réfléchissais un peu plus... Énavila reprend :
"En tous cas ils étaient complètement paniqué en voyant les grillés arriver, ils doivent leur faire de sacrés dégâts pour qu'ils laissent le village complètement désert, n'importe qui peut rentrer !"
"Peut-être qu'ils n'ont jamais eu de problème d'intrus."
"Ça m'étonnerait, s'ils se sont fatigué à construire une route surélevée et des murailles, c'est qu'ils ne sont pas toujours tranquilles."
"C'est peut-être juste pour les grillés."
"Je sais pas, en tout cas c'est bon pour nous, regardez, j'ai ramené un sac de nourriture, j'ai raflé tout ce que j'ai trouvé."
Énavila sort de la viande séchées, une sorte de galette, des fruits secs, des noisettes.
"Tes folles, tu aurais pu te faire choper !"
"C'était le moment ou jamais ! Et avec un peu de chance nous tiendrons jusqu'à la nuit !"
"Il nous faudra peut-être encore de l'eau."
"J'ai pris deux grandes cruches, il doit bien y avoir huit litres à dix litres (vingt à vingt-quatre pierres), en nous restreignant, on peut tenir plusieurs jours."
"Tu as dû en baver pour ramener tout ça, tu aurais dû nous appeler."
"J'en ai un peu chié, ouais, mais bon, j'y suis allé doucement."
Nous mangeons avec appétit toutes les bonnes choses rapportées par Énavila, et nous nous rendormons, repus et rassuré. Combien c'est bon, parfois, de se rendre compte, après tant de galère, qu'on se retrouve dans une situation agréable.
Jour 419
Nous dormons tous les trois pendant plus de huit heures, c'est un bruit qui nous réveille, des personnes entres dans la pièce. Nous ne les voyons pas, la pièce est complètement bondées de sacs. Ils viennent sans doute en chercher un. Nous retenons tous les trois notre respiration, en priant pour que nous ne soyons pas repérés. Mais ce serait vraiment de la malchance, ils leur est sans doute impossible de nous sentir étant donné la poussière ambiante, et nous somme quasiment à l'opposé de l'entrée, du moins selon la distance à laquelle le bracelet a détecter nos trois visiteurs.
Jour 420
Nous aurons de la visite régulièrement, sans que cela ne nous inquiète. Nous profitons de ces quelques jours de calme pour nous remettre, mangeant sans trop compter les réserves de nourriture et d'eau apportées par Énavila.
"Nous n'avons presque plus d'eau, il faudrait en retrouver."
"C'est chaud, il y a beaucoup plus de monde maintenant dans le village, il fait toujours jours, mais le temps s'est couvert, les grillés doivent être moins actif, d'ailleurs on n'entend plus les oiseaux."
"Peut-être qu'on pourrait repartir, quand va-t-il faire nuit ? Demande Sarah."
"Encore bien un jour et demi ou deux, lui dis-je."
"C'est juste, mais on peut tenir encore un peu avec l'eau que nous avons, et puis ce serait peut-être plus facile de partir de jour, j'imagine que de nuit il y aura plus d'activité."
"C'est pas dit, ils vont sûrement partir aux champs et à la pèche pendant la nuit, ils seront occupés en dehors du village, ce sera peut-être plus facile pour sortir."
"Mais est-ce qu'on ne pourrait pas rester ici ? demande Sarah, encore un peu au moins, pour une journée et une nuit en plus ?"
"Et pour attendre quoi ? lui lance Énavila."