8.  Notes concernant certaines application

Vous trouverez ci-dessous quelques remarques sur la sauvegarde de certaines applications.

8.1.  GRUB

Le chargeur d'amorçage par défaut de Fedora est le Grand Chargeur D'amorçage Unifié (Grand Unified Bootloader (GRUB)) . Il doit être lancé à la fin de la première étape, sans quoi vous ne pourrez pas démarrer ensuite. Pour l'inclure dans la première étape de restauration, effectuez les modifications suivantes :

  • Éditez la pénultième stance de restore.metadata :

    # Now install the boot sector.
    # chroot $target /sbin/lilo -C /etc/lilo.conf
    chroot $target /sbin/grub-install /dev/hda
    
  • Ajoutez la stance suivante à save.metadata :

    # Grub requires these at installation time.
    crunch usr.share.grub usr/share/grub
    

8.2.  Tripwire

Si vous utilisez Tripwire ou une autre application qui utilise une base de données de métadonnées en fichiers, reconstruisez cette base de données immédiatement après la restauration.

8.3.  Squid

Squid est un serveur HTTP de cache et de proximité. Il stocke donc une grande quantité de données temporaires sur le disque dur. Il n'y a aucune raison de les sauvegarder. Insérez «  --exclude /var/spool/squid » dans la commande tar appropriée du script de sauvegarde de la deuxième étape. Puis, laissez squid reconstruire sa structure de répertoires lui-même. Ajoutez une commande pour que squid s'initialise tout seul à la fin du script de restauration de la deuxième étape. Voilà comment j'ai fait avec ssh dans le fichier restore.tester :

ssh $target "mkdir /var/spool/squid ; chown squid:squid /var/spool/squid;\
 /usr/sbin/squid -z; touch /var/spool/squid/.OPB_NOBACKUP"

La dernière commande crée un fichier de longueur 0 appelé .OPB_NOBACKUP. Il est à destination d' Arkeia, et lui dit de ne rien sauvegarder en dessous de ce répertoire.

8.4.  Arkeia

Ces notes sont basées sur des tests effectués avec Arkeia 4.2.

Arkeia est un programme de sauvegarde et de restauration qui tourne sur une grande variété de plate-formes. Vous pouvez utiliser Arkeia dans votre programme de restauration intégrale de système, mais je ferais deux observations.

La première est probablement celle qui pose le plus de problèmes, dans la mesure où il n'y a pas de solution plus élégante que de sélectionner à la main et dans le navigateur les répertoires à restaurer. Ceci est dû au fait qu'apparemment, Arkeia ne dispose pas de mécanisme pour ne pas restaurer des fichiers déjà présents sur le disque, rien qui soit analogue à tar et à son option -p. Si vous paramétrez simplement une restauration complète, la restauration plantera car Arkeia écrasera une bibliothèque utilisée au moment de la restauration, à savoir lib/libc-2.1.1.so . Une sélection à la main des répertoires à restaurer est moins risquée, aussi je la recommande.

La seconde observation est qu'il vous faudra sauvegarder le dictionnaire des données et/ou les programmes d'Arkeia. Pour le faire, modifiez le script save.metadata en ajoutant Arkeia à la liste des répertoires à sauvegarder :

# arkeia specific: tar cf - usr/knox | gzip -c > $zip/arkeia.tar.gz

C'est ainsi que vous devez sauvegarder le dictionnaire des données car Arkeia ne le fait pas. C'est un des reproches que je fais à Arkeia, mais je le résous sur mon propre PC en sauvegardant le dictionnaire des données sur bande avec The TOLIS Group's BRU .

Le script restore.metadata restaurera le dictionnaire des données automatiquement.

8.5. Amanda

Amanda, archiveur automatique avancé sur disque en réseau du Maryland (The Advanced Maryland Automatic Network Disk Archiver), marche plutôt bien avec cet ensemble de scripts. Utilisez le processus normal de sauvegarde d'Amanda et créez votre première étape comme d'habitude. Amanda stocke les données sur bande au format tar ou cpio, donc vous pouvez restaurer des fichiers individuels jusqu'à des images complètes de sauvegarde. Ce qu'il y a de bien dans une restauration d'image complète est que vous pouvez utiliser les variantes de ce guide pratique pour restaurer à partir de l'image ou à partir de la bande directement. J'ai pu réparer ma machine de tests avec les instructions de W. Curtis Preston et de son Unix Backup & Recovery. Pour plus d'informations, consultez le lien Ressources. Le chapitre du livre qui concerne Amanda est en ligne.

J'ai effectué deux changements au script restore.tester. Premièrement, je l'ai modifié pour qu'il accepte un nom de fichier comme argument. Puis, comme la commande d'Amanda amrestore décompresse les données pendant qu'il les restaure, je l'ai réécrit pour qu'il envoie, via la commande cat, le fichier dans le canal (pipe) plutôt que de le décompresser.

La ligne en question ressemble à :

cat $fichier | ssh $cible "umask 000 ; cd / ; tar -xpkf - " 

$fichier est l'argument du script, l'image récupérée de la bande par la commande amrestore.

Comme les arguments de la ligne de commande de tar interdisent l'écrasement de fichiers, restaurez les images dans l'ordre inverse de leur ordre de création. Restaurez les plus récents en premier.

Avec Amanda, il n'est pas nécessaire de déterminer manuellement les propriétaires si vous sauvegardez le répertoire des données d'Amanda avec le fichier save.metadata. Ce devrait être une instruction du type :

bash# chown -R amanda:disk /var/lib/amanda

Vous pouvez aussi ajouter cette ligne à vos scripts de la deuxième étape de restauration, comme dans restore.tester.