre propre accès à l'Internet via un fournisseur
d'Internet, veillez à vérifier avec votre employeur ce qu'il en est
concernant la propriété du courrier électronique. Les règles concernant
la propriété du courrier électronique diffèrent d'un endroit à l'autre.
- A moins d'utiliser un outil de cryptage (matériel ou logiciel), vous
supposerez que le courrier sur l'Internet n'est pas sûr. Ne mettez jamais
dans un message électronique quelque chose que vous ne mettriez pas sur
une carte postale.
- Respectez les droits d'auteur de ce que vous reproduisez. Presque
tous les pays ont des lois sur les droits d'auteur.
- Si vous faites suivre ou re-postez un message que vous avez reçu,
n'en modifiez pas les termes. Si le message était un message personnel à
vous et que vous le re-postez à un groupe, vous en demanderez d'abord
l'autorisation. Vous pouvez raccourcir le message et ne citer que les
parties intéressantes, mais veillez à l'attribuer correctement.
- N'envoyez jamais de lettre-chaîne par courrier électronique. Les
lettres-chaînes sont interdites sur l'Internet. Vos privilèges au réseau
peuvent être révoqués. Avertissez votre gestionnaire local si vous en
recevez.
- Une bonne méthode : Soyez rigoureux dans vos envois et tolérant face
à ce que vous recevez. Vous n'enverrez pas de messages haineux (on les
appelle des "flammes") même si on vous provoque. D'autre part, vous ne
serez pas surpris de vous faire incendier et il est prudent de ne pas
répondre aux flammes.
- En général, il est de bon ton de vérifier au moins tous les sujets de
votre courrier avant de répondre à un message. Il peut arriver qu'une
personne qui vous demande de l'aide (ou des éclaircissements), vous
envoie un autre message qui signifie en fait "Plus besoin". Vérifiez
aussi que chaque message auquel vous répondez, vous était adressé. Vous
pouvez l'avoir reçu via le
Cc:
, plutôt que comme premier
destinataire.
- Rendez les choses faciles pour le destinataire. Certains relais de
courrier enlèvent l'information d'en-tête qui reprend votre adresse
d'expéditeur. Pour être sûr que les gens sachent qui vous êtes, veillez à
mettre une ligne ou deux à la fin de votre message avec vos coordonnées.
Vous pouvez créer ce fichier à l'avance et l'ajouter à la fin de vos
messages. (Certains programmes de courrier font cela automatiquement.) En
langage Internet, cela s'appelle un fichier
.sig
ou "signature".
Votre fichier .sig
remplace votre carte de visite. (Et vous pouvez
en avoir plusieurs pour diverses circonstances.)
- Faites attention aux adresses de courrier. Il y a des adresses qui
concernent des groupes, mais qui ressemblent à des adresses
individuelles. Sachez à qui vous envoyez.
- Regardez aux
Cc
lorsque vous répondez. Ne continuez pas à
inclure des gens si les messages deviennent une conversation bilatérale.
- En général, la plupart des gens qui utilisent l'Internet n'ont pas le
temps de répondre à des questions générales à propos de l'Internet et ses
travaux. N'envoyez pas spontanément du courrier pour demander de
l'information à des gens dont vous avez vu le nom dans des RFC ou des
listes de distribution.
- Souvenez-vous que les gens avec lesquels vous communiquez sont situés
partout dans le monde. Si vous envoyez un message auquel vous désirez une
réponse immédiate, il se peut que la personne qui le reçoit soit chez
elle, en train de dormir. Laissez-lui une chance de se réveiller, d'aller
au travail et de se connecter, avant de supposer que le courrier n'est
pas arrivé ou qu'il a été négligé.
- Vérifiez toutes les adresses avant de commencer des discours longs ou
personnels. Il est de bonne pratique aussi de mettre le mot
Long
dans la ligne d'en-tête Subject:
, pour permettre au destinataire
de savoir que le message va demander un temps certain de lecture et de réponse.
A partir d'une centaine de lignes, c'est considéré comme "long".
- Sachez à qui demander de l'aide. Normalement vous devez avoir des
ressources près de vous. Cherchez autour de vous après des gens qui
peuvent vous aider pour les problèmes de logiciel et de système. Sachez
aussi chez qui aller si vous recevez quelque chose de contestable ou
d'illégal. La plupart des sites ont aussi un
Postmaster
correspondant à un utilisateur compétent et à l'adresse de qui vous pouvez
câbler pour obtenir de l'aide en matière de courrier.
- Souvenez-vous que le destinataire est un humain dont la culture, la
langue et l'humour ont d'autres références que les vôtres. Souvenez-vous
que les formats de date, les unités de mesure et les idiomes peuvent mal
s'exporter. Soyez particulièrement prudent avec les sarcasmes.
- Utilisez des minuscules et des majuscules. LES MAJUSCULES DONNENT
L'IMPRESSION QUE VOUS CRIEZ.
- Utilisez des symboles pour accentuer. C'est
*juste*
ce que je
veux dire. Utilisez des blancs soulignés pour souligner. _Guerre et
Paix_
est mon livre favori.
- Utilisez des souriards pour indiquer votre ton de voix, mais
utilisez-les modérément.
:-)
est un exemple de souriard (regardez
de côté). Ne supposez pas que l'ajout d'un souriard va rendre votre
correspondant heureux de ce que vous dites ou effacer un commentaire
insultant par ailleurs.
- Attendez d'avoir dormi avant d'envoyer des réponses chargées
d'émotion. Si vous en avez vraiment gros sur le coeur à propos d'un sujet
donné, indiquez-le via des jalons
FLAME ON/OFF
. Par exemple :
FLAME ON: Ce type d'argument ne vaut pas la bande passante qu'il consomme
à l'envoi. C'est raisonné pauvrement et sans cohérence. Tout le monde m'en
veut. FLAME OFF
- Ne mettez pas de caractères de contrôle ou des annexes non-ASCII dans
les messages, à moins qu'il ne s'agisse d'annexes MIME ou que votre
relais de courrier ne les encode. Si vous envoyez des messages, vérifiez
que le destinataire puisse les décoder.
- Soyez concis, sans être excessivement bref. Lorsque vous répondez à
un message, citez suffisamment de texte original pour être compris, mais
pas plus. Il est extrêmement de mauvais goût de répondre simplement à un
message, en reprenant tout le message reçu : supprimez tout ce qui est
hors propos.
- Limitez les lignes à une longueur de quelque 65 caractères et
terminez-les par un retour chariot.
- Les messages auront une ligne d'en-tête
Subject:
qui se
rapporte au contenu.
- Si vous mettez une signature, gardez-la courte. Une bonne chose est
de ne pas dépasser 4 lignes. Souvenez-vous que beaucoup de gens paient
leurs connexions à la minute et, plus long est votre message, plus ils
paient.
- Tout comme le courrier peut (aujourd'hui) n'être pas secret, le
courrier (et les Nouvelles) sont sujets (aujourd'hui) à falsification et
imposture, à des degrés divers de détection. Faites jouer votre bon sens
et votre sens de la réalité avant de considérer un message comme
authentique.
- Si vous estimez que l'importance d'un message le justifie, répondez
brièvement immédiatement pour signaler à l'expéditeur que vous l'avez
reçu, même si vous allez répondre plus longuement ultérieurement.
- Les attentes "raisonnables" en matière de comportement via courrier
électronique dépendent de vos relations avec la personne et du contexte
de la communication. Des règles apprises dans un certain environnement de
courrier peuvent ne pas s'appliquer à la communication en général avec
des gens sur l'Internet. Soyez prudent avec l'argot et les expressions
locales.
- Les frais d'expédition d'un message électronique sont payés en
moyenne à peu près moitié-moitié par l'expéditeur et le destinataire (ou
leurs institutions). C'est différent des autres médias comme le courrier
postal, le téléphone, la TV ou la radio. Envoyer du courrier à quelqu'un
peut aussi lui coûter par ailleurs, comme en termes de bande passante, de
disque de stockage ou de temps machine. C'est là une raison fondamentale
d'ordre économique qui veut que la publicité par courrier électronique
est malvenue (et interdite dans bien des contextes).
- Soyez conscient de la longueur des messages que vous envoyez. Annexer
de grands fichiers, tels que des documents en Postscript ou des
programmes, peut rendre vos messages si grands qu'ils peuvent ne pas être
transmis ou au moins consommer une part exagérée de ressources. Une bonne
règle sera de ne pas envoyer de fichier dépassant les 50 Ko. Comme
alternative, réfléchissez au transfert de fichier, ou à découper le
fichier en morceaux plus petits et à les envoyer séparément.
- N'envoyez pas aux gens, de grandes quantités d'information non
demandée.
- Si votre système vous permet de faire suivre du courrier, méfiez-vous
de l'épouvantable boucle de suivis. Soyez sûr de ne pas avoir installé
des faire-suivre sur différents hôtes, de sorte qu'un message qui vous
est envoyé entre dans une ronde sans fin d'un hôte vers un autre, puis un
autre.
2.1.2 talk
Talk est un ensemble de protocoles qui permet à deux personnes
de tenir un dialogue interactif via ordinateurs.
- Utilisez des majuscules et minuscules, et une ponctuation appropriée,
tout comme si vous tapiez une lettre ou envoyiez du courrier
électronique.
