les petits couloirs, avec nos épées, ils ne nous contiennent pas. J'ai plus de mal toutefois car ma combinaison ne me protège pas suffisamment.
- Nous n'arriverons pas a remonter jusque là haut !
- Sarah, crie Énavila, descend pour voir s'il n'y aurait pas une issu par le sous-sol !
- C'est impossible, crie-je, nous sommes bien trop profond !
- On n'arrivera pas a remonter jusqu'à la surface, ils sont bien trop nombreux, il nous faut un autre moyen !
- Autant nous rendre avant qu'ils nous embrochent !
- Impossible, maintenant ils nous retirerait nos combinaisons et nos armes, nous ne pouvons pas reculer !
Sarah revient dix minutes plus tard, nous avons avec Énavila presque remonté d'un étage, j'en peux plus, on ne tiendra jamais !
- Il n'y a rien, confirme Sarah, il y a bien un lac souterrain, mais il ne semble pas y avoir d'issu, de toute façon comme nous sommes largement en dessous du niveau du lac, s'il y avait une issu nous serions submergé ici.
- Il nous faut remonter alors, pas le choix !
- Sarah, file moi ta seconde barre, lui crie-je, j'ai besoin d'un bouclier !
Sarah me file sa barre que je transforme en bouclier. Je martèle tant que je peux, mais ils se relaient rapidement, et nous avons beau les repousser encore un peu, leur pression augmente, et je vois mal une échappatoire.
Sarah me remplace un moment, je n'en peux plus, et les couloirs sont trop étroits pour être à trois de front. Énavila se bats encore avec l'acharnement qui la caractérise, ses coups d'épée font des carnages. Nous marchons sur les corps des hommes-oiseaux tombés, plusieurs dizaines déjà. Je suis blessé à mon bras dénudé, je saigne
abondamment.
Mais soudain les hommes-oiseaux se retirent, ils battent rapidement en retraite, nous leur courrons après à toute vitesse, pour remonter à la surface le plus vite possible, les derniers marchent a reculons, ils gardent leurs lancent pointées vers nous.
Bien sûr, c'est un traquenard, à l'arrivée en haut des marches, nous sommes dans une salle où se trouve cinq gros lézards semblent-ils pas super amical. À notre arrivée les hommes-oiseaux, qui sont montés aux murs, ils sont agiles ces bougres, lâchent les lézards de combat contre nous. Ces lézards font bien la taille d'un lion.
"Utilisez vos bracelet, c'est notre chance !"
"Bien sûr, les bracelets marchent sur ce type de bestioles."
Énavila fonce, je lui emboîte le pas, nous lançons tous les trois des décharges sur les lézards, je parviens difficilement à en étourdir un, mais les combi de combats de Sarah et d'Énavila n'ont aucun mal à mettre au tapis les cinq autres. Nous nous ruons vers la sortie, Énavila défonce deux ou trois portes avec rage, celles-ci volent en éclat, c'est impressionnant. Les hommes-oiseaux sont surpris, quatres des six lézards de combat se relèvent et nous partent après, mais nous fuyons déjà, les quelques gardes sur notre passage ne font pas le poids, surtout que les lézards ont l'air plutôt incontrôlable et défonce tout sur leur passage aussi, faisant fuir les hommes-oiseaux.
Nous nous retrouvons dehors en quelques secondes, courant tout droit, entre les maisonnette, en direction du port.
"Qu'est-ce qu'on fait ?"
"L'eau ! On plonge dans l'eau !"
Nous n'avons de toute façon guère le choix, les remparts sont infranchissable, et passer dans leur tunnel d'accès serait suicidaire, nous plongeons alors sans hésiter dans les eaux du port, nageant rapidement vers la sortie. Il fait nuit, comme nous nous y attendions. Le port est ouvert, et les hommes-oiseaux n'ont pas le