tous en volant à toute vitesse... Naoma n'est arrivée que pour les voir partir, elle portait les trois barres au cas où nous en aurions eu besoin, elle les laisse tomber en les voyant. Erik note leur direction :
- Ils sont partis par là, retenons-le, c'est quoi, le nord ?
Je confirme :
- Nord-nord-est je dirais, oui.
Naoma s'inquiète :
- Pourquoi sont-ils partis ? Vous vous êtes battus ? Vous leur avez fait peur ? Et c'est qui ?
Erik lui résume la situation à Naoma :
- J'ai crié en les voyant piétiner le feu, ça les a effrayés, et quand Ylraw s'est approché, ils sont partis.
Naoma ne comprends toutefois pas tout :
- Mais comment ils volaient comme ça dans le ciel ?
Je lui explique :
- Ils avaient des sortes d'ailes dans le dos, comme des abeilles, qui leur permettaient de voler, c'est fou !
Erik confirme :
- Ça faisait le même bruit d'ailleurs, un gros bourdonnement.
Ce dernier commentaire d'Erik m'ouvre les yeux :
- Mince mais oui, mais bien sûr, quand la nana m'a retiré mon émetteur au bord de la route, quand je me suis retourné et que j'ai entendu un bourdonnement, c'était ça ! Et la combinaison, oui c'est sûr, cette nana est l'une de ceux-là ! Bordel c'est dingue !
Erik n'est pas plus avancé :
- Ça veut dire quoi, qu'ils sont gentils ?
- Ah, ça je ne sait pas, mais en tous les cas ça veut dire que tout n'est pas complètement décorrélé, et que des bouts se recoupent.
Erik le pensait déjà :
- On avait déjà trouvé les bracelets qui montraient que ce n'était pas n'importe quoi.
Il a raison.
- Oui tu as raison Erik.
Naoma tente d'interprêter les faits :
- Donc il est possible que l'on soit bien sur la Terre.
Je ne pense pas que ce soit un signe suffisant :
- Pas forcément, mais c'est sûrement la preuve qu'il existe des hommes avec une technologie plus avancée et qu'ils font des trucs pas très catholiques, même chez nous, sur Terre.
Naoma soupire :
- Ça ne nous avance pas beaucoup quoi... Vous croyiez qu'ils vont revenir ?
Je n'en sais pas beaucoup plus qu'elle :
- Je pense qu'ils sont allés chercher du renfort oui, bien que je n'en sois évidemment pas sûr.
Naoma est toujours plus optimiste :
- À moins qu'ils ne passaient juste par là et on crut que le feu pouvait représenter un danger ? Voyant que les lieux étaient habités ils ont compris qu'ils nous avaient dérangés et sont repartis ?
Je suis moins confiant :
- Tu as peut-être raison Naoma, mais pour l'instant tous les