paniers remplis d'une multitude de boules de tailles et de couleurs variées, chaudes pour la plupart. Je goûte :
- C'est délicieux !
- Vous aimez ? C'est une spécialité de ma planète, je suis originaire de la planète Ora, la plus grosse des planètes du commerce.
Voilà qui ne m'étonne qu'à moitié.
- Quel âge avez-vous ?
- J'ai eut mille ans l'année dernière !
Ce qui fait environ mille six cent ans de la Terre. Il est presque du même âge que Pénoplée. Quoique, elle n'a qu'aux alentours de mille quatre cent ans, il y a quand même deux cent ans de différence... Deux cents ans ! Quel monde fou !
- Vous avez donc connu le Libre Choix, que faisiez-vous auparavant ?
- J'étais, disons, commerçant.
- Mais, je croyais que même alors il n'y avait plus de monnaie, que vendiez-vous ?
Il semble hésiter.
- Diverse chose, du travail, en particulier.
- Du travail ? Je ne comprend pas.
- Et bien, pendant la période de travail obligatoire, beaucoup de gens occupaient des emplois inintéressant, ils étaient près à donner beaucoup pour avoir le travail de leur rêve.
- C'est du délire, vendre du travail ! D'habitude, chez moi, on a plutôt tendance à payer les gens pour qu'il travaillent à notre place !
- C'est l'époque qui voulait ça, qu'est-ce que tu veux.
Il est déjà familier avec moi. J'imagine qu'il n'est pas
beaucoup plus blanc que Goriodon... Bah, il faut être encore plus voyous que les bandits pour leur courir après...
- Mais vous vous y preniez comment, vous créiez des sociétés bidons pour leur offrir du travail.
- T'as tout compris !
- Mais ils vous payez comment, ces gens ?
- Oh il ne me payaient pas vraiment, disons qu'ils étaient souvent d'accord avec moi.
OK
- Je vois, je comprends que vous en vouliez à Goriodon, ça a dû légèrement remettre en question votre business l'arrêt du travail...
Ces yeux scintillent un instant, il se recule sur son siège, s'installe confortablement.
- Oh non... C'était le cours des choses, comme tu dis, c'était du délire, se faire payer pour donner du travail au gens, il fallait que ça s'arrête à un moment où à un autre...
Nous finissons le repas et je passe encore un bonne demi-heure à parler de son opposition à Goriodon et ses avis sur le système actuel. Je finis enfin par m'en dépétrer pour rejoindre Pénoplée et les autres. Pas d'Énavila ni de Sarah en vue. Je tire un fauteuil et m'installe à côté de Pénoplée. Erik plaisante :
- Le refut de la blonde t'a frustré, tu tentes les petits chauves maintenant ?
- Yep, mais tu devrais tenter aussi, Erik, je pense que ça te réussirai mieux que les rousses.
Guerd juste à côté de moi de file une tape. Pénoplée reste de marbre :
- Alors, bien comploté ?
Erik redevient sérieux :