page 354 le patriarche 355

- Pourtant je t'aime toi aussi, mais je ne sais pas qu'espérer, je ne sais pas ce que je vais devenir...

- Oui je connais cette confusion en toi, tous ces éléments qui se bousculent, cette incertitude. Après la réunion, j'étais très énervée, frustrée de ne pas y avoir assistée, et blessée que tu ne m'en dises pas plus... Et... J'avoue, tu n'avais pas ton bracelet, avant le repas je t'ai sondé... Quand tu étais si silencieux. J'ai vu ta tristesse, ton désarroi, j'ai vu que tu étais si seul... Si perdu...

- Oui, c'est sans doute pour ça que je ne me suis pas endormi, je tente de mettre en ordre tous ces événements mais il me manque trop d'éléments... Je suis sans doute trop impatient... Je devrais peut-être penser à autre chose, faire un peu le vide, demain nous y verrons sans doute plus clair...

Pénoplée monte doucement vers mon oreille et me chuchote en me mordillant un peu.

- Je peux t'aider à de détendre un peu si tu veux...

- Ah oui ? Comment ça ?

Elle m'embrasse dans le cou, puis, en descendant doucement, laisse glisser sa langue jusqu'à quelques endroits sensibles. Ma réaction est presqu'immédiate tant ses lèvres et sa bouche savent provoquer. Doucement elle m'enlèvera de l'esprit toutes mes questions pour me pousser à ne penser qu'à une seule chose... L'esprit humain est bien faible parfois...

Je tente de la remonter mais elle resiste :

- Laisse-toi faire...

Je me laisse à ses soins, elle s'attarde un peu avant de se redresser pour s'agenouiller au-dessus de moi, me faire un baiser au passage et se laisser doucement pénétrer avec quelques déhanchements. Déhanchements qui se poursuivent accompagnés de ses gémissements auquels je fais écho.