- Et, vous m'avez l'air bien avenant par ici ! Cela te convient-il ?
- On va voir ça.
- Tu vas avoir quelques mal à me dénuder, alors que moi.
Je lui retire déjà un premier bandeau.
- Tu crois ça ?
Elle passe alors sa main doucement sur moi, et mes vêtements se déchirent, se rétractent, disparaissent. Je souris, stupéfait.
- Tu triches encore, tout ça parce que je n'ai pas de bracelet. Tu ferais sans doute moins la maligne si j'avais le mien.
- Oui mais tu ne l'as pas, et je n'ai pas envie de te le donner, alors il va falloir que tu me déshabilles comme on fait chez toi, à la barbare...
- Ce n'est pas spécifiquement un problème.
Pendant qu'elle termine de déchirer mes vêtements en m'effleurant de la main, je remonte avec ma main droite le long de sa cuisse et passe sous la jupe formée par les rubans. J'atteins sa fesse, aussi douce que la peau d'un bébé, tout comme sa jambe.
- Vous devez vous épiler les jambes ?
- Petite exception à la nature, nous pouvons contrôler notre pilosité. Tu n'as pas remarqué que ta barbe ne poussait pas ?
- Ah... Oui, j'avais relevé avec Erik et Naoma, c'est vrai que ça m'était complètement sorti de la tête ce truc très bizarre... Et tu en as conservé un peu ?
- Tu verras...
Elle m'embrasse, m'arrache ce qui me reste d'habits et s'agenouille sur moi. J'oublie toute mes questions, elle, son âge, Deborah, Naoma... Je m'emmêle dans ses rubans, les dérouler prend des heures. Elle s'arrête un instant, surprise par toutes mes traces
de blessures, aux jambes, au ventre, à l'épaules, aux bras...
- Toutes ses blessures, elle date d'avant ?
- Ça dépend lesquelles, certaines de mon épopée sur mon monde d'origine, d'autres de notre passage dans la jungle sur Stycchia.
Elle passe sa main doucement sur mon torse
- Tu as dû tellement souffrir...
- Si nous parlions de ces choses un peu plus tard ?
Et impatient je tente de la retourner pour en finir avec ces fichus rubans. Elle résiste et finalement se lève du lit. Je suis nu et elle est loin de l'être. Elle recule un peu, sourit, quelle gamine ! J'avance et récupère deux ou trois rubans qui pendent pour la faire tourner doucement et enfin la plaquer le dos contre mon torse, en serrant un de ses seins dans chacune de mes mains. Elle se cambre et penche la tête en arrière, laissant échapper un petit gémissement.
- Cela te convient-il ?
Ils sont parfaits, à la fois fermes mais pourtant naturels, autant que son corps peut l'être. Il est toutefois difficile de se mettre en tête qu'il n'est pas purement naturel. C'est à la fois si beau et si vrai. Je ne remarque pas qu'elle utilise la même formule que moi tout à l'heure.
- Ils m'ont vraiment l'air pas mal, mais est-ce que le reste suivra ?
Elle me saisit mes deux mains, pendant quelques secondes elle se cambre un peu plus et appuie mes mains contre ses seins, puis les descend doucement sur son ventre, et quand elle passe sur son sexe, les rubans se désintègrent, comme le firent mes vêtements. Je remonte ma main gauche sur un sein, et doucement de la main droite je glisse vers son sexe et du bout des doigts exite son clitoris.
Je redescends doucement, embrassant son dos, glissant mes mains