- Ne dépassez pas la fin de ligne, en laissant le terminal s'occuper
des sauts à la ligne. Utilisez le retour chariot en fin de ligne. De
même, ne supposez pas que la taille de votre écran est la même que tout
le monde. Une bonne règle est de ne pas écrire plus de 70 caractères par
ligne et pas plus de 12 lignes par écran (vu que vous utilisez un écran
coupé en deux).
- Laissez un peu de marge. N'écrivez pas jusqu'aux bords de l'écran.
- Utilisez deux retours chariot pour indiquer que vous avez fini et que
l'autre personne peut commencer à taper (ligne blanche).
- Dites toujours un au revoir ou autre adieu, et attendez de voir
l'adieu de l'autre personne, avant de terminer la session. Ceci est
particulièrement important lorsque vous êtes en communication avec
quelqu'un depuis longtemps. Souvenez-vous que votre communication dépend
à la fois de la bande passante (la taille du tuyau) et du délai (la
vitesse de la lumière).
- Souvenez-vous que talk est un dérangement pour l'autre
personne. Ne l'utilisez qu'à bon escient, et ne faites jamais
talk vers des inconnus.
- Les raisons pour ne pas recevoir de réponse sont nombreuses. Ne
supposez pas que tout fonctionne correctement. Toutes les versions de
talk ne sont pas compatibles.
- Laissé à lui-même, talk rappelle le destinataire. Laissez-le
sonner une ou deux fois, puis coupez-le.
- Si une personne ne répond pas, vous pouvez essayer une autre
tty
. Utilisez finger pour voir celles qui sont
ouvertes. Si la personne ne répond toujours pas, cessez d'envoyer.
- Talk laisse paraître votre habilité de dactylo. Si vous
tapez lentement et faites des fautes de frappe, cela ne vaut souvent pas
la peine d'essayer de corriger, vu que l'autre personne pourra en général
voir ce que vous voulez dire.
- Soyez prudent si vous tenez plusieurs sessions talk en même
temps !
2.2 Règles pour le gestionnaire
- Veillez à avoir des règles écrites à suivre dans des situations
particulièrement illégales, contraires aux bonnes règles ou de trafic
falsifié.
- Prenez les requêtes en charge de manière opportune - au cours du jour
ouvrable suivant.
- Répondez avec diligence aux gens qui ont des soucis suite à la
réception de messages illégaux ou contraires aux bonnes règles. Les
requêtes concernant les lettres-chaînes seront prises en charge
immédiatement.
- Expliquez à vos utilisateurs chacune des règles du système, telles
que les quotas disque, par exemple. Vérifiez qu'ils comprennent les
implications de demander des fichiers par courrier électronique,
implications telles que saturation de disques, note de téléphone, retard
de courrier, etc.
- Veillez à bien avoir un répondant pour
Postmaster
Veillez à
bien avoir un répondant pour Root
Assurez-vous que quelqu'un lit
bien ce courrier.
- Investiguez au sujet des plaintes concernant vos utilisateurs, sans
parti pris. N'oubliez pas que les adresses peuvent être falsifiées et
trafiquées.
3. Communication d'une personne à plusieurs (listes de distribution,
Nouvelles)
Chaque fois que vous vous engagez dans la communication d'une personne à
plusieurs, toutes les règles relatives au courrier sont d'application
aussi. Après tout, communiquer avec plusieurs personnes via le courrier
électronique ou en postant, est assez semblable à communiquer avec une
personne, avec l'exception qu'il est possible d'offenser un bien plus
grand nombre de gens qu'avec la communication de personne à personne. Il
est donc fort important d'en savoir autant que possible à propos de
l'audience de votre message.
3.1 Règles pour l'utilisateur
3.1.1 Règles générales pour les listes de distribution et les Nouvelles
- Lisez tant les listes de distribution que les groupes de Nouvelles
pendant un ou deux mois, avant d'y câbler ou poster quelque chose. Cela
vous aidera à acquérir une compréhension de la culture du groupe.
- Ne reprochez pas au gestionnaire du système, le comportement des
utilisateurs.
- Tenez compte qu'une large audience va voir ce que vous postez. Cela
peut comprendre votre chef actuel ou futur. Faites attention à ce que
vous écrivez. Souvenez-vous aussi que les listes de distribution et les
groupes de Nouvelles sont souvent archivés et que vos mots peuvent être
stockés pour très longtemps, à un endroit où beaucoup de gens ont accès.
- Considérez que les personnes parlent pour elles-mêmes et que ce
qu'elles disent ne représente pas leur institution (sauf mention explicite).
- Souvenez-vous que le courrier et les Nouvelles consomment tous deux
des ressources. Tenez compte des règles particulières qui régissent leur
usage dans votre institution.
- Les messages et articles seront brefs et ciblés. Ne vagabondez pas
hors sujet, ne divaguez pas et ne câblez, ni postez simplement pour faire
remarquer les fautes de frappe ou d'orthographe des autres. Cela, plus
que tout autre comportement, vous signale comme débutant puéril.
- Les lignes
Subject
suivront les conventions du groupe.
- La falsification et la mystification ne sont pas admis comme comportement.
- La publicité est bienvenue sur certains listes et groupes de
Nouvelles, et exécrée sur d'autres ! Ceci est un autre exemple de
connaissance de votre audience avant de poster. De la publicité non
demandée et complètement hors sujet va plus que certainement vous
garantir une bordée de messages haineux.
- Si vous envoyez une réponse à un message ou un article, veillez à
résumer l'original au début du message ou à inclure juste assez du texte
original pour donner le contexte. Ceci donnera la garantie que les
lecteurs comprennent lorsqu'ils commencent à lire votre réponse. Comme
les Nouvelles, en particulier, sont propagées par distribution des
articles d'un relais à l'autre, il est possible de voir une réponse à un
message, avant de voir l'original. Donner le contexte aide tout le monde.
Mais ne mettez pas le texte original en entier !
- À nouveau, veillez à avoir une signature que vous attachez à votre
message. Cela va garantir qu'aucune particularité de relais de courrier
ou lecteurs de Nouvelles qui évacuent de l'information d'en-tête, ne va
supprimer la seule référence dans le message qui indique aux gens comment
vous atteindre.
- Soyez attentif lorsque vous répondez à des messages ou des articles.
Souvent les réponses sont envoyées en retour à l'adresse d'expédition -
qui dans bien des cas est l'adresse d'une liste ou d'un groupe ! Vous
pouvez envoyer accidentellement une réponse personnelle à un grand nombre
de gens, embarrassant tout le monde. Il vaut mieux retaper l'adresse que
de se fier au
reply
.
- Les accusés de réception, les notes de non-délivrance et les
programmes de vacance ne sont ni totalement standardisés, ni totalement
fiables à travers l'ensemble des systèmes connectés au courrier Internet.
Ils sont envahissants lorsqu'envoyés à des listes de distribution et
certaines personnes considèrent les accusés de réception comme une
atteinte à la vie privée. Bref ! ne les utilisez pas.
- Si vous découvrez qu'un message personnel a été délivré à une liste
ou à un groupe, envoyez vos excuses à la personne et au groupe.
- Si vous deviez vous trouver en désaccord avec une personne, faites
vos réponses à chacun des autres par courrier plutôt que de continuer à
envoyer des messages à la liste ou au groupe. Si vous débattez d'un point
pour lequel le groupe peut avoir un intérêt, vous pouvez résumez plus
tard pour tous.
- Ne vous impliquez pas dans des guerres incendiaires. Ne postez, ni
répondez aux matières inflammables.
- Evitez d'envoyer des messages ou de poster des articles qui ne sont
rien de plus que des réponses gratuites à des réponses.
- Soyez attentif aux polices à chasse fixe et aux diagrammes. Ils peuvent
s'afficher de manières différentes sur des systèmes différents, et avec des
agents de courrier différents sur un même système.
- Il y a des groupes de Nouvelles et des listes de distribution où on
discute de sujets d'intérêts très larges et divers. Cela représente une
variété de styles de vie, de religions et de cultures. Il n'est pas admis
de poster des articles ou envoyer des messages à un groupe dont le point
de vue vous choque, simplement pour dire qu'il vous choque. Des messages
tenant du harcèlement sexuel ou racial peuvent aussi avoir des
implications légales. Il existe du logiciel capable de filtrer les
éléments que vous pourriez trouver choquants.
3.1.2 Règles pour les listes de distribution
Il y a différentes manières de trouver de l'information à propos de
quelles listes existent sur l'Internet et comment les joindre.
Assurez-vous de comprendre la politique de votre institution concernant
l'abonnement et l'envoi à ces listes. En général, il vaut toujours mieux
chercher d'abord dans les ressources locales avant d'essayer de trouver
de l'information via l'Internet. Néanmoins, il y a un ensemble de
documents postés régulièrement dans news.answers et qui reprennent les
listes de distribution l'Internet et expliquent comment s'y abonner. Cela
constitue une ressource inestimable pour trouver des listes sur tout
sujet. Voyez aussi les références
[9, 13, 15]
dans la bibliographie choisie.
- Envoyez les messages de souscription et de désabonnement aux bonnes
adresses. Bien que le logiciel de certaines listes de distribution est
assez malin pour attraper ceux-ci, ils ne sont pas dénichés partout.
