sais pas, n'importe quoi ?
Moln garde son calme, me répondant comme à un gamin :
- Si, et justement la dernière activité remonte à trois cent cinquante trois ans et des poussières, un peu avant la désactivation du centre.
Je m'écrie :
- Mais c'est faux ! C'est manifestement faux ! Les trucs qui vous ont donné ces informations mentent, ou ils sont pétés ! C'est évident, il ne faut pas les croire, il faut vérifier par nous-mêmes ! Il nous faut péter ce putain de téléporteur de mes couilles et lui sonder sa race en profondeur ! Sacrebleu !
Je ne maîtrise pas encore trop les différents niveaux d'injures, même si je joue un peu de ces différences de langage. Moln est décontenancé en plus de ne sans doute pas tout comprendre à mon argot approximatif, Pénoplée me calme.
- Calme-toi, ça ne sert à rien de s'énerver.
Mais de les voir tranquille à attendre que les choses se fassent, alors que de toute évidence leur matos est buggué jusqu'à la moelle me révolte !
- Je ne suis pas énervé, je fais juste comprendre que vos artificiels sont des menteurs, qu'on ne peut pas leur faire confiance et qu'il faut trouver par d'autres moyens ce que nous cherchons.
Ulri répond avec étonnement :
- Mais... Les artificiels ne peuvent pas mentir.
Je le regarde dans les yeux et lui demande :
- Bien, soit, et je viens d'où alors ?
Il ne sait pas quoi répondre.
- Je... Peut-être que... Je ne sais pas.
Je demande à Pénoplée :
- On peut causer à cette maison ?
Elle me répond :
- Oui, mais uniquement avec un bracelet adulte.
- Dis lui que c'est un menteur, que je suis arrivé là il y a deux mois, et qu'il ferait bien de m'expliquer comment s'il ne veut pas que je démonte pièce par pièce.
- Il dit qu'il n'y a eu personne de téléporté ici depuis...
Je la coupe, passablement énervé :
- Demande-lui qu'elles sont les dernières personnes venues ici avant nous aujourd'hui.
Pénoplée garde sa voix calme et son ton pédant :
- C'est toi et moi il y a...
Elle m'énerve !
- Oui avant, bon ! Tu aurais pu rectifier par toi-même !
Et Bingo ! Pénoplée se vexe.
- Oh mais ça suffit, comporte-toi autrement ! Je suis là pour t'aider alors pas besoin de me traiter comme une demeurée, tu crois que ton attitude est constructive peut-être !
Je souffle et lui demande pardon :
- Excuse-moi... Je suis désolé... N'y a-t-il pas un moyen que je discute avec lui ?
- Les dernières personnes avant nous, c'étaient notre petit groupe la première fois que nous sommes entrés en contact avec vous, le jour où nous avions éteint votre feu.
- Et qui avait fait ce feu, a-t-il des images.