- Non, il ne sait pas, aucune image.
- Aucune image ! Comme si nous existions pas !... Comment peut-on accéder à la salle du dessus ?
- On ne peut pas.
- Comment ça on ne peut pas ! Il y a bien moyen de le démonter ce bâtiment !
Pénoplée me regarde dans les yeux et me sermone :
- J'aimerais que tu changes de ton, c'est la dernière fois que je te le fais remarquer, tout ça servira pour acceptation dans la Congrégation et...
Cette dernière remarque est la goutte qui fait déborder le vase, c'en est trop, ils ne sont tous que des incompétents complètement aseptisés par leur vie d'amorphe, je préfère en rester là. Je retiens ma colère :
- Bon OK on se casse, c'est bon.
Et je sors de la pièce et me dirige dehors. Erik me rejoint quelques minutes plus tard. Le voyant, j'enlève mon bracelet et le pose près de l'entrée. Erik fait de même et nous nous éloignons un peu.
- J'étais bien d'accord avec toi de lui démonter la tronche, moi, à ce téléporteur, mais ce ne sont qu'une bandes de lavettes.
- Ils sont complètement affolés à l'idée que leur monde parfait puisse avoir une faille, et le moindre truc de travers ils sont démunis, c'est dingue...
- On dirait même qu'ils tentent de croire que les choses pas normales le sont, comme pour toujours être bien sûr que tout est parfait.
- C'est clair...
- Tu penses que nous pourrions revenir plus tard pour trouver des réponses ?
- Pas avant d'avoir leur foutu bracelet en tous les cas, de plus
il nous faudra des outils et des choses dans ce genre, et nous ne comprenons rien à leur technologie, il faudrait savoir comment c'est construit pour pouvoir extraire des informations à la main. Peut-être avec les barres, mais ça à l'air solide leur truc, j'ai peur qu'on ne puisse pas faire grand chose, et puis même si on trouve des trucs, on n'arrivera pas à les lire...
- Oui mais déjà si on trouve quelque chose, il doit bien y avoir des info dans leur base de données.
- Peut-être, mais faut-il encore qu'ils ne nous mettent pas des bâtons dans les roues avec les avis qu'ils nous faudra et tout leur bazars.
- Bah, une fois qu'on aura quelques entrées, on se trouvera bien le moyen de se dénicher quelques bons vieux rayons lasers ou autre, tous les systèmes ont leur circuit parallèle. Peut-être pas ici, mais sur Adama ou je ne sais, ce devrait le faire, ça ne peut pas être si parfait et lisse.
- Je ne sais pas, nous verrons en temps utiles, mais c'est clair que s'il nous faut attendre qu'ils se bougent les fesses eux-mêmes, c'est pas gagné, ils vivent à deux à l'heure, c'est terrible... C'est cool ici mais il faut pas être pressé...
- D'un autre côté, s'il ne se passe jamais rien, c'est un peu normal qu'ils soient décontenancés. Ce ne sont peut-être pas les meilleures personnes pour nous aider, il y aura peut-être des jeunes, des vrais jeunes je veux dire, qui seraient plus capable de nous comprendre et nous aider.
- Mouais, c'est pas bête de trouver des vrais jeune, enfin, en attendant il faudra encore qu'on se débrouille quoi.
Ils sortent à ce moment du bâtiment, en discutant entre eux. Pénoplée impose presque :
- Nous pouvons partir.
Je tente de réponde avec la voix la plus neutre possible :
- Oui.