L'apprentissage de la manière dont fonctionne la liste et comment y
câbler correctement au bon endroit, est de votre responsabilité . Bien
que beaucoup de listes de distribution suivent la convention d'avoir un
pseudonyme
request
à qui envoyer les messages de souscription et
de désabonnement, toutes ne le font pas. Veillez à connaître les conventions
utilisées par les listes auxquelles vous vous abonnez.
- Enregistrez les messages d'abonnement de chacune des listes
auxquelles vous vous inscrivez. Ils signalent habituellement aussi
comment vous en désabonner.
- En général, il n'est pas possible de rattraper les messages une fois
que vous les avez envoyés. Même votre gestionnaire de système ne peut pas
reprendre un message une fois que vous l'avez envoyé. Cela signifie que
vous devez vous assurer que vous voulez vraiment envoyer le message tel
que vous l'avez écrit.
- La fonction de réponse automatique qu'ont plusieurs agents de
courrier est utile pour les communications internes, mais plutôt gênante
lorsqu'elles concernent des listes de distribution entières. Regardez aux
adresses
Reply-To
lorsque vous répondez à des messages de listes.
La plupart des réponses automatiques vont aller à tous les membres de la liste.
- N'envoyez pas de grands fichiers à des listes de distribution
lorsqu'existent des repères uniformes de ressource (URL - Uniform
Resource Locator) ou des pointeurs vers des versions disponibles par FTP.
Si vous désirez les envoyer comme fichiers multiples, veillez à respecter
la culture du groupe. Si vous ignorez ce qu'elle est, demandez.
- Envisagez de vous désabonner ou de choisir l'option
nomail
(quand elle existe) lorsque vous ne pouvez pas relever votre courrier pour
une certaine période.
- Lorsque vous envoyez un message à plus d'une liste de distribution,
en particulier si les listes sont étroitement liées, excusez-vous pour le
trans-postage.
- Lorsque vous posez une question, veillez à poster un résumé. En
procédant comme cela, résumez vraiment plutôt que d'envoyer
l'accumulation des messages reçus.
- Certaines listes de distribution sont privées. N'envoyez pas de
courrier à ces listes sans y avoir été invité. Ne diffusez pas à une plus
large audience, du courrier de ces listes.
- Si vous échangez des arguments, gardez la discussion centrée sur le
sujet plutôt que sur les personnes concernées.
3.1.3 Règles pour les Nouvelles
Les Nouvelles forment un système distribué globalement et qui permet à
des gens de communiquer sur des sujets d'intérêt particulier. Elles sont
divisées en hiérarchies dont les principales sont : sci - sujets liés aux
sciences; comp - sujets liés aux ordinateurs; news - pour les discussions
en rapport avec le système des Nouvelles lui-même; rec - activités
récréatives; soc - sujets de société; talk - discussions verbeuses et
sans fin; biz - sujets liés aux affaires et alt - la hiérarchie
alternative. Alt est appelé ainsi parce que la création d'un groupe alt
ne se fait pas suivant la même procédure que celle d'un groupe dans les
autres hiérarchies. Il y a aussi des hiérarchies régionales, des
hiérarchies largement distribuées comme Bionet et votre lieu d'affaires
peut aussi avoir ces propres groupes. Récemment, une hiérarchie
"humanities" a été ajoutée et, comme vont les choses, il est
vraisemblable que d'autres vont s'ajouter encore. Pour plus de
discussions sur les Nouvelles, voyez les références [2,
8, 22, 23]
dans la bibliographie choisie.
- Dans le langage des Nouvelles, "poster" s'applique au postage d'un
nouvel article dans un groupe ou à la réponse à un article que quelqu'un
d'autre a posté. Le "trans-postage" s'applique au postage d'un article
dans plus d'un groupe. Si vous introduisez du trans-postage dans un
groupe ou si vous mettez un
Followup-To:
dans l'en-tête de votre
article, prévenez les lecteurs ! Les lecteurs vont en général supposer
que les message ont été postés dans un groupe précis et que le suivi va
aller dans ce groupe. Les en-têtes modifient ce comportement.
- Lisez toute la discussion en cours (nous appelons cela une enfilade)
avant de poster des réponses. Evitez de poster des messages "Moi aussi",
dont le contenu se limite à un accord avec les articles précédents. Le
contenu d'un article de suite sera plus long que le texte qui en est cité.
- Câblez lorsqu'une réponse à une question est destiné à une seule
personne. Souvenez-vous que les Nouvelles jouissent d'une distribution
globale et que le monde entier n'est probablement pas
intéressé par les réponses personnelles. N'hésitez cependant pas à poster
lorsque quelque chose est d'intérêt général pour les participants au groupe
de Nouvelles.
- Regardez à la ligne d'en-tête
Distribution
mais ne comptez pas
dessus. Vu la méthode complexe de propagation des Nouvelles, l'en-tête
Distribution est peu fiable. Mais, si vous postez quelque chose qui
intéresse un nombre limité de lecteurs, utilisez une ligne distribution
pour tenter de limiter la distribution de votre article à ces gens. Par
exemple, mettez "nj" comme Distribution si vous postez un article qui
n'intéresse que des lecteurs du New Jersey.
- Si vous estimez qu'un article intéressera plus d'un groupe de Nouvelles,
veillez à transposter l'article plutôt que de le poster
individuellement dans chacun des groupes. En général, probablement seuls
cinq à six groupes vont avoir des intérêts suffisamment communs pour
justifier cela.
- Veillez à utiliser des sources de références (manuels d'ordinateur,
journaux, fichiers d'aide) avant de poster une question. Demander dans un
groupe de Nouvelles où des réponses sont facilement disponibles ailleurs,
génère d'amers messages "RTFM" (réfère-toi au fameux manuel - bien qu'un
sens plus populaire est en général associé au mot commençant par "f").
- Bien qu'il y ait des groupes de Nouvelles qui apprécient la
publicité, c'est en général vu comme rien de moins que criminel de faire
de la publicité pour des produits hors sujet. Envoyer de la publicité à
chacun de tous les groupes donne une garantie quasi absolue de vous faire
retirer votre connexion.
- Si vous découvrez une erreur dans votre article, supprimez-le aussi
vite que possible.
- N'essayez pas de supprimer des articles, à part les vôtres.
Prenez contact avec votre gestionnaire si vous ignorez comment supprimer votre
article ou si d'autres articles, tels que des lettres-chaînes, doivent
être supprimés.
- Si vous avez posté quelque chose et ne le voyez pas immédiatement, ne
supposez pas que cela a échoué et ne repostez pas.
- Certains groupes autorisent (et certains voient d'un bon oeil) des
articles qui en d'autres circonstances seraient considérés comme d'un
goût douteux. Il n'y a tout de même pas de garantie que tous les gens qui
lisent le groupe vont apprécier l'affaire autant que vous. Utilisez la
fonction de rotation(qui opère une rotation de tous les caractères de
votre article, de 13 positions dans l'alphabet) pour éviter de choquer.
La fonction Unix
Rot13
en est un exemple.
- Dans les groupes qui discutent de films ou livres, il est considéré
comme essentiel de marquer comme "Spoilers", les articles qui révèlent des
parties significatives. Mettez ce mot dans votre ligne
Subject:
.
Vous pouvez ajouter des lignes au début de votre article pour mettre le
contenu hors de vue, ou lui appliquer une rotation.
- Falsifier des articles de Nouvelles est en général critiqué. Vous
pouvez vous protéger vous-même des faux en utilisant du logiciel qui génère
un dépistage de manipulation de type "empreinte digitale", tel que PGP
(aux Etats-Unis).
- Les postages via des serveurs d'anonymat sont acceptés dans certains
groupes de Nouvelles et désapprouvés dans d'autres. Le texte qui est
inconvenant lorsque posté sous le nom de quelqu'un, reste inconvenant
lorsque posté anonymement.
- Attendez-vous à un certain délai avant de voir votre article, lorsque
vous postez dans un groupe modéré. Le modérateur peut modifier votre ligne
Subject
pour rendre votre article conforme à une enfilade donnée.
- Ne vous impliquez pas dans des guerres incendiaires. Ne postez, ni
répondez aux matières inflammables.
3.2 Règles pour le gestionnaire
3.2.1 Règles générales
- Clarifiez toute ligne de conduite qu'a votre site concernant son
abonnement aux groupes de Nouvelles et à propos de l'abonnement aux
listes de distribution.
- Clarifiez toute ligne de conduite qu'a votre site concernant le
postage dans les groupes de Nouvelles et les listes de distribution, y
compris l'utilisation des décharges dans les
.sigs
.
- Clarifiez et publiez la politique d'archive. (Pendant combien de
temps les articles sont-ils conservés ?)
- Investiguez au sujet des accusations concernant vos utilisateurs,
immédiatement et sans parti pris.
- Assurez-vous de bien contrôler la santé de votre système.
- Tenez compte du temps de conservation des journaux de bord de votre
système et publiez votre politique en la matière.
3.2.2 Listes de distribution
- Tenez à jour les listes de distribution pour éviter les problèmes de
"rebond de courrier".
- Aidez les possesseurs de liste lorsque surviennent des problèmes.
