page 288 le patriarche 289

devrions plutôt nous laisser mourir et ne pas continuer cette alternative abjecte.

- Alternative abjecte ! Je ne suis pas mon clone, il vont peut-être me cloner dans cent soixante ans, mais ce ne sera pas vraiment moi ! Moi ici peut-être que je vais mourir, mais je ne veux pas me laisser faire, et entre moi et les lézards, j'ai fait mon choix depuis bien longtemps...

Sarah ne dit rien.

- Pourquoi moi, Sarah ? Pourquoi Énavila m'a donné le bracelet ? Pourquoi tu m'as aidé ? Pourquoi il m'arrive tout ça ?

- Je ne sais pas.

- Tu n'es pas complètement sincère.

- Je... Je ne sais pas pourquoi Énavila t'a donné le bracelet. Mais à partir de là ça ne pouvait être que toi, c'est de toi dont je me suis servi pour découvrir qui se... Pour essayer de faire sortir ces gens de l'Organisation, comme tu dis.

- Et la disparition de Naoma ?

- Incompréhensible. Je n'ai pas eu toutes les infos, mais apparemment sa disparition reste inexpliquée. C'est le premier cas d'un tel problème de puis des millénaires.

- Tu ne sais vraiment pas qui a pu attaquer la Congrégation, alors ?

Sarah s'énerve.

- Non ! Non je ne le sais pas, tu ne me crois pas ? Non, j'en sais rien moi de tout ça... Je... Et puis mince.