deux hommes discuter. Ils s'approchaient, au moment ou les deux hommes débouchaient du couloir, Erik les a surpris et Bakorel lui a prêté main forte. Bakorel a tout de suite récupéré l'arme du premier et n'a pas hésité une seconde à s'en servir. J'ai retenu un cri. Les armes étaient silencieuses mais très efficaces. C'étaient des sortes de petits fusils avec un prolongement pour prendre appui sur l'avant-bras. Erik semblait décontenancé, il n'y avait pas de gâchette. Nous sommes repartis et Bakorel lui a expliqué le fonctionnement. J'avoue que je n'ai pas suivi à ce moment, pensant plus à ma blessure et à rester derrière Erik. "
Naoma stoppe et s'adresse à Erik :
- Erik, tu pourrais raconter la fin peut-être, pour moi c'est un peu flou.
Erik prend la suite de l'histoire :
" L'arme en question était pilotée par la pensée. Ce que Bakorel m'a expliqué en courant, c'était que je devais glisser les capteurs sous ma combinaison pour les avoir au niveau de la peau. En effet c'est vrai que les hommes avaient eux les manches retroussées. Une fois cette tenue prise, il fallait regarder sa cible fixement et s'imaginer tirer dessus, et alors l'appareil, qui en plus de recevoir des ordres des nerfs dans le bras pouvait aussi en donner quelques uns, me donnait des indications sur comment placer mon bras correctement pour avoir la cible que j'étais en train de regarder. C'était très impressionnant, l'appareil donnait de petites impulsions au bras pour le déplacer à droite ou à gauche, ou encore en haut et en bas. Enfin bref je ne tardai pas à en tester l'usage. Nous n'avions encore personne à nos trousses et ne restions jamais très longtemps en ligne droite, car ces armes étaient très efficaces et nous n'aurions pas fait long feu. Heureusement pour nous ils ne semblaient pas tous en avoir, et l'approche de la salle des tubes s'est faite plutôt facilement. Enfin facilité toute relative car Naoma a été de nouveau touchée, à la jambe cette fois, et la blessure avait l'air sévère, et moi sur le côté du ventre. J'ai dû la traîner tant bien que mal avec moi dans la salle n'ayant pas le temps ni les moyens de faire plus, ma blessure étant aussi très douloureuse. De plus je tirais simultanément autant que je pouvais sur les hommes approchant pour les empêcher de nous avoir en ligne de mire. Ces armes étaient
vraiment fabuleuses. Bakorel une fois à l'intérieur a été on ne peut plus expéditif et n'a pas hésité à tirer sur quatre des cinq hommes présents dans la pièce, les envoyant au tapis. Il a parlé au cinquième, qui a verrouillé la porte et a commencé à s'afférer sur les ordinateurs proches des tubes. Heureusement qu'il était là, sinon nous aurions eu un mal fou pour faire comprendre ce que nous voulions, d'autant qu'une fois dans les tubes l'homme aurait bien pu nous envoyer au fin fond de l'enfer, ou nulle part... Bakorel nous a indiqué alors de retirer nos vêtements et de nous placer dans les tubes. Je me suis occupé tout d'abord de Naoma qui avait perdu connaissance, et une fois allongée dans un tube, je me plaçais moi-même dans un deuxième. Bakorel parlait toujours à l'homme restant alors que l'on entendait que ceux à l'extérieur tentaient de défoncer la porte. Les tubes se sont refermées sur nous, et je n'ai plus rien vu. Je suis resté éveillé quelques minutes, la dernière chose que j'entendis fut une grosse explosion suivie de nombreux bruits caractéristiques des armes ; c'était sans doute la porte qui avait explosé avant l'entrée de la cavalerie. "
Naoma reprend la parole.
- Pauvre Bakorel, il a sûrement été tué quand les hommes sont entrés. C'est vraiment bête, alors qu'il nous avait sauvés. Tu comprends maintenant pourquoi je t'ai parlé de Bakorel quand tu t'es réveillé, nous étions persuadé qu'il avait finalement réussi lui aussi à entrer dans un tube.
- Mais alors ça veut dire que je suis vraiment mort là-bas ?
- Et bien oui, nous te l'avons dit, que croyais-tu ?
- Et bien je me disais que je n'étais pas vraiment mort, ou en tous les cas que les hommes m'avait emmené dans les tubes pour me soigner. Mais vous êtes sûr que je n'étais pas dans l'un des tubes à ce moment là et que j'ai été transporté par la même occasion ?
Erik semble négatif :
- Les tubes étaient vides. Peut-être qu'il y en avait d'autres dans une autre salle, mais ceux dans lesquels nous sommes partis, qui étaient les mêmes que ceux dans lesquels nous sommes arrivés, étaient