- Informez les possesseurs de liste des périodes d'entretien et des
arrêts programmés.
- Veillez à avoir des pseudonymes
-request
pour les abonnements
et la gestion.
- Vérifiez que tous les relais de courrier fonctionnent doucement.
3.2.3. Nouvelles
- Publiez la nature de l'approvisionnement que vous recevez. Si vous ne
recevez pas un approvisionnement complet, les gens peuvent vouloir savoir
pourquoi.
- Soyez conscient que la multiplicité des lecteurs de Nouvelles peut
provoquer des critiques envers le serveur de Nouvelles, concernant des
problèmes de client.
- Honorez immédiatement les requêtes des utilisateurs, lorsqu'ils
demandent la suppression de leurs articles ou d'articles invalides, tels
que des lettres-chaînes.
- Ayez des pseudonymes pour
Usenet
, Netnews
et
News
et assurez-vous que quelqu'un en lit le courrier.
3.3 Règles pour le modérateur
3.3.1 Règles générales
- Vérifiez que votre Foutoir/Forum aux Questions (FAQ - Frequestly
Asked Questions) est posté à intervalles réguliers. Incluez-y vos règles
pour les articles/messages. Si vous n'êtes pas le gestionnaire du FAQ,
vérifiez qu'il procède bien ainsi.
- Veillez à avoir un bon message de bienvenue, qui reprend
l'information d'abonnement et de désabonnement.
- Les groupes de Nouvelles auront leurs charte/règles postées
régulièrement.
- Tenez à jour les listes de distribution et les groupes de Nouvelles.
Postez les messages de manière appropriée. Désignez un remplaçant lorsque
vous partez en congé ou ailleurs.
4. Services d'information (Gopher, Wais, WWW, FTP, telnet)
Dans l'histoire récente de l'Internet, le Réseau a explosé avec de
nouveaux et divers services d'information. Gopher, Wais, World Wide Web
(WWW), Multi-User Dimensions (MUD), Multi-User Dimensions qui sont
Orientés Objet (MOO) sont quelques uns de ces nouveaux espaces. Bien que
la possibilité de trouver de l'information croît de manière explosive,
"Caveat Emptor" reste de rigueur. Pour plus d'information concernant ces
services, voyez les références [14, 28]
dans la bibliographie choisie.
4.1 Règles pour l'utilisateur
4.1.1. Règles générales
- Souvenez-vous que tous ces services appartiennent à quelqu'un
d'autre. Les gens qui paient les factures établissent les règles qui en
régissent l'usage. L'information peut être libre - ou peut ne pas l'être !
Vérifiez bien.
- Si vous avez un quelconque problème avec toute forme de service
d'information, commencez par résoudre le problème en vérifiant localement :
vérifiez les fichiers de configuration, les paramètres du logiciel, les
connexions réseau, etc. Faites cela avant de supposer que le problème est
du côté et/ou de la faute du fournisseur.
- Bien qu'il y ait des conventions de noms pour les types de fichiers,
ne comptez pas que ces conventions de noms sont obligatoires. Par
exemple, un fichier
.doc
n'est pas toujours un document Word.
- Les services d'information utilisent aussi des conventions, telles
que
www.xyz.com
. Bien qu'il soit utile de connaître ces
conventions, à nouveau, ne vous y fiez pas nécessairement.
- Sachez comment fonctionnent les noms de fichiers sur votre propre système.
- Soyez conscient des conventions utilisée pour fournir de
l'information au cours des sessions. Les sites FTP ont généralement, au
sommet des répertoires, des fichiers appelés
README
et qui
contiennent de l'information à propos des fichiers disponibles. Mais ne
supposez pas que ces fichiers sont nécessairement bien à jour et/ou exacts.
- Ne supposez qu'aucune information que vous trouvez est à
jour et/ou exacte. Souvenez-vous que les nouvelles techniques permettent juste
à n'importe qui de devenir un éditeur, mais tout le monde n'a pas découvert
les responsabilités liées à la publication.
- Souvenez-vous que, à moins d'être sûr qu'une technique de sécurité et
d'authentification est utilisée, toute information que vous soumettez à
un système est transmise "en clair" sur l'Internet, sans protection
contre les "renifleurs" ou faussaires.
- Comme l'Internet embrasse le globe, souvenez-vous que les services
d'information peuvent refléter des cultures et styles de vie franchement
différents de ceux de votre communauté. Des choses que vous trouvez
choquantes peuvent provenir de régions où elles sont acceptables. Restez
sans parti pris.
- Lorsque vous désirez de l'information d'un serveur célèbre, veillez à
utiliser un serveur miroir proche, si une liste en est fournie.
- N'utilisez pas le site FTP de quelqu'un d'autre pour déposer des
affaires que vous désirez voir repris par d'autres gens. Cela s'appelle
du "dumping" et n'est généralement pas un comportement acceptable.
- Lorsque vous avez des problèmes avec un site et demandez de l'aide,
veillez à fournir autant d'information que possible afin d'aider à
résoudre le problème.
- Lorsque vous installez votre propre service d'information, tel qu'une
page d'accueil, veillez à vérifier avec le gestionnaire de votre système
local, en quoi les règles de conduite locales sont concernées.
- Tenez compte de l'étalement de la charge des systèmes sur les sites
célèbres, en évitant les heures de pointe et en vous connectant en
période creuse.
4.1.2 Règles pour les services interactifs en temps réel (MUD, MOO,
IRC)
- Comme pour d'autres environnements, il est prudent
d'écouter d'abord pour apprendre à connaître la culture du groupe.
- Il n'est pas nécessaire de saluer chacun personnellement dans une
salle ou un cénacle. En général, un
Hello
ou équivalent suffit.
L'utilisation de la fonction automatique de votre client pour saluer les
gens, n'est pas un comportement acceptable.
- Prévenez les participants si vous avez l'intention d'envoyer de
grandes quantités d'information. Si tous sont d'accord de les recevoir,
vous pouvez envoyer, mais l'envoi sans avertissement d'information non
souhaitée est considérée de mauvais goût, juste comme dans le courrier.
- Ne supposez pas que les gens que vous ne connaissez pas vont désirer
parler avec vous. Si vous éprouvez le besoin d'envoyer des messages
privés à des gens que vous ne connaissez pas, soyez disposé alors à
accepter avec grâce le fait qu'ils peuvent être occupés ou simplement ne
pas vouloir bavarder avec vous.
- Respectez les règles du groupe. Cherchez les textes d'introduction du
groupe. Ils sont sans doute disponibles sur un site FTP.
- N'importunez pas les autres utilisateurs avec des informations
personnelles telles que sexe, âge ou situation. Après avoir fait
connaissance avec un autre utilisateur, ces questions peuvent être plus
indiquées, mais beaucoup de gens hésitent à fournir ce genre
d'information à des personnes avec lesquelles elles ne sont pas familières.
- Si un utilisateur utilise un surnom ou un pseudonyme, respectez cette
volonté d'anonymat de l'utilisateur. Même si cette personne et vous êtes
des amis proches, il est plus courtois d'utiliser le pseudonyme.
N'utilisez pas le vrai nom de cette personne sans sa permission.
4.2 Règles pour l'administrateur
4.2.1 Règles générales
- Soyez clair quant à ce qui est disponible pour copie et ce qui ne
l'est pas.
- Décrivez ce qui est disponible sur votre site et dans votre
institution. Veillez à ce que toute politique générale soit claire.
- Tenez l'information à jour, particulièrement les
README
. Fournissez
les README
sous forme de documents de texte pur.
- Présentez une liste des miroirs de votre site, si vous les
connaissez. Veillez à inclure les instructions de droits d'auteur
applicables à vos miroirs. Affichez leur bordereau de mise à jour, si possible.
- Assurez-vous que l'information populaire (et massive) dispose de la
bande passante requise pour sa diffusion.
- Utilisez des conventions pour les suffixes des fichiers -
.txt
pour les textes; .html
ou .htm
pour
HTML; .ps
pour Postscript; .pdf
pour Portable
Document Format; .sgml
ou .sgm
pour SGML;
.exe
pour les programmes exécutables non-Unix, etc.
- Pour les fichiers à transférer, essayez de donner des noms typiques
dans leurs huit premiers caractères.
- Lorsque vous fournissez de l'information, assurez-vous que votre site
à quelque chose d'unique à offrir. Evitez de monter un service
d'information qui pointe simplement vers d'autres services de l'Internet.
- Ne pointez pas vers d'autres sites sans d'abord leur demander.
- Souvenez-vous que mettre un service d'information en place signifie plus
que juste le concevoir et l'implanter. C'est aussi en faire la maintenance.
- Assurez-vous que les affaires mises en place sont appropriées pour
l'institution qui les supporte.
- Testez les applications avec divers outils. Ne supposez pas que tout
fonctionne lorsque vous n'avez testé qu'avec un seul client. De même,
tenez compte d'un niveau technique bas pour les clients et ne créez pas des
applications qui ne peuvent être utilisées que par des interfaces graphiques.
- Ayez une vue cohérente de votre information. Veillez à ce que
l'aspect et la perception restent les mêmes à travers vos applications.
- Soyez sensible à la longévité de votre information. Veillez à dater
les choses sensibles au temps et soyez vigilant à tenir cette information
bien à jour.
