hall, entrée sans doute du bâtiment. Mais il était vide et sombre, et pour cause, les grandes fenêtres sur l'extérieur lui démontrèrent qu'il faisait nuit noire.
Désemparée, elle se précipita à la recherche d'un téléphone, mais fut pétrifiée quand l'alarme se déclencha. Elle eut peur puis se dit que c'était après tout un moyen efficace pour appeler des renforts. Une minutes plus tard la lumière se fit, et elle dut baisser la tête et fermer les yeux, éblouie. Un homme lui cria, en anglais, de ne pas faire un geste. Elle leva une main en se masquant les yeux de l'autre, et demanda de l'aide.
L'homme, sans doute le gardien du bâtiment, s'approcha, arme au point, et lui demanda ce qu'elle faisait là, et comment elle était rentrée. Elle s'évertua à lui dire qu'elle était retenue prisonnière au sous-sol, et qu'il devait y retourner tout de suite pour aider ses compagnons. Mais cette dernière remarque effraya le gardien, et il comprit qu'elle n'était pas seule. Naoma ne put rien faire quand il lui passa les menottes.
- Je ne suis pas un voleur, j'étais retenue prisonnière, j'ai deux amis en bas qui sont en danger, il faut leur porter secours !
- Bien sûr ! Et vous allez me rejouer le coup d'il y a dix jours et je vais me faire encore attraper par tes copains nudistes. Ça sera sans moi cette fois-ci !
Le gardien appela de l'aide avec son mobile. Elle continua à hurler qu'il fallait descendre. Mais ses yeux accoutumés à la lumière elle se rendit compte que le gardien ne faisait que se rincer l'oeil en souriant devant elle. Elle lui cria de la détacher, mais il n'en fit rien, et elle dut finalement se recroqueviller, les mains menottées dans le dos, pour garder un peu de pudeur.
Elle s'agenouilla finalement en sanglotant au sol, en le suppliant de l'écouter, mais elle comprit qu'il ne la croyait pas, et qu'il la prenait pour folle.
Dix minutes plus tard d'autres policiers arrivèrent, et ils demandèrent rapidement des explications au gardien, devant le spectacle de Naoma, nue, menottée au sol. Les explications du gardiens convinrent moyennement aux policiers, qui lui demandèrent au moins de
trouver de quoi couvrir Naoma. Naoma croyant trouver des personnes plus à son écoute, expliqua calmement en retenant ses pleurs qu'elles était retenue prisonnière au sous-sol, que deux autres personnes s'y trouvaient et qu'elles étaient en danger de mort.
Mais les policiers de la crurent pas, et l'invitèrent à venir leur raconter toute son histoire au poste de police.
Quand ils l'entraînèrent avec elle, elle se débattit en hurlant du plus qu'elle pouvait, mais rien n'y fit.
- Non ! Non ! Non ! Il faut descendre ! S'il vous plaît ! Allez voir ! S'il vous plaît ! Ils vont les tuer, ils vont les tuer !... Ils vont les tuer...