- Les limitations à l'exportation varient d'un pays à l'autre.
Assurez-vous de bien comprendre les implications des limitations à
l'exportation, lorsque vous postez.
- Dites aux utilisateurs ce que vous comptez faire avec l'information
que vous collectez, telle que les réactions à WWW. Vous devez prévenir
les gens si vous comptez publier leurs impressions, même passivement en
les rendant juste disponibles à d'autres utilisateurs.
- Assurez-vous que soit bien connue votre politique en matière de services
d'information à l'utilisateur, tels que les pages d'accueil.
5. Bibliographie choisie
Cette bibliographie a été utilisée tant pour rassembler la majeure partie de
l'information présentée dans les parties ci-dessus, qu'en tant que
référence générale. Les éléments qui n'ont pas été trouvés spécifiquement dans
ces travaux, sont issus de l'expérience du groupe de travail RUN de l'IETF.
- Angell, D., and B. Heslop, "The Elements of E-mail Style",
New York: Addison-Wesley, 1994.
- "Answers to Frequently Asked Questions about Usenet"
Original author: <jerry@eagle.UUCP> (Jerry Schwarz) Maintained by:
<netannounce@deshaw.com> (Mark Moraes) Archive-name: usenet-faq/part1
- Cerf, V., "Guidelines for Conduct on and Use of Internet", at: <URL:http://www.isoc.org/proceedings/conduct/cerf-Aug-draft.html>
- Dern, D., "Internet Guide for New Users", New York: McGraw-Hill, 1994.
- "Emily Postnews Answers Your Questions on Netiquette"
Original author: <brad@looking.on.ca> (Brad Templeton)
Maintained by: <netannounce@deshaw.com> (Mark Moraes)
Archive-name: emily-postnews/part1
- Gaffin, A., "Everybody's Guide to Internet", Cambridge, Mass.,
MIT Press, 1994.
- "Guidelines for Responsible Use of Internet"
from the US house of Representatives gopher, at: <URL:gopher://gopher.house.gov:70/OF-1:208:Internet
Etiquette>
- How to find the right place to post (FAQ) by
<buglady@bronze.lcs.mit.edu> (Aliza R. Panitz)
Archive-name: finding-groups/general
- Hambridge, S., and J. Sedayao,
"Horses and Barn Doors: Evolution of Corporate Guidelines for Internet Usage",
LISA VII, Usenix, November 1-5, 1993, pp. 9-16. <URL:ftp://ftp.intel.com/pub/papers/horses.ps>
or <...horses.ascii>
- Heslop, B., and D. Angell, "The Instant Internet guide : Hands-on
Global Networking", Reading, Mass., Addison-Wesley, 1994.
- Horwitz, S., "Internet Etiquette Tips", <ftp://ftp.temple.edu/pub/info/help-net/netiquette.infohn>
- Internet Activities Board, "Ethics and Internet", RFC 1087, IAB,
January 1989. <URL:ftp://ds.internic.net/rfc/rfc1087.txt>
- Kehoe, B., "Zen and the Art of Internet: A Beginner's
Guide", Netiquette information is spread through the chapters of this
work. 3rd ed. Englewood Cliffs, NJ., Prentice-Hall, 1994.
- Kochmer, J., "Internet Passport: NorthWestNet's Guide
to our World Online", 4th ed. Bellevue, Wash., NorthWestNet, Northwest
Academic Computing Consortium, 1993.
- Krol, Ed, "The Whole Internet: User's Guide and Catalog",
Sebastopol, CA, O'Reilly & Associates, 1992.
- Lane, E. and C. Summerhill, "Internet Primer for Information
Professionals: a basic guide to Internet networking technology",
Westport, CT, Meckler, 1993.
- LaQuey, T., and J. Ryer, "Internet Companion", Chapter 3
"Communicating with People", pp 41-74. Reading, MA, Addison-Wesley, 1993.
- Mandel, T., "Surfing the Wild Internet", SRI International Business
Intelligence Program, Scan No. 2109. March, 1993. <URL:gopher://gopher.well.sf.ca.us:70/00/Communications/surf-wild>
- Martin, J., "There's Gold in them thar Networks! or Searching for
Treasure in all the Wrong Places", FYI 10, RFC 1402, January 1993. <URL:ftp://ds.internic.net/rfc/rfc1402.txt>
- Pioch, N., "A Short IRC Primer", Text conversion by Owe Rasmussen.
Edition 1.1b, February 28, 1993. <URL:http://www.kei.com/irc/IRCprimer1.1.txt>
- Polly, J., "Surfing Internet: an Introduction", Version 2.0.3.
Revised May 15, 1993. <URL:gopher://nysernet.org:70/00/ftp
archives/pub/resources/guides/surfing.2.0.3.txt> <URL:ftp://ftp.nysernet.org/pub/resources/guides/surfing.2.0.3.txt>
- "A Primer on How to Work With the Usenet Community"
Original author: <chuq@apple.com> (Chuq Von Rospach)
Maintained by: <netannounce@deshaw.com> (Mark Moraes)
Archive-name: usenet-primer/part1
- Rinaldi, A., "The Net: User Guidelines and Netiquette",
September 3, 1992. <URL:http://www.fau.edu/rinaldi/net/index.htm>
- "Rules for posting to Usenet"
Original author: <spaf@cs.purdue.edu> (Gene Spafford)
Maintained by: <netannounce@deshaw.com> (Mark Moraes)
Archive-name: posting-rules/part1
- Shea, V., "Netiquette", San Francisco: Albion Books, 1994?.
- Strangelove, M., with A. Bosley, "How to Advertise on Internet",
ISSN 1201-0758.
- Tenant, R., "Internet Basics", ERIC Clearinghouse of
Information Resources, EDO-IR-92-7. September, 1992. <URL:gopher://nic.merit.edu:7043/00/introducing.the.internet/internet.basics.eric-digest>
<URL:gopher://vega.lib.ncsu.edu:70/00/library/reference/guides/tennet>
- Wiggins, R., "Internet for everyone: a guide for
users and providers", New York, McGraw-Hill, 1995.
6. Considérations relatives à la sécurité
Les questions de sécurité ne sont pas discutées dans cette note.
7. Adresse de l'auteur
Sally Hambridge
Intel Corporation
2880 Northwestern Parkway
SC3-15
Santa Clara, CA 95052
Phone: 408-765-2931
Fax: 408-765-3679
EMail:
<sallyh@ludwig.sc.intel.com>
Dernière mise à jour : 5 janvier 2000 -
Responsable : Jean-Pierre
Kuypers
<Kuypers@sri.ucl.ac.be>

Glossaire
par Jean-Christophe, Fred et d'autres contributeurs
Trouvez ici les définitions des mots que vous ne connaissez pas.
Vous ne savez pas ce qu'est une compilation ? A quoi sert
un module ? Ce qu'est un serveur X ? Cette rubrique est faite
pour vous !
Et si vous êtes vraiment perdus, allez ici.
:-)
Vous trouverez ici les termes souvent utilisés sous Linux et
qui peuvent être inconnus du débutant. Je suppose que vous
vous y connaissez un minimum en informatique : je ne vais pas vous expliquer
ici ce qu'est un microprocesseur, une carte ethernet et autres joyeusetés
non spécifiques à Linux/Unix.
Avertissement :
ce glossaire est loin d'être complet. S'il vous manque
un terme, cliquez sur le bouton ci-dessous !
- bibliothèque
-
Une bibliothèque est un ensemble de fonctions regroupées entre-elles. Les bibliothèques permettent de
partager des fonctions entre différents programmes ; ces programmes n'ont donc pas besoin
d'inclure directement ces fonctions dans leur code. Par exemple, les bibliothèques nommées *.so
de Linux sont des ensembles de fonctions partagées par les programmes et chargées une seule
fois en mémoire (ce qui implique des économies de mémoire !). La fameuse bibliothèque libc
contient toutes les routines de base du langage C, autrement dit du système puisque quasiment tous les programmes l'utilisent.
Par mauvaise traduction (c'est un faux-ami ;), on parle souvent de librairie (en anglais, une bibliothèque se dit library).
- binaire
-
Le mot binaire peut recouvrir un ensemble de choses très variées. La signification première de ce mot est un système de numération n'utilisant que 2 chiffres (0 et 1) au lieu des 10 (0, 1, 2, 3, ... 9) qui nous sont habituellement nécessaires. C'est avec ce système de numération que l'ordinateur conserve ses informations. Par extension, on qualifiera de binaire toute information qui n'est compréhensible que par un ordinateur.
On dit qu'un programme est un binaire lorsqu'il a été compilé. Il est alors incompréhensible pour nous, mais exécutable par un ordinateur.
- booter
-
On dit qu'un ordinateur boote, ou plutôt démarre en bon français, lorsqu'il charge le BIOS puis le système d'exploitation.
- code source
-
C'est un fichier texte, éditable dans n'importe quel éditeur de texte (emacs, vi, etc.), et qui dans un certain langage, décrit un programme. Le noyau de Linux est disponible sous forme de source, ainsi que tous les logiciels dits "libres", ce qui permet à tout un chacun de modifier et d'améliorer ces logiciels, en diffusant les améliorations qui ont été apportées.
- compiler
-
Compiler, c'est transformer un code source en fichier binaire, directement exécutable par le noyau de Linux.
Le compilateur est le programme sui réalise cette opération. La "compilation croisée" (cross compilation en anglais) est
le fait de compiler pour une architecture différente (i.e. microprocesseur différent par exemple) que celle de la machine qui compile.
Compiler c'est aussi regrouper par exemple des morceaux de musique, des mp3/ogg sur un même CD, etc.
- console
-
Un shell, autrement nommé xterm, console, terminal, etc. est une fenêtre dans laquelle vous disposez d'une invite de commandes (ou prompt) et où vous pouvez taper... des commandes. Cela ressemble au mode DOS des systèmes d'exploitation Microsoft, mais en bien plus puissant. (Voir l'article sur le shell).
Le shell est constitué d'un programme, qui attend vos commandes, et les interprète et exécute. Plusieurs shells existent : bash, tcsh, ksh, ash, sh, csh... le plus utilisé étant le bash.
On parle également de consoles virtuelles : dans une installation Linux classique, vous disposez en général de 12 consoles virtuelles, accessibles par la combinaison de touches [Control]-[Alt]-[Fn] où [Fn] est l'une des 12 touches de fonction. Les 6 premières consoles (F1 à F6) sont en général des consoles texte, sur lesquelles vous pouvez vous connecter, et disposer alors d'un shell ; la console n°7 (F7) correspond en général à la console graphique X Window. Les autres consoles virtuelles peuvent être utilisées pour d'autres besoins, comme afficher des messages système, pour le démarrage/arrêt du systême, etc.
- déboguage
-
phase dans le developpement d'une application où l'on va chercher à résoudre les problèmes d'exécution,
c'est en fait une phase de résolution des problèmes d'un programme.
- distribution
-
Une distribution (distro ou distrib en langage courant) c'est l'ensemble de Linux (qui à proprement parler n'est que le noyau du système d'exploitation), et de nombreux programmes qui forment un système d'exploitation complet, de la ligne de commande à l'environnement graphique. Les distributions les plus connues sont Red Hat, Mandrake, SuSE, Debian, Slackware, etc.
- driver
-
Un 'driver' ou 'pilote' est un logiciel particulier qui ne sert qu'à une seule chose : permettre à votre système de 'communiquer' (ie: échanger des informations) avec un périphérique particulier. Avec Linux il
existe deux types de drivers :
- les 'drivers' modules que l'on doit très souvent recompiler avec le noyau.
- les 'drivers' logiciels comme par exemple le driver de votre imprimante (c'est souvent ghostscript)
- éditeur de texte
-
Un éditeur de texte est un logiciel vous permettant de visualiser, modifier, enregistrer tout fichier au format texte. Par exemple vi, emacs, xedit, kedit, gnotepad sont de tels programmes.
Remarque : la plupart des fichiers de configuration sous Linux sont des fichiers texte. Avouez que ça simplifie la vie !
- émulateur
-
Un émulateur est un logiciel qui permet de faire tourner un programme sur une autre plate-forme que celle pour laquelle il a été prévu. Par exemple, avec les émulateurs adéquats, vous pouvez faire tourner des programmes d'Amiga, C64, TO7... sur un PC. Des émulateurs existent qui vous permettent de faire tourner presque n'importe quoi sur n'importe quelle plate-forme (voir par exemple ce site). FreeMWare (maintenant Plex86), clone du produit commercial VMWare, est un émulateur un peu particulier qui émule un PC sur un PC. Cela permet par exemple de faire tourner MS Windows sous Linux. Sur Macintosh, VirtualPC (commercial), permet lui aussi aussi de faire tourner MS Windows sous MacOS. Mac On Linux (MOL) permet de lancer des applications MacOS depuis Linux sur un Apple. Bochs est un émulateur sous Linux permettant de faire tourner du code x86 sur d'autres architectures (PowerPC, etc.). Enfin, Wine, dont l'acronyme signifie "Wine Is Not an Emulator", est particulier, car il n'émule pas une machine comme le fait Plex86, mais est une réimplémentation des appels système de Windows sous Linux. C'est un émulateur en ce sens qu'il permet bien de faire tourner des programmes Windows sous Linux, mais ce n'est pas que ça, car il fournit aussi une librairie, la winelib, qui facilite le portage d'applications Windows sous Linux. Certains émulateurs utilisent aussi cette approche, comme UltraHLE (émulateur de la console Nintendo 64).
- environnement de bureau
-
La frontière entre gestionnaire de fenêtres (ou window manager) et environnement de bureau
(ou desktop environment) n'est pas toujours très précise.
Les gestionnaires de fenêtres sont des environnements simples, alors que les DE comme KDE,
Gnome et récemment Xfce sont à l'autre bout de l'échelle de la taille et de la complexité. Ils
peuvent fournir leur propre display manager et window manager, et peuvent parfois utiliser un
WM alternatif (comme Gnome, qui livré avec Enligtment s'accomode très bien de le remplacer
par WindowMaker). Les DE fournissent des tas de logiciels qui s'intègrent bien à
l'environnement, au premier rang desquels les gestionnaires de fichiers, les panneaux de
configuration, les navigateurs internet, les editeurs de texte et d'images, les jeux (ah ! Une petite
partie de démineur sous KDE, ça me manquait :), et même des suites bureautiques, comme
KOffice de KDE.
En bref, les DE essaient de vous donner au moins la même chose que Windows lorsque vous
venez de l'installer (et beaucoup plus puisqu'il existe des tas d'applications pour chaque DE).
- firewall
-
Un firewall (mur pare feu) est un équipement placé en entrée d'un réseau permettant de le protéger (lorsqu'il est bien configuré ;) d'intrusions extérieures. Pour des configurations 'domestiques' le firewall est souvent un logiciel tournant sur le même ordinateur que celui qui sert à se connecter à internet.
- firmware
-
Le firmware est le programme qui sert à faire le lien entre un périphérique évolué (disque dur, graveur, scanner, modem adsl) et votre ordinateur. C'est un programme écrit dans le langage que comprend l'électronique du périphérique. On peut comparer le firmware d'un périphérique au BIOS d'un ordinateur. C'est lui qui se charge de l'initialisation du périphérique et qui réçoit les ordres des programmes plus évolués.
- front-end
-
Un front-end est une interface graphique permettant d'utiliser "à la souris" des programmes en mode console (ou back-end) : le front-end définit, d'après les informations que vous avez entrées dans l'interface, la ligne de commande à lancer afin d'effectuer l'action voulue.
Quelques exemples : gcombust est un front end à mkisofs/cdrecord pour graver des CD ; grip est un frontend permettant d'encoder des CD audio en mp3 ou ogg, etc.
- gestionnaire d'écran
-
Lorsque vous lancez votre ordinateur sous Linux, si vous avez choisi le mode de démarrage graphique, vous arrivez sous X sur un écran vous permettant de saisir votre username et votre mot de passe. C'est le gestionnaire d'écran (en anglais display manager, ou DM). Le DM de base s'appelle XDM ou X Display Manager. Il est livré avec le serveur X. KDE ou Gnome proposent leurs propres DM, respectivement KDM et GDM, qui ont le même look que l'environnement d'où ils sont tirés. On l'appelle aussi parfois "bannière de login" ou "bannière de connexion".
Lorsque vous vous connectez, le DM "disparaît" pour laisser la place à un gestionnaire de fenêtre (fvwm2, etc.) ou à un environnement de bureau (Gnome, KDE...). Lorsque vous quitterez ce client X, le système redémarrera le DM.
- gestionnaire de fenêtres
-
La frontière entre gestionnaire de fenêtres (ou window manager) et environnement de bureau
(ou desktop environment) n'est pas toujours très précise. En général, le gestionnaire de fenêtres
est le client X qui possède les fenêtres et les gère (barre de titre, encadrement, déplacement,
changement de taille, etc.). Les applications, quant à elles, possèdent l'intérieur de la fenêtre ;
c'est elles qui créent les fenêtres, en gèrent le contenu ainsi que l'interaction avec ce contenu.
Il est ainsi possible de changer de WM, et de voir toute l'apparence de tout l'écran changer
complètement. Quelques gestionnaires de fenêtres : KWM le WM de KDE, Enlightenment,
WindowMaker, fvwm et toutes ses déclinaisons, twm l'ancêtre, olwm, etc.
- IDS
-
Un detecteur d'intrusion est un programme qui suit le traffic de votre réseau à la recherche de tentatives d'intrusions. Il peut prévenir l'administrateur du système dès qu'une telle intrusion a lieu. On peut ou pas le coupler à un mur pare-feu.
- langage
-
En informatique, le langage c'est la façon dont vous allez parler à la machine pour qu'elle fasse
ce que vous souhaitez. Les langages de bas niveau sont le binaire (directement compris par le
microprocesseur, mais qui peut vous conduire à l'hôpital psychiatrique), et l'assembleur, qui se
compose de mnémoniques qui se traduisent directement en binaire. Sous Linux, la plupart des
logiciels, et le noyau lui-même sont programmés dans un langage de plus haut niveau très
populaire aujourd'hui : le langage C. L'évolution du C vers l'objet (manière différente de
représenter les choses, où données et programme ne font plus qu'un) est le C++, utilisé pour programmer KDE.
D'autres langages utilisés aujourd'hui sont Java, Pascal, Fortran, Cobol. Ces langages, ainsi
que le C, doivent passer par une phase de compilation avant d'être compris par la machine.
Il existe également des langages qui n'ont pas besoin de compilation, car ils sont en réalité
composés d'instructions lues et interprétées par un logiciel. Ce sont les langages interprétés ou
langages de scripts. On compte parmi eux le célèbre PHP, Tcl/Tk, et les langages des shells (sh, csh, etc.).
Il existe un troisième type de langage : ceux qui compilent le code juste avant de l'executer. Ces langages combinent en parti le meilleur des deux mondes : rapidité et souplesse. Perl et Java peuvent fonctionner de cette manière.
- libre
-
Un logiciel libre est distribué avec son code source, que vous pouvez modifier et/ou redistribuer
selon les termes d'une license comme la Gnu Public License (GPL), ou une license de type
BSD. C'est le principe de développement de Linux et de la majorité (sinon toutes) des
applications livrées dans les distributions de Linux.
A noter que libre ne signifie pas forcément
gratuit, et vice versa.
Pour plus d'informations sur les concepts du logiciel libre, lisez cet article.
- lien symbolique
-
1. Le lien symbolique est un concept Unix. Un fichier ou un répertoire se situe dans un et un seul
répertoire. Grâce au lien symbolique, vous pouvez donner le don d'ubiquité à un fichier ou un
répertoire. Le fichier/répertoire peut ainsi apparaître à différents endroits dans l'arborescence.
Attention, ce n'est pas une copie, mais bel et bien un même fichier qui apparaît à plusieurs
endroits. On peut comparer le lien symbolique à un synonyme.
Par exemple, le lien /usr/include/X11 pointe vers ../X11R6/include/X11, ce qui signifie
que lorsque vous vous rendez dans le "répertoire" /usr/include/X11, vous êtes en fait dans /usr/X11R6/include/X11. De même, le lien /dev/mouse pointe vers le "vrai" périphérique de
votre souris, par exemple /dev/ttyS0.
Pour créer un lien symbolique, utilisez la commande "ln -s". Par exemple, "ln -s
/dev/ttyS1 /dev/modem" vous permettra d'utiliser le périphérique /dev/modem dans vos
applications et de ne plus vous soucier de savoir sur quel port série il est connecté.
2. Autre signification : on parle aussi de "lien hypertexte" (ou lien tout court) pour désigner une zone active sur une page web, qui renvoie sur une autre page.
- login
-
Le login est l'action de se connecter (en anglais : to log in) à un système, le logout celle de se déconnecter.
- modem
-
Un modem est un périphérique particulier dont le l'objet est de transformer (on devrait dire
moduler) le signal numérique en provenance de l'ordinateur auquel il se trouve branché, en un
signal analogique capable de se déplacer sur une ligne téléphonique. Il fait aussi l'opération
inverse (on dit démoduler). En utilisant un tel périphérique deux ordinateurs distants de plusieurs milliers de kilomètres peuvent communiquer entre eux.
On distingue actuellement trois catégories principales de modems : ceux qui permettent de se connecter via RTC (téléphone classique), via ISDN (ou Numéris) ou via ADSL.
Remarque : vous entendrez peut-être parler de winmodems ou linmodems. Ce sont des modems particuliers nécessitant un driver spécifique pour fonctionner (voir l'entrée winmodem du glossaire).
- noyau
-
Le noyau (ou kernel) de Linux est le logiciel de base qui permet de démarrer l'ordinateur, de gérer les
périphériques, directement ou par l'intermédiaire de modules, de gérer les tâches et de leur
partager le temps machine afin de réaliser ce qu'on appelle un fonctionnement multitâche, ou
plusieurs applications s'exécutent simultanément. Le noyau comprend toute la couche réseau
de Linux, les interfaces POSIX (norme unifiant les appels système, permettant ainsi à des
programmes d'être facilement portés sur d'autres systèmes d'exploitation). Le noyau sait gérer
de nombreux systèmes de fichiers, comprend de nombreux drivers, et bien d'autres choses
encore.
Le noyau est disponible sous forme de source, et on peut le compiler après l'avoir configuré
pour répondre à ses besoins.
Étymologiquement parlant, "Linux" est juste le nom du noyau du système d'exploitation, mais
on a tendance par abus de langage à utiliser "Linux" pour désigner l'ensemble de Linux, du
serveur X et des nombreuses applications. La majorité des applications de base livrées avec
Linux font partie du projet GNU (acronyme récursif signifiant GNU is Not Unix). On devrait
donc parler de GNU/Linux.
- page de man
-
man est le manuel de Linux (et des Unixes en général). Il se consulte en mode texte, par la commande man suivie du nom de la commande sur laquelle on veut avoir de l'aide. Par
exemple, pour savoir comment fonctionne le man, "man man" est la commande appropriée.
"man ps" vous donnera toutes les informations sur le fonctionnement de ps, etc. Vous pouvez
aussi consulter le man en mode graphique, avec xman, ou dans les environnements de bureau
comme KDE en tapant l'URL man:la_commande (ex : man:ps).
- paquet
-
Un paquet (package en anglais) est un fichier qui contient un programme à installer ainsi
que les informations nécessaires à son foncitonnement, son installation, sa désinstallation
éventuelle. Il existe plusieurs types de paquets : ceux de la distribution Debian sont terminés
par .deb, ceux de la Red Hat, de la Mandrake ou de la SuSE sont terminés par .rpm, ceux de
la Slackware par .tgz. Certains logiciels sont fournis sous la forme de paquets source : ils
se terminent soit par .src.rpm, soit par .tar.gz, il vous faudra compiler de tels paquets
avant de pouvoir les utiliser.
- partition
-
Pour utiliser certains media comme les disques durs, on a besoin de les structurer, de les
découper en gros sous-ensembles : les partitions. Chaque partition est ensuite elle-même
structurée par un système de fichiers. Découper un disque dur en plusieurs partitions permet par
exemple d'y faire coexister deux systèmes d'exploitation différents, comme Windows et Linux,
qui utilisent des systèmes de fichiers différents (voir la rubrique installation pour le partitionnement pour Linux).
- path
-
Le path ou "chemin de recherche" est l'ensemble des répertoires dans lesquels va rechercher un exécutable (/bin, /usr/bin, etc.). Lorsque vous lancez un programme (nommé par exemple test), le système va parcourir ces répertoires, jusqu'à trouver /usr/bin/test par exemple, puis lire le fichier et l'exécuter.
Le path se matérialise sous la forme d'une variable d'environnement nommée $PATH contenant la liste des différents répertoires, séparés par ':'. Par exemple : $PATH=/bin:/usr/bin.
- périphérique
-
Un périphérique est un matériel qui doit communiquer avec votre ordinateur, par exemple : une imprimante, un modem, un scanner, une souris, un clavier sont des périphériques.
- point de montage
-
Sous Unix, les systèmes de fichiers, qu'ils se trouvent sur une partition d'un disque dur, une
disquette, un CD-ROM, un ZIP... sont attachés à des répertoires particuliers de l'arborescence
appelés "points de montage". C'est ce qu'on appelle "monter une partition, un disque, un
CD-ROM, etc.". Le point de montage est un simple répertoire, vide avant le montage, et qui
après le montage, représente le contenu de la partition qui y est montée. On n'accède pas à la
disquette via une "lettre" désignant un "lecteur", comme le A: de DOS, mais à travers un
répertoire, comme /floppy.
Par exemple, supposons que nous ayons créé une partition /dev/hda2 (premier disque IDE,
2ème partition) pour contenir le système. On montera cette partition (automatiquement,
heureusement !) dans le répertoire racine /. Si la partition /dev/hda3 est destinée à contenir
les données utilisateur, on la montera dans le point de montage (=répertoire) /home. On verra le
contenu de cette partition dans le répertoire /home comme si c'était n'importe quel autre
répertoire, alors que physiquement les données sont sur une autre partition voire un autre disque.
De même, pour accéder à la disquette, on montera le périphérique /dev/fd0 dans le point de montage /mnt/floppy ou /floppy (selon la distribution) et pour accéder au CD-ROM, on
montera le périphérique /dev/cdrom dans le point de montage /mnt/cdrom ou /cdrom.
- process id
-
Linux est un système d'exploitation multitâches, ce qui signifie que plusieurs programmes (qui
peuvent être à la fois des applications utilisateur ou des tâches système) peuvent tourner en
même temps. Les PID sont des numéros entiers assignés par le noyau qui permettent
d'identifier et de suivre et de communiquer avec ces programmes. Chaque PID est unique.
Afin de trouver le PID d'un programme, vous pouvez utiliser des applications graphiques,
comme ktop ou kpm sous KDE. En mode texte, la commande ps vous permettra de lister les
informations sur les processus, dont le PID. La commande top présente une vue permettant de
classer les processus, par exemple par consommation CPU décroissante. Consultez les pages de man de ps et de top.
- processus
-
Tout programme tournant sous Linux est un processus, qu'il s'agisse d'une application utilisateur ou de tâches système.
- programme
-
Un logiciel (ou programme, ou application...) est un ensemble d'instructions élémentaires (afficher quelque chose à l'écran, faire une opération mathématique - addition par exemple, imprimer un mot, afficher un dessin, etc.) réunies de manière relativement complexe (on parle d'algorithme) capable de faire des choses complexes (mettre en page un document, vous permettre de tuer des petits hommes verts virtuels, etc.).
- root
-
L'utilisateur root est le super utilisateur, l'administrateur d'un système Linux (et Unix en général).
Habituellement, on ne travaille sous cet utilisateur que pour les tâches d'administration de la
machine. Il est recommandé de créer au moins un utilisateur normal, sous lequel on fera tout le
reste (bureautique, internet, jeux, etc.).
Pour se loguer en root, la façon recommandée, pour des questions de sécurité, est de se loguer
d'abord sous un 'user' normal, puis dans une console texte, de taper la commande 'su -', puis le
mot de passe du root. On obtient ainsi un 'prompt' appartenant au root.
- script
-
Un script est un (souvent petit) programme écrit dans un langage interprété. A la différence des programmes écrits en C ou en C++ (ou autre langage compilé), les scripts sont traduits en langage machine au fur et à mesure de leur exécution. Ils sont en général plus lents à exécuter, mais aussi plus faciles à écrire.
Les langages utilisés pour écrire un script sont (liste non exhaustive) : bash, perl, php, python...
Un script s'exécute comme tous les programmes en lui donnant les droits d'exécution et on l'appelant par son nom, ou en lançant l'interpréteur avec le script en paramètre.
- serveur de fonte
-
C'est un programme à qui X s'adresse pour calculer l'image des fontes demandée par les
clients X (les applications tournant sous X Window). Le serveur de fontes, comme les programmes sous
X, bénéficie d'une interface réseau : sur votre réseau, il suffit de faire tourner un seul serveur de
fontes sur un seul ordinateur, les autres pouvant s'en servir comme point central pour récupérer
les fontes.
- serveur de noms
-
Le DNS (Domain Name Server ou Serveur de noms de domaine) est un serveur qui offre le service permettant d'associer une adresse IP (adresse d'un ordinateur, numérique de la forme 123.456.144.12) à un nom plus facilement mémorisable, comme lea-linux.org.
- swap
-
Le swap est la mémoire virtuelle de Linux : lorsque toute la mémoire vive (RAM) est remplie, Linux,
comme tout système d'exploitation, simule de la mémoire vive sur le disque dur : on dit qu'il
swappe car il échange (to swap en anglais) des informations entre la mémoire vive et le disque dur.
- système d'exploitation
-
Un système d'exploitation (en anglais Operating System ou OS) est une interface entre le matériel et les logiciels applicatifs. Par extension, on considère souvent que c'est aussi ensemble de logiciels permettant la communisation entre un
ordinateur et les utilisateurs de cet ordinateur (cette définition a été introduite par Windows qui comporte toutes les couches, jusqu'à la couche applicative). Il doit permettre un certain nombre d'opérations
de base (comme : fournir une 'abstraction' du concept de fichier, permettre de créer des
fichiers, de les copier, de les effacer, etc., permettre de lancer un logiciel, de le terminer pour passer
à autre chose...).
Avec l'arrivée d'ordinateurs de plus en plus puissants, les systèmes
d'exploitation comme Windows sont devenus des usines à gaz capable de remplir les fonctions les plus
hétéroclites (comme afficher des fenêtres ;-). Mais ce faisant ils ne remplissent plus très bien leurs
fonctions de bases de manière satisfaisante (sans en occassionner leur perte par exemple), et cela nuit à leur stabilité.
Linux est un système d'exploitation relativement basique (capable de multi-tâche quand
même) et très robuste. Il n'accomplit que des fonctions basiques mais il le fait bien et laisse les
tâches plus complexes à d'autres logiciels (X Window pour l' environnement de bureau, Apache
pour le serveur Web etc.). La division des tâche rendant la recherche et l'élimination des
problèmes beaucoup plus simples.
- système de fichier
-
C'est la façon dont les données sont organisées sur une partition , une disquette, un ZIP, etc.
Linux possède ses propres FS, comme ext2, ext3, reiser fs, minix... et il gère une multitude de systèmes de
fichiers provenant d'autres architectures, dont FAT, VFAT (i.e. FAT32) (les systèmes de fichiers
de DOS/Windows), Amiga Fast File System, OS/2 HPFS, ISO 9660 (CDROM) avec les
extensions "noms longs" Joliet de Microsoft et Rock Ridge, NTFS (Windows NT, uniquement en lecture à l'heure actuelle), NFS (file
system réseau), SMBFS (disques Windows partagés), etc.
Un système de fichiers est dit « journalisé » lorsqu'il conserve sur le disque la trace (le journal) des opérations à réaliser, et les écrit ensuite sur le disque. De tels systèmes de fichiers (ex : ext3 ou reiserfs mais aussi ntfs) sont plus tolérants aux crashs du système, car ils conservent ainsi l'intégrité du système de fichiers (plus besoin de fsck ou de scandisk lors du redémarrage). Certains de ces systèmes de fichiers sont aussi capables de conserver l'intégrité des fichiers eux-même (support des « transactions »), au prix d'une dégradation des performances (chaque écriture doit se faire plusieurs fois).
- Unix
-
Unix est une famille de systèmes d'exploitation, dont Linux s'inspire et reprend la philosophie.
D'autres Unixes sont : BSD et ses déclinaisons, Digital Unix, AIX d'IBM, Solaris de Sun, HPUX
de Hewlett Packard, etc. Les Unix sont faits de telle manière que les programmes sont censés
être "portables" entre deux unixes différents, c'est à dire qu'il suffit de compiler le code source
d'un programme pour le faire tourner sur n'importe quelle architecture utilisant un système
d'exploitation Unix. Dans la réalité, chaque constructeur a ajouté ses propres extensions (tiens
comme c'est bizarre :) et il faut toujours adapter les logiciels.
Cependant, grâce à la norme POSIX - que respecte Linux, les adaptations sont aujourd'hui
relativement mineures pour porter un logiciel d'un Unix conforme à POSIX à un autre.
- winmodem
-
On appelle "winmodems" les modems qui ont besoin d'un driver spécifique fonctionnant sous
Windows afin de fonctionner. Ces modems n'implémentent pas toute la logique de
communication dans le modem, c'est le micro-processeur de l'ordinateur qui fait le travail via le
driver spécifique. Ils se présentent en général sous la forme de modems internes au format
carte PCI. Ces modems ne sont généralement pas supportés sous Linux car les fabricants
refusent souvent de donner les spécifications du matériel, voire empêchent le développement
de tels drivers par des programmeurs tiers. Cependant, des efforts ont récemment été faits afin
de faire fonctionner de tels modems sous Linux : voir le site www.linmodems.org.
Remarque : le terme "winmodem" est une marque déposée de USRobotics (3Com). On utilise
ce terme par abus de langage pour désigner tous les modems fonctionnant sur le même
principe, décrit ci-dessus. On parle également de "linmodem" par analogie avec Linux.
- X Window
-
C'est le sous-système graphique de Linux. X Window n'est pas seulement un driver pour la
carte vidéo, c'est aussi une interface (API) pour les applications, afin qu'elles affichent à l'écran
et reçoivent l'entrée du clavier et de la souris.
X est aussi un serveur réseau, c'est à dire qu'il peut également offrir ses services à travers un
réseau, ce qui permet d'afficher sur un écran une application qui s'exécute sur une autre
machine, même si les deux architectures sont complètement différentes. C'est pourquoi on
parle de serveur X pour désigner le sous-système graphique. Le système X Window tourne sur
quasiment tous les Unix, et a même été porté sous Windows ou OS/2.
Quasiment tous les logiciels graphiques sous Linux utilisent X, vous pouvez donc les faire
fonctionner à travers un réseau comme décrit ci-dessus.
L'utilisateur n'interagit pas directement avec X, mais plutôt avec ce qu'on appelle des clients X
(par opposition au serveur X). Vous utilisez sans doute des clients comme un Gestionnaire de
fenêtres (window manager), ou un Environnement de bureau (desktop environment) comme
KDE ou Gnome. Pour vous connecter, peut-être utilisez vous aussi un Display manager,
comme KDM ou XDM. Au dessus de ces clients se trouvent les applications.
Le système X Window (ou X Window system, ou X Window, ou encore X) est une marque
déposée du X Consortium. Les serveurs X libres distribués avec Linux proviennent du projet XFree86.
Remarque :
En comparaison à Windows, Macintosh and so on... Dans Windows, tout est compris dans la
même boîte, le sous-système graphique, l'interface graphique et des applications de base. De
même pour le Mac, BeOS, etc. On ne fait pas facilement la différence entre les composants.
Dans le monde X, ce sont des composants séparés, qui pris ensemble forment l'interface
graphique utilisateur. Cela semble peut-être compliqué, mais cela a un grand avantage : vous
pouvez choisir chacun des composants selon votre goût et vous construire l'interface graphique
qui vous plaît le plus. c'est ce qui vous permet par exemple, de remplacer le gestionnaire de
fenêtre Enlightenment par WindowMaker dans l'environnement de bureau Gnome.

Fin du